La vulnérabilité aux risques naturels en milieu urbain: cas de la ville de bamenda( Télécharger le fichier original )par Frédéric SAHA Université de Yaoundé I - Master 2 2014 |
LISTE DES PLANCHES PHOTOSPlanche photo 1: Ponts sous dimensionnés 48 Planche photo 2: Rejet des déchets dans les lits de cours d'eau 49 Planche photo 3: Glissement de terrain à Alakuma 63 Planche photo 4: Sentiers d'accès aux habitations en altitude 82 Planche photo 5: Blocs de roches en suspension le long de l'escarpement de Bamenda 113 Planche photo 6 : Elévation des fondations pour éviter les inondations 137 Planche photo 7 : Maisons abandonnées à cause des inondations répétées 137 TABLE DES FIGURESFigure 1 : Nombre de catastrophes naturelles enregistrées dans le monde de 1900 à 2008 3 Figure 2: Type de catastrophes survenues dans le monde de 1990 à 2007 4 Figure 3 : Localisation de la zone d'étude 9 Figure 4 : Conceptualisation du Risque Naturel 18 Figure 5: Synthèse du concept de vulnérabilité 21 Figure 6 : Synthèse du concept de résilience 25 Figure 7 : Image de la ville de Bamenda 29 Figure 8 : Grille de criticité 30 Figure 9 : Inondation par débordement du lit mineur 41 Figure 10 : Inondation par stagnation dans une zone plane 41 Figure 11 : Inondation : causes naturelles et anthropiques 42 Figure 12: Relief et hydrographie 43 Figure 13 : Profil topographique 44 Figure 14 : Les zones inondables dans la ville de Bamenda 51 Figure 15 : Croquis du glissement de terrain ....... 55 Figure 16 : Les types de mouvements de masse......................................................... 55 Figure 17 : Niveaux de pentes dans la ville de Bamenda 58 Figure 18 : Esquisse de l'étagement des constructions 60 Figure 19: Les glissements de terrain dans la ville de Bamenda 62 Figure 20 : Les chutes de pierres dans la ville de Bamenda 67 Figure 21: Carte de synthèse des aléas dans la ville de Bamenda 68 Figure 22 : Modèle Numérique de Terrain de la ville de Bamenda 72 Figure 23 : Extension de la ville de Bamenda de la création jusqu'en 2010 75 Figure 24 : Evolution de la population de 1934 à 2012 76 Figure 25: Causes des risques naturels dans la ville de Bamenda d'après les populations 84 Figure 26 : Synthèse cartographique de la vulnérabilité aux risques naturels dans la ville de Bamenda 87 Figure 27: Courbes de températures minimales maximales et moyennes (1971-2010) 91 Figure 28 : Evolution inter annuelle des températures (1971-2010) 92 Figure 29 : Courbe de la moyenne mobile lissée sur 5 ans 94 Figure 30 : Indice de chaleur de la série 94 Figure 31 : Profil d'un îlot de chaleur urbain 95 Figure 32 : Hauteurs moyennes mensuelles des précipitations (1971-2010) 96 Figure 33 : Evolution inter annuelle des précipitations 97 Figure 34 : Variation interannuelle des pluies dans la ville de Bamenda 98 Figure 35 : Anomalie centrée réduite 100 Figure 36 : Diagramme ombrothermique de la station de Bamenda 101 Figure 37: Nombre de jours pluvieux par mois 103 Figure 38 : Nombres annuels de jours de pluies 104 Figure 39 : Variabilité interannuelle du nombre de jours pluvieux 105 Figure 40 : Etat des précipitations de l'année 1999 par rapport à la moyenne 110 Figure 41 : Proposition de plan ORSEC pour la ville de Bamenda 129 LISTE DES ACRONYMES ET DES ABREVIATIONS BCC : Bamenda City Council BUCREP : Bureau Central des Recensements et des Etudes de Population CCNUCC : Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques CICR : Comité International de la Croix-Rouge CNRS : Center National de Recherche Scientifique CRED : Centre for Research on the Epidemiology of Disasters DEM : Digital Elevation Model DPC : Direction de la Protection Civile ECAM : Enquête Camerounaise Auprès des Ménages FAO : Food and Agriculture Organisation FIDA : Fonds International de Développement Agricole GIEC : Groupe Intergouvernemental des Experts sur l'Evolution du Climat INC : Institut Nationale de la Cartographie INS : Institut Nationale de la Statistique IRD : Institut de la Recherche pour le Developpement MEDD : Ministère de l'Environnement et du Développement Durable (France) MINATD : Ministère de l'Administration Territoriale et de la Décentralisation MINHDU : Ministère de l'Habitat et du Développement Urbain MNT : Modèle Numérique de Terrain OMS : Organisation Mondiale de la Santé ONG : Organisation Non Gouvernementale ORSTOM : Office de la Recherche Scientifique et Technique d'Outre-Mer PACDDU : Programme d'Appui aux Capacités Décentralisées de Développement Urbain PANA: Plan d'Action National d'Adaptation PIRVE : Programme Interdisciplinaire de Recherche Ville Environnement PNUD : Programme des Nations Unies pour l'Environnement RGPH : Recensement Général de la Population et de l'Habitat SAMU: Service d'Assistance Médicale d'Urgence SDAU: Schéma Directeur d'Aménagement Urbain SMAUL : Schéma Minimal d'Aménagement Urbain Local SPSS: Spatial Package for the Social Science UNICEF: Fonds des Nations Unies pour l'Enfance RÉSUMÉ Au cours du 20ème siècle, 4 millions de vies ont été fauchées par les catastrophes naturelles. En ce début du 21ème siècle, environ 300.000 personnes en moyenne sont affectées chaque année par les risques naturels et près de 78.000 personnes trouvent la mort. Au premier rang de ces risques naturels, les cyclones, les sécheresses, les tremblements de terre et les tempêtes sont les plus meurtriers et touchent particulièrement les continents asiatique, américain et européen. L'Afrique souffre principalement des sécheresses, des mouvements de masse et des inondations cycliques dont l'occurrence est fonction des saisons. Au Cameroun, l'abondance des précipitations, la topographie très accidentée dans certaines régions sont à l'origine de certains risques tels que les inondations et les mouvements de masse. Bamenda qui constitue le cadre spatial de cette recherche est la ville capitale de la région du Nord-Ouest du Cameroun. Elle est située entre 5°56-6°00N et 10°08-10°12E. Sa population en 2012 s'élevait à 496.931 habitants. Le taux de croissance annuelle est de 4.9%. Cette ville est traversée dans sa partie Sud-Est par un escarpement dont les versants sont aujourd'hui colonisés par des quartiers non planifiés particulièrement exposés aux risques de mouvements de masse. L'occupation des bas-fonds et les mauvais aménagements des ouvrages d'évacuation des eaux sont à l'origine des inondations qui causent chaque année d'importants dégâts. Le souvenir du glissement de terrain d'août 2007 au quartier Abangoh qui avait enseveli une famille sous les décombres de leur maison reste vivace. Entre 1995 et 2012, les inondations ont fait au moins 20 morts dans la ville de Bamenda et des dégâts matériels considérables. La situation de la ville de Bamenda est également aggravée par d'autres facteurs, notamment socio-économiques, culturels, institutionnels, politiques, fonctionnels et même climatiques. L'on signale la mauvaise perception des risques, le manque de services de secours appropriés, la mauvaise qualité du bâti et des infrastructures et l'augmentation des précipitations qui expriment une variabilité climatique. Après un diagnostic des différents risques naturels qui menacent la ville de Bamenda, la présentation de leurs causes naturelles puis anthropiques et un constat d'endommagement, nous réalisons une évaluation qualitative et quantitative de la vulnérabilité des populations à ces risques naturels. Ce travail est accompagné d'une cartographie de synthèse par la superposition de différentes cartes d'aléas et d'autres paramètres ayant un impact sur l'évaluation des risques. Mots clés : catastrophe, risque naturel, vulnérabilité, variabilité climatique, Bamenda, aléa. |
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