Des glaciers au vignoble : gestion de l'eau et stratégies d'irrigation dans les "terroirs" vitivinicoles de l'oasis de Valle de Uco (Mendoza, Argentine)

• Remerciements
  
• Sommaire
  
• Liste des abréviations
  
• Introduction
  
• PREMIÈRE PARTIE : PRÉSENTATION DU
  
• CADRE D'ÉTUDES
  
  • I- La province de Mendoza : une province au climat aride où l'eau des glaciers a permis de « transformer un désert en oasis »
    
    • A) Une province située aux pieds des Andes
      
    • 1) Un relief dominé par les montagnes
      
    • a) Des montagnes imposantes
      
    • b) La plaine et le piedmont : des espaces au relief moins accidenté
      
    • c) Le « plateau Nord-patagonique » : une région volcanique aux paysages de « Bad lands »
      
    • 2) Des glaciers en retrait
      
    • B) Un climat contraignant : l'eau, facteur limitant
      
    • 1) Une province au climat aride
      
    • a) Une province située dans un entre-deux climatique
      
    • b) Des précipitations faibles et inégalement réparties
      
    • c) Des températures fraîches en montagne, élevées en plaine
      
    • 2) Un déficit hydrique particulièrement prononcé dans certains secteurs
      
    • a) Les zones de montagnes : un régime des précipitations qui dépend
      de la position des montagnes par rapport aux masses d'air humide
      
    • b) Les zones de plaines : un déficit hydrique permanent
      
    • c) Le piedmont : un déficit hydrique estival
      
    • 1) Des cours d'eau tributaires de l'eau de fonte nivo-glaciaire
      
    • 2) Le changement de régime hydrologique des cours d'eau : une conséquence prévisible du réchauffement climatique qui entraînerait un décalage entre la disponibilité de la ressource et les besoins hydriques des cultures
      
    • D) La structuration de l'espace autour d'oasis : l'eau, facteur structurant
      
    • 1) Une structure spatiale polycentrique
      
    • 2) La concentration des hommes et des activités dans les oasis
      
    • 3) Zones irriguées/zone non-irriguées : une dichotomie au coeur des représentations de l'espace
      
  • II- L'Oasis Centre ou Valle de Uco : un espace « d'interactions homme-milieu » privilégié menacé ?
    
    • A) Une oasis présentant une large gamme de cultures
      
    • 1) Du modèle agropastoral et céréalier à une agriculture méditerranéenne irriguée de type huerta
      
    • 2) Permanence et évolution de la superficie cultivée
      
    • 3) La répartition spatiale des cultures
      
    • B) Les modalités d'irrigation : le fonctionnement en vase-clos de l'oasis
      
    • 1) L'eau superficielle
      
    • 2) L'eau souterraine
      
    • 3) L'eau superficielle et l'eau souterraine : une même ressource
      
    • C) Vers un changement de régime hydrologique du Río Tunuyán ?
      
    • D) Vers une remise en cause de la gestion de la ressource en eau
      
• DEUXIÈME PARTIE :
  
• PRINCIPES ET ACTEURS DE LA GESTION
  
• DE L'EAU DANS LE SYSTÈME
  
• D'IRRIGATION TRADITIONNEL
  
  • I- Les grands principes d'une gestion par l'offre
    
    • A) Une gestion de la ressource basée sur l'offre
      
    • 1) L'offre en eau de fonte nivo-glaciaire : une offre considérée comme suffisante mais dont la répartition temporelle n'est pas toujours en adéquation avec les besoins hydriques des cultures
      
    • 2) Stocker les eaux du Río Tunuyán : le projet de barrage de retenue Los Blancos
      
    • 3) Dériver les eaux du Río Tunuyán : le barrage de dérivation Valle de Uco, un exemple des rapports entre irrigation et pouvoir
      
    • 4) Répartir les eaux Río Tunuyán : « La médiation de l'eau n'est pas une science exacte ! »
      
    • B) Une gestion administrative et étatique quelque peu rigide
      
    • 1) La codification et l'institutionnalisation du système d'irrigation précolombien
      
    • 2) Les grands principes de la Ley General de Aguas
      
    • a) Les « droits à l'irrigation » : essai de typologie
      
    • 3) La Ley General de Aguas vue par les usagers du système d'irrigation traditionnel
      
    • C) Le décalage entre la Ley General de Aguas et les pratiques des usagers
      
    • 1) Le non-respect du « principe d'inhérence »
      
    • 2) Les chapardages d'eau
      
    • 3) L'appropriation d'un bien public
      
    • D) Une ressource, deux gestions : le poids de l'héritage huarpe
      
  • II- Une gestion décentralisée et participative de la ressource en eau
    
    • A) Des acteurs qui interviennent selon l'échelle spatiale à laquelle l'eau est répartie
      
    • 1) Le DGI : la « conduite »
      
    • 2) Les « associations d'usagers » : la « distribution »
      
    • 3) Le cas particulier des « fédérations d'associations d'usagers »
      
    • 4) Les usagers : l' « application » ou l'irrigation
      
    • B) Une « démocratie de l'eau » fragile
      
    • C) L'économie de l'eau et l'économie d'eau : faire payer pour moins gaspiller ?
      
    • D) Le problème de la recapitalisation du système d'irrigation
      
• TROISIÈME PARTIE :
  
• LE TOURNANT DES ANNÉES 90
  
• ET LE DÉVELOPPEMENT D'UNE
  
• « HYDRAULIQUE INDIVIDUELLE »
  
  • I- La reconversion du vignoble oasien et l'apparition de nouvelles stratégies d'irrigation
    
    • A) Un double contexte favorable à la venue d'investissements vitivinicoles
      
    • 1) Le contexte argentin : le « menemisme » et la « décentralisation compétitive »
      
    • 2) Le contexte mendocin : le « bordonisme » et la construction d'un projet provincial où le territoire devient ressource
      
    • B) Les acteurs de la reconversion du vignoble
      
    • 1) Des acteurs issus de la mondialisation du vin et de son goût
      
    • a) Les vignerons
      
    • 2) Des « acteurs conquérants » de par leur stratégies d'irrigation
      
    • a) L'investissement dans un « capital hydraulique propre »
      
    • b) L'apparition de stratégies d'irrigation permettant d'optimiser la ressource en eau
      
    • c) Le recul de la frontière agricole sur le piedmont
      
    • C) La « napafication » du piedmont, « nouveau coeur de la vitiviniculture mondiale » ?
      
    • 1) Un « rapport pionnier à l'espace » : « Il fallait être fou pour venir s'installer ici car il n'y avait rien, c'était le désert. Tout ce que tu vois autour de toi, nous l'avons inventé »
      
    • 2) Un espace de projets : la naissance d'une « marge »
      
    • a) Un désert qui s'arrache à prix d'or
      
    • b) Le projet de golf-bodega à Tupungato
      
    • D) Quand l'eau se met à couler vers l'amont : ce qu'il advient de l'aval
      
  • II- Les transformations socio-économiques issues de la reconversion du vignoble : quels « gagnants » pour quels « perdants » ?
    
    • A) Une filière vitivinicole plus complète et diversifiée qu'auparavant : la construction d'un « paradigme de la qualité »
      
    • B) Les « gagnants » et les « perdants » de la reconversion du vignoble
      
    • 1) Leur accès à l'eau et à la terre : une histoire de pieds...de vignes
      
    • a) Des « gagnants » aux pieds sur l'eau
      
    • b) Des « perdants » aux pieds dans l'eau
      
    • c) Entre les « gagnants » et les « perdants » : des acteurs aux pieds dans et sur l'eau
      
    • C) Quelles solutions pour les « perdants » ?
      
    • 1) Imiter pour gagner ?
      
    • 2) S'associer au sein de coopératives ?
      
• Conclusion
  
• Glossaire
  
• Bibliographie
  
• Tables des illustrations
  
• Tables des matières