Tables des matières
REMERCIEMENTS 3
SOMMAIRE 4
LISTE DES ABBRÉVIATIONS 6
INTRODUCTION 7
PREMIÈRE PARTIE : PRÉSENTATION DU CADRE
D'ÉTUDES 14
I. LA PROVINCE DE MENDOZA : UNE PROVINCE AU CLIMAT ARIDE
OÙ
L'EAU DES GLACIERS A PERMIS DE « TRANSFORMER UN
DÉSERT EN OASIS » 15
A) Une province située aux pieds des Andes 15
1) Un relief dominé par les montagnes 16
a) Des montagnes imposantes 16
b) La plaine et le piedmont : des espaces au relief moins
accidenté ..17
c) Le « plateau Nord-patagonique » : une
région volcanique aux paysages de « Bad Lands » .18
2) Des glaciers en retrait 19
a) Des glaciers andins qui battent en retraite 19
b) Vers une disparition des grands organismes glaciaires dans
les Andes mendocines 19
c) Quelles perspectives pour les glaciers mendocins ?
21
B) Un climat contraignant : l'eau, facteur limitant 21
1) Une province au climat aride 21
a) Une province située dans un entre-deux climatique
21
b) Des précipitations faibles et inégalement
réparties 23
c) Des températures fraîches en montagne,
élevées en plaine 25
2) Un déficit hydrique particulièrement
prononcé dans certains secteurs 25
a) Les zones de montagnes : une régime de
précipitations qui dépend de la position des
montagnes par rapport aux masses d'air humide 26
b) Les zones de plaines : un déficit hydrique permanent
27
c) Le piedmont : un déficit hydrique estival 28
C) L'obligation de recourir à l'irrigation 28
1) Des cours d'eau tributaires de l'eau de fonte nivo-glaciaire
29
2) Le changement de régime hydrologique des cours d'eau :
une conséquence
prévisible réchauffement climatique qui
entraînerait un décalage entre la disponibilité
de la ressource et les besoins hydriques des cultures 30
D) La structure de l'espace autour d'oasis : l'eau, facteur
structurant 31
1) Une structure spatiale polycentrique 31
2) La concentration des hommes et des activités dans les
oasis 33
3) Zones irriguées/Zones non-irriguées : une
dichotomie au coeur des représentations de l'espace 34
II. L'OASIS CENTRE OU VALLE DE UCO : UN ESPACE «
D'INTERACTIONS HOMME-MILEU » PRIVILÉGIÉ MENACÉ ?
36
A) Une oasis présentant une large gamme de cultures 36
1) Du modèle agropastoral et céréalier
à une agriculture méditerranéenne irriguée de
type huerta 37
a) La mise en place du modèle agropastoral et
céréalier 37
b) L'émergence d'un agriculture
méditerranéenne irriguée de type huerta 37
2) Permanence et évolution de la superficie
cultivée 38
3) La répartition spatiale des cultures 41
B) Les modalités d'irrigation : le fonctionnement en
vase-clos de l'oasis 42
1) L'eau superficielle 43
2) L'eau souterraine 44
3) L'eau superficielle et l'eau souterraine : une même
ressource 45
C) Vers un changement de régime hydrologique du
Río Tunuyán ? 46
D) Vers une remise en cause de la gestion de l'eau 48
DEUXIÈME PARTIE : PRINCIPES ET ACTEURS DE LA GESTION DE
L'EAU
DANS LE SYSTÈME D'IRRIGATION TRADITIONNEL 50
I. LES GRANDS PRINCIPES D'UNE GESTION DE L'EAU PAR L'OFFRE 51
A) Une gestion de la ressource basée sur l'offre 52
1) L'offre en eau de fonte nivo-glaciaire : une offre
considérée comme suffisante mais dont la répartition
temporelle n'est pas toujours en adéquation avec les besoins hydrique
des cultures 52
2) Stocker les eaux du Río Tunuyán : le
projet de barrage de retenue Los Blancos 55
3) Dériver les eaux du Río Tunuyán
: le barrage de dérivation Valle de Uco, un exemple des rapport entre
irrigation et pouvoir 56
4) Répartir les eaux du Río
Tunuyán : « La médiation de l'eau n'est pas une
science exacte ! 59
B) Une gestion administrative et étatique quelque peu
rigide 64
1) La codification et l'institutionnalisation du système
d'irrigation pré-colombien 64
2) Les grands principes de la Ley General de Aguas 65
a) Les « droits à l'irrigation » : essai de
typologie 65
b) L'eau, indissociable de la terre : le « principe
d'inhérence » ...66
c) La distribution de l'eau par « tours » 66
3) La Ley General de Aguas vue par les usagers du
système d'irrigation traditionnel 68
C) Le décalage entre la Ley General de Aguas et
les pratiques des usagers 69
1) Le non-respect du « principe d'inhérence »
69
2) Les chapardages d'eau 70
3) L'appropriation d'un bien public 71
D) Une ressource, deux gestions : le poids de l'héritage
huarpe 73
II. UNE GESTION DÉCENTRALISÉE ET PARTICIPATION DE
LA GESTION DE L'EAU 74
A) Des acteurs qui interviennent selon l'échelle spatiale
à laquelle l'eau est répartie 75
1) Le DGI : la « conduite » 76
2) Les « associations d'usagers » : la «
distribution » 77
3) Le cas particulier les « fédérations
d'associations d'usagers » 79
4) Les usagers : l' « application » ou l'irrigation
81
B) Une « démocratie de l'eau » fragile 83
C) L'économie de l'eau et l'économie d'eau : faire
payer pour moins gaspiller ? 86
D) Le problème de la recapitalisation du système
d'irrigation 87
TROISIÈME PARTIE : LE TOURNANT DES ANNÉES 90 ET
LE
DÉVELOPPEMENT D'UNE « HYDRAULIQUE
INDIVIDUELLE » 92
I. LA RECONVERSION DU VIGNOBLE OASIEN ET L'APPARITION DE
NOUVELLES STRATÉGIES D'IRRIGATION 93
A) Un double contexte favorable à la venue
d'investissements vitivinicoles 94
1) Le contexte argentin : le « menemisme » et la
« décentralisation compétitive » 94
2) Le contexte mendocin : le « bordonisme » et la
construction d'un projet provincial où le territoire devient ressource
96
B) Les acteurs de la reconversion du vignoble 98
1) Des acteurs issus de la mondialisation du vin et de son
goût 98
a) Les vignerons 100
b) Les entrepreneurs du vin .102
c) Les « flying winemakers » 102
2) Des «acteurs conquérant » de par
leurs stratégies d'irrigation 103
a) L'investissement dans un « capital hydraulique
propre » 103
b) L'apparition de stratégies d'irrigation permettant
d'optimiser la ressource en eau 106
c) Le recul de la frontière agricole sur le piedmont
109
C) La « napafication » du piedmont, «
nouveau coeur de la vitiviniculture
mondiale » ? 111
1) Un rapport pionnier à l'espace : « Il
faillait être fou pour s'installer ici car il n'y
avait rien, c'était le désert. Tout ce que tu
vois autour de toi, nous l'avons inventé » .111
2) Un espace de projets : la naissance d'une « marge »
113
a) Un désert qui s'arrache à prix d'or .113
b) Le projet de golf-bodega à Tupungato 115
D) Quand l'eau se met à couler vers l'amont : ce qu'il
advient de l'aval 116
II. LES TRANSFORMATIONS SOCIO-ÉCONOMIQUES ISSUES DE LA
RECONVERSION DU VIGNOBLE : QUELS « GAGNANTS »
POUR
QUELS « PERDANTS » 120
A) Une filière vitivinicole plus complète et plus
diversifié qu'auparavant :
la construction d'un « paradigme de la qualité
121
B) Les « gagnants » et les «
perdants » de la reconversion du vignoble 123
1) Leur accès à l'eau et à la terre : une
histoire de pieds...de vignes .124
a) Des « gagnants » aux pieds sur l'eau
124
b) Des « perdants » aux pieds dans l'eau
.125
c) Entre les « gagnants » et les «
perdants » : des acteurs aux pieds dans et sur l'eau 127
2) Leur accès à la main d'oeuvre 127
3) Leur accès au marché : quand les standards de
qualité deviennent des mécanismes de contrôle de la
production au profit des « gagnants » et déterminent
l'accès des
« perdants » au marché 129
C) Quelles solutions pour les « perdants » ?
131
1) Imiter pour gagner ? .131
2) S'associer au sein de coopératives ? 132
CONCLUSION 137
GLOSSAIRE 145
BIBLIOGRAPHIE 149
FILMOGRAPHIE 157
SITOGRAPHIE 158
TABLE DES ILLUSTRATIONS 159
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