BIBLIOGRAPHIE
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la monnaie, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Economie en
liberté », 1984 [1ère édition 1982].
Aglietta, Michel et André Orléan (éds.),
La monnaie souveraine, Paris, Éditions Odile Jacob, 1998. Aglietta
Michel et André Orléan, La monnaie entre violence et confiance,
Paris, Odile Jacob, 2002. Aglietta Michel, Andreau Jean, Anspach Marc, Birouste
Jacques, Cartelier Jean, de Coppet Daniel, Malamoud Charles, Orléan
André, Servet Jean-Michel, Théret Bruno et JeanMarie Thiveaud,
« Introduction collective », La monnaie souveraine, Paris,
Éditions Odile Jacob, 1998, 9-31. Baumgartner Wilfrid, Le Rentenmark,
Paris, Presses Universitaires de France, 1925 (deuxième édition
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Blancheton Bertrand, Le Pape et l'Empereur. La Banque de
France, la direction du Trésor et la politique monétaire de la
France (1914-1928), Paris, Éditions Albin Michel, coll. « Histoire
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Bresciani-Turroni Costantino, The Economics of Inflation. A
study of Currency Depreciation in Post-War Germany, Londres, August M. Kelley
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édition anglaise 1937]. Davidson Paul, « Quels sont les
éléments essentiels de la théorie monétaire
postkeynésienne » in Piégay Pierre et Louis-Philippe ROCHON
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Paris, Economica, 2003, 1940. Dornbusch Rudiger, « Stopping Hyperinflation
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Working Paper n°1675, August 1985.
David Bounie,. Abel François., Vers une
économie des paiements électroniques?, Télécom
ParisTech (département SES).
TABLEAU ET FIGURES
· Dans
Fondements
de droit
(2018),
pages 155 à 170
ASSATURE DU TRAVAIL
0. INTRODUCTION
1
0.1. ETAT DE LA
QUESTION
1
0.2.
PROBLEMATIQUE
1
0.3. HYPOTHESE
2
A L'ISSUE DES QUESTIONS POSÉES DANS
NOTRE PROBLÉMATIQUE, IL SIED DE PROPOSER LES RÉPONSES Y
RELATIVES, AFIN DE PERMETTRE À NOS LECTEURS D'ÊTRE
ILLUMINÉS SUR LE QUESTIONNEMENT DU PROBLÈME QUE NOUS VOULONS
RÉSOUDRE, EN PARLANT DE LA MONNAIE ÉLECTRONIQUE DANS LA PROVINCE
EDUCATIONNELLE KWANGO 1 OÙ TOUS LES FONCTIONNAIRES ET AUTRES
UTILISATEURS DE LA MONNAIE N'ONT PAS ACCÈS AUX BANQUES.
2
En RDC, la bancarisation recommande
à tous les fonctionnaires de l'état de se procurer des comptes
bancaires, à travers lesquels ils doivent recevoir leurs salaires. Cette
culture étant complexe aux personnes les plus démunis, vivant
dans des contrées où les banques n'y sont pas installées,
la monnaie électronique par le mobile money est donc d'un grand appui
aux ces personnes ne pouvant pas accéder aux services banquiers
2
En plus, le mobile money serait un moyen
sécurisant d'épargne et de transmission d'argent pouvant tant peu
suppléer aux services rendus par des banques. Ainsi le mobile money
pourrait apporter des solutions aux lacunes de la banque pour cette
catégorie de gens.
2
La confiance et la
crédibilité attachées aux réseaux cellulaires par
ses usagers sont sans contredit. De par cette confiance, la monnaie
électronique par le mobile money serait accepté par les
utilisateurs de la téléphonie mobile comme moyen sûr de
conserver son argent pour la réalisation des projets et de surcroit sa
sécurité dans la logique où quand bien même le
téléphone est volé, un mécanisme de
sécurité par le code PIN préserve en toute
sécurité l'épargne jusqu'au jour où la carte SIM
sera renouvelée.
2
0.4. CHOIX ET
INTERET DU SUJET
3
En choisissant ce sujet qui se veut
technique et pédagogique, nous avons voulu amener les gens à
connaitre qu'en dépit des multiples contraintes qui rendent
l'inaccessibilité de certaines couches sociales à faire recours
à la banque, la téléphonie mobile par le mobile money
serait porteuse d'une liesse d'espoir quant à leur épargne, le
transfert et la sécurité de leur argent.
3
0.5. DELIMITATION
DU TRAVAIL
3
La matière abordée lors de
notre enquête a révélé que les répondants
étaient à perte de vue des données des réponses
exactes et claires, quant aux différentes opérations
assurées au courant de cette période. Ainsi nous avons
délimité notre période d'étude dans l'espace de 3
mois.
3
06. SUBDIVISION DU TRAVAIL
3
Outre l'introduction et la conclusion, le
présent travail est subdivisé en quatre chapitres
notamment : l'approche conceptuelles de l'étude ; l'historique
de la monnaie et des banques ; la présentation du milieu
d'étude ; et l'analyse et interprétation des
données.
3
CHAPITRE I. APPROCHES CONCEPTUELLES DE LA
MONNAIE
4
I.1. LES AGENTS ECONOMIQUES
4
I.1.1. LES MENAGES
4
Un ménage représente un foyer,
c'est-à-dire des personnes vivant sous le même toit
et ayant un revenu pour consommer. Ainsi une famille forme un
ménage mais une personne seule aussi. Les ressources des ménages
leur proviennent essentiellement de leur travail qui leur procure
un salaire. Ils disposent souvent des compléments
de revenus qui peuvent venir de placements (les
intérêts d'un compte épargne par exemple) ou
d'un patrimoine (comme un logement qui rapporte un
loyer). Dans certains pays, l'Etat verse aussi dans certains cas
des allocations (chômage, maladie...). Leur
fonction principale est
de consommer c'est-à-dire détruire des
biens ou des services par l'usage dans le but de satisfaire leurs
différents besoins. Dans ce cas-là leur consommation est
dénommée finale.
4
I.1.2. LES ENTREPRISES
4
Ce sont des unités de production, elles
peuvent être privées
ou publiques. On comptabilise dans cette catégorie
les sociétés financières (banques, assurances....). Les
ressources des entreprises viennent essentiellement de la vente de leur
production. L'Etat peut verser des subventions mais cela reste marginal.
4
I.1.3. LES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES
4
I.1.4. LES INSTITUTIONS A BUT NON
LUCRATIF On retrouve dans cette catégorie des associations
caritatives ou des organismes sportifs, des syndicats ou
des partis politiques. Leurs ressources viennent
des cotisations des adhérents, des dons ou
des subventions publiques.
4
I.2. LES ORIGINES DE LA MONNAIE
5
I.2.1. GENERALITES SUR LA MONNAIE
5
I.2.1.1. DEFINITIONS DE LA MONNAIE
5
I.2.1.2. L'ECONOMIE DE TROC
5
a) Les
caractéristiques d'une économie de troc
6
Les conditions de fonctionnement d'une
économie de troc
6
b) Les coûts
d'une économie de troc
7
c) Les relations
potentielles d'échange dans une économie
de troc
8
I.2.1.3. LES FORMES DE LA MONNAIE
9
I.2.1.3.1. MONNAIE PRIMITIVE
9
I.2.1.3.2. MONNAIE METALLIQUE
9
1. Monnaie métallique
pesée
10
2. Monnaie métallique
comptée
10
3. Monnaie
métallique frappée
10
I.2.1.3.2.1. La monnaie métallique pour
faciliter les échanges
10
La divisibilité : chaque pièce
à une valeur qui dépend linéairement de son poids. Il
suffit de combiner les pièces entre elle pour obtenir le bon poids, donc
la valeur précise de l'échange. Bien plus simple qu'une pierre
précieuse par exemple (la valeur d'un diamant varie en fonction du
carré de sa taille).
11
La densité de valeur : l'or et l'argent
sont des métaux idéaux pour les pièces en raison de leur
densité de valeur. Une petite quantité de métal contient
une valeur importante. La monnaie est ainsi facile à
manipulée.
11
L'inaltérabilité : l'or comme
l'argent ont des caractéristiques physiques qui perdurent dans le temps
(pas de désagrégation, d'oxydation, ...). La valeur des
pièces se conservent ainsi
11
La malléabilité : pour frapper
facilement des pièces de monnaie
11
La rareté : les quantités d'or
et d'argent dans le monde évoluent de manière assez stable (tout
l'or du monde tient dans un cube de 10m d'arrête).
11
I.2.1.3.2.2. La quasi-fin des monnaies
métalliques
11
I.2.1.3.3. LA MONNAIE PAPIER OU LES BILLETS
(FIDUCIAIRE)
11
En RD Congo, les billets sont
fabriqués par la Banque Centrale. Dans le but de stabiliser les prix, la
banque centrale influence aussi le processus de création
monétaire via les banques commerciales en pilotant les taux
d'intérêt à court terme, en fixant les taux directeurs.
11
La monnaie fiduciaire est simple à
utiliser, largement acceptée, s'obtient généralement
gratuitement, s'utilise également gratuitement, libère
immédiatement des obligations.
12
I.2.1.3.4. LA MONNAIE SCRIPTURALE OU LA MONNAIE DE
BANQUE
12
I.2.1.3.5. L'e-MONEY
12
ESPOIR KUBUYA, ANALYSE DU TRANSFERT
D'ARGENT PAR LES SOCIÉTÉS DE TÉLÉCOMMUNICATIONS
PARTENAIRES DES AGENCES DE TRANSFERT, UNIVERSITÉ DU CEPROMAD
RDC - LICENCE 2013, PDF
12
I.2.1.3.6. MONNAIE VIRTUELLE
13
BLANC JÉRÔME, MONNAIES
ALTERNATIVES, PARIS, LA DÉCOUVERTE, COLLECTION REPÈRES MONNAIE
ELECTRONIQUE, 2018. PDF
13
I.2.2. AGREGATS MONETAIRES
15
I.2.3. APPROCHES DE LA MONNAIE
17
I.2.3.1. LA VISION FONCTIONNALISTE DE LA
MONNAIE : ORTHODOXIE MONETAIRE
17
I.2.3.1.1. D'unité de compte
17
I.2.3.1.2. Moyen de paiement ou
intermédiaire d'échange
18
I.2.3.1.3. Lien entre le présent et le
futur ou réserve de valeur
18
2.1.3.2. VISION INSTITUTIONNALISTE
18
CHAPITRE II. LES INSTITUTIONS MONETAIRES ET
LEURS ROLES FINANCIERS
19
II.1. LA BANQUE MONDIALE ET LE FONDS
MONETAIRE INTERNATIONAL
19
II.1.1. LES ORIGINES ET LES MISSIONS
19
2.1.2. LE FINANCEMENT DU FONDS
MONÉTAIRE INTERNATIONAL
20
II.1.3. LES CONCOURS FINANCIERS
ALLOUÉS PAR LE FMI
20
II.1.4. LE RÔLE DU FMI DANS
L'ÉVOLUTION DE L'ÉCONOMIE MONDIALE
21
II.2.2. LA BANQUE CENTRALE : ROLE ET
MISSION
23
II.2.2.3. Missions de la Banque Centrale du
Congo
24
OUTRE LES INDICATIONS CI-DESSUS, LA BANQUE
CENTRALE RECOURT AUX « OPÉRATIONS D'OPEN
MARKET » (EN ANGLAIS : OPEN MARKET
OPERATIONS) COMME UN INSTRUMENT DE LA POLITIQUE
MONÉTAIRE DES BANQUES CENTRALES. CES OPÉRATIONS
CONSISTENT EN L'ACHAT ET LA VENTE « FERMES »
(C'EST-À-DIRE DÉFINITIVES) DE TITRES, EN PARTICULIER DE TITRES
PUBLICS (BONS DU TRÉSOR) PAR LA BANQUE CENTRALE SUR
LE MARCHÉ INTERBANCAIRE.
24
II.2.3. LES BANQUES COMMERCIALES
25
II.3. LES INSTRUMENTS (SUPPORTS) DE
PAIEMENTS
26
CHAP 3. APERCU HISTOIRIQUE DE LA
MONNAIE
27
III.1. L'HISTORIQUE DE LA MONNAIE
PAPIER
28
III.1.1 LES PREMIERES EMISSIONS DE MONNAIE
PAPIER
29
III.1.2 LES UNIONS MONETAIRES
33
III.1.3. LA MONNAIE ELECTRONIQUE DE
PREMIERE GENERATION
35
III.1.4. LES TRANSFERTS
ÉLECTRONIQUES DE FONDS
36
CHAPITRE IV. PRESENTATION DE LA DIRECTION
PROVINCIALE DE L'EPST KWANDO 1.
38
CHAPITRE V. ANALYSE ET INTERPRETATION DES
DONNEES
39
III.1. REPARTITION DES REPONDANTS D'APRES
LE SEXE
39
3.1.2. REPARTITION DES REPONDANTS D'APRES
L'AGE
39
3.1.3. REPARTITION DES REPONDANTS D'APRES
LE NIVEAU D'ETUDES
40
3.1.4. REPARTITION DES REPONDANTS D'APRES
LE STATUT PROFESSIONNEL
40
3.1.5. REPARTITION DE REPONDANTS FAISANT
USAGE DU TELEPHONE PORTABLE
41
3.1.6. REPARTITION DES REPONDANTS FAISANT
RECOURS AU MOBILE MONEY
41
3.1.7. REPARTITION D'APRES LA CATEGORIE DE
MOBILES MONEY UTILISEE
42
7.1.8. REPARTITION DES REPONDANTS AYANT DES
COMPTES BANCAIRES
43
III.2. REPARTITION DES ENVOIS ET DËS
RECEPTIONS PAR LE MOBILE MONEY DANS LA VILLE DE KENGE.
43
III. 2.1. OUT PUT DE KENGE
43
3,2,1,1, STATISTIQUES DE REPONDANTS AYANT
DEJA ENVOYE OU PAS L'ARGENT PAR LE MOBILE MONEY
43
3,2,1,2, REPONDANTS PAR SEXE N'AYANT PAS
ENVOYE DE L'ARGENT PAR MOBILE MONEY
44
3, 2,1,3, REPARTITION D'ARGENT ENVOYE PAR
DESTINATION
44
3.2.1.4. REPARTITION DE REPONDANTS PAR
RAISON D'ENVOI
45
3.2.1.5. FOURCHETTE
EN MONTANT PAR TRANCHE DE VERSEMENT
46
3.2.2. STATISTIQUE
D'ENVOIS PAR REPONDANTS EN L'ESPACE DE 3 MOIS
46
III. 3.2. IN PUT DE KENGE
47
III.3.2.1. STATISTIQUES DES REPONDANTS
AYANT DEJA OU PAS RECU L'ARGENT PAR LE MOBILE MONEY
47
III.3.2.2. REPONDANTS PAR SEXE N'AYANT PAS
RECU DE L'ARGENT PAR MOBILE MONEY
48
III.3.2.3. REPONDANTS AYANT RECU DE
L'ARGENT PAR MOBILE MONEY PAR SEXE
48
III.3.2.4. STATISTIQUE DE L'ARGENT RECU PAR
DESTINATION
49
III.3.2.5. STATISTIQUE DE REPONDANTS PAR
MOTIF DE RECEPTION
49
III.3.2.3.6. POURCENTAGE EN MONTANT PAR
TRANCHE DE VERSEMENT
50
III.3.2.3.7. STATISTIQUE DE RECEPTION PAR
REPONDANTS EN L'ESPACE DE 3 MOIS
50
III.3.3. ANA LYSE DE L'EPARGNE
51
III.3.3.1. REPARTITION DES REPONDANTS AYANT
UN COMPTE EPARGNE
51
III.3.3.2. REPARTITION DE REPONDANTS PAR
CATEGORIES DE LIEU D'EPARGNE
52
III.3.3.3. SOURCE D'INFORMATION DU MOBILE
MONEY POUR LE REPONDANT
52
III.3.3.4. FREQUENCE DE REPONDANTS PAR
SOURCE D'INFORMATION
53
III.3.3.5. Frequence de repondants par
preference de courroi de transmission
53
III.3. DISCUSSION SUR LE CHOIX DE MOYEN DE
TRANSMISSION, D'EPARGNE
54
BIBLIOGRAPHIE
58
TABLEAU ET FIGURES
58
À 17,5%,1 le taux de pénétration de la
téléphonie mobile dépasse celui des services financiers,
avec seulement 4% de la population titulaire d'un compte auprès d'une
institution financière formelle.2 Toutefois, le marché de la RDC
souffre de problèmes de sécurité, d'une instabilité
économique et politique, d'infrastructures minimales et d'une population
dispersée. Compte-tenu de ce contexte difficile, la présente
étude a pour but de mieux comprendre l'environnement concurrentiel et
les opportunités existant pour l'argent mobile en RDC.
Les informations issues de cette étude permettront aux
opérateurs d'adapter leur gamme de produits, leur offre de services et
leur stratégie de distribution afin de mieux répondre à la
demande du marché. S'appuyant sur une méthodologie de recherche
mixte, les principales conclusions de l'étude sont les suivantes :
La RDC reste une société principalement
axée sur l'utilisation de l'argent liquide, avec très peu
d'accès aux services financiers formels.
Bien que les transferts d'argent soient pratique courante
entre ménages de la RDC, il est peu probable que l'option « envoyer
de l'argent » incite ces ménages à essayer l'argent mobile
dans un avenir proche en raison de l'existence de solides alternatives locales.
À la différence d'autres marchés de l'argent mobile, la
RDC possède un solide réseau de sociétés de
transferts de fonds locales et internationales avec des frais abordables et une
clientèle satisfaite. Par conséquent, les opérateurs se
trouvent confrontés à une lutte difficile à court terme
pour arriver à faire passer les clients à un nouveau mode peu
familier. Bien que le marché des transferts d'argent ait pu constituer
un point d'entrée difficile dans les premiers temps de l'argent mobile,
l'étude met en évidence un marché P2P actif, ce qui
signifie qu'avec le développement de l'argent mobile il existe des
opportunités commerciales à plus long terme.
Sur le court terme, les constatations de l'étude
montrent qu'il existe des opportunités et des besoins plus importants
pour l'argent mobile en tant que moyen de paiement alternatif. Au niveau des
ménages, le versement des salaires et le paiement des factures
pourraient constituer des points d'entrée plus prometteurs pour les
opérateurs.
Les petites entreprises semblent également offrir un
potentiel commercial important sachant que l'argent liquide représente
la seule concurrence directe à l'argent mobile à l'heure
actuelle. Les petites entreprises ont des besoins spécifiques de
paiement tant pour les salaires que pour leurs fournisseurs, et recourent
exclusivement à l'argent liquide à l'heure actuelle.
En raison des crises du secteur bancaire qui se sont
produites dans les années 80 et 90, l'étude montre que les
répondants jugent les banques instables et peu dignes de confiance. Pour
susciter la confiance des clients, les opérateurs mobiles devront
veiller à la manière dont ils se positionnent par rapport aux
services financiers formels.
Indépendamment de la stratégie d'entrée
par produit, l'argent mobile se heurte à des difficultés
relatives à la fiabilité des systèmes GSM, à
l'éducation des clients et au développement de la confiance.
Même si les enseignes des opérateurs sont jugées «
dignes de confiance », les observations montrent que cela ne se traduit
pas par une confiance dans l'argent mobile. Les opérateurs doivent
réfléchir à des stratégies tactiques et
stratégiques, et étudier la possibilité de partenariats
pour développer un écosystème stable de l'argent mobile.
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