IMPACT DE LA MONNAIE ELECTRONIQUE PAR LE MOBILE MONEY
QUANT AU ROLE REGALIEN DES BANQUES DANS LES MENAGES.
Cas de la Province Educationnelle Kwango 1.
INTRODUCTION
0.1.
ETAT DE LA QUESTION
Dans l'univers, la monnaie est un fait de civilisation qui a
une profondeur de temps vertigineuse. Depuis leur création (dans leurs
formes physiques et conceptuelles), l'argent et les mécanismes de
paiement ont subi une mutation remarquable. Le troc, la forme la plus
élémentaire de paiement, a évolué vers l'argent
primitif. Celui-ci s'est transformé en monnaie métallique vers le
7ème siècle avant notre ère. Cette monnaie a
alors engendré le besoin de la monnaie papier vers la fin du Moyen
Âge. Puis la monnaie s'est dématérialisée et est
apparue sous une forme électronique depuis plus d'un siècle; de
nos jours, la monnaie électronique coexiste avec le troc, la monnaie
métallique et la monnaie papier. La confiance qu'expriment les agents
économiques envers une monnaie détermine son degré
d'acceptation. Cette confiance peut provenir du marché ou de la
puissance publique. Au fil du temps, lorsque plusieurs monnaies cohabitent, les
monnaies populaires chassent les monnaies les moins appréciées
jusqu'à ce qu'une seule ou quelques-unes dominent le marché.
Des études économiques confirment que les
espèces et le chèque sont les moyens de paiement les plus
coûteux pour la société, et qu'il serait souhaitable
d'encourager les paiements électroniques, notamment ceux
réalisés par carte de débit, ou alors par mobile money tel
que les transactions sont effectuées en République
Démocratique du Congo (RDC) par les entreprises de communication :
OrangeMoney, M-PSA, Airtel Money, Africel Money, outre certaines entreprises
financières telles que Soficom,... Les études de
Garcia et al. (2006) pour les États-Unis, de Guibourg
et Segendorf (2007) pour la Suède et de Schmiedel et
al. (2012) pour un ensemble de pays européens
démontrentque les coûts et les bénéfices varient
substantiellement entre les acteurs des paiements, les consommateurs, les
commerçants, les banques et les banques centrales. Ainsi, si les
consommateurs et les banques tirent profit d'un usage plus intensif de la carte
de paiement, les bénéfices pour certains types de commerce
(panier moyen faible, coûts faibles de traitement...) ne sont pas
clairement établis.
0.2.
PROBLEMATIQUE
Il est évidemment démontré que le
développement de l'argent et des mécanismes de paiement est
d'abord apparu par le système du troc, lequel a engendré la
monnaie métallique, qui a donné naissance à la monnaie
papier pour être graduellement remplacée par la monnaie
électronique. À chacune de ces étapes, le degré
d'acceptation de la monnaie est tributaire de la confiance qu'expriment les
agents économiques. Cette confiance peut émaner du marché,
mais elle se manifeste surtout lors d'une émission par une
autorité publique. Bien que ce profil de développement apparaisse
à chacune des étapes du développement de la monnaie, il
est plus marqué dans l'évolution de la monnaie papier et de la
monnaie électronique.
En évoquant la problématique de notre sujet relatif
à « l'impact de la monnaie électronique
par le mobile money quant au rôle régalien des banques dans les
ménages, une série de questions pouvant nous amener
à rendre cette étude compréhensible sont les
suivantes :
ü Contrairement au système financier de banque, en
quoi la monnaie électronique par le mobile money serait-elle d'un grand
appui aux démunis ne pouvant pas accéder aux services banquiers,
chez les enseignants de la Province Educationnelle Kwango 1?
ü La monnaie électronique par la
téléphonie mobile communément appelée MOBILE MONEY,
pourra-elle pallier à certaines lacunes de la banques dans les milieux
dont l'inaccessibilité de la banque est confirmée en ce qui
concerne l'épargne, le transfert et la sécurité ?
ü La monnaie étant tributaire de la confiance, la
monnaie electronique par mobile money, sera-t-elle acceptée par ses
usagers pour cette fin ?
Ces questions ont fait l'objet de notre enquete tout au long
de notre étude.
0.3.
HYPOTHESE
A
l'issue des questions posées dans notre problématique, il sied de
proposer les réponses y relatives, afin de permettre à nos
lecteurs d'être illuminés sur le questionnement du problème
que nous voulons résoudre, en parlant de la monnaie électronique
dans la provinceEducationnelle Kwango 1 où tous les fonctionnaires et
autres utilisateurs de la monnaie n'ont pas accès aux banques.
En RDC, la bancarisation
recommande à tous les fonctionnaires de l'état de se procurer des
comptes bancaires, à travers lesquels ils doivent recevoir leurs
salaires. Cette culture étant complexe aux personnes les plus
démunis, vivant dans des contrées où les banques n'y sont
pas installées, la monnaie électronique par le mobile money est
donc d'un grand appui aux ces personnes ne pouvant pas accéder aux
services banquiers
En
plus, le mobile money serait un moyen sécurisant d'épargne et de
transmission d'argent pouvant tant peu suppléer aux services rendus par
des banques. Ainsi le mobile money pourrait apporter des solutions aux lacunes
de la banque pour cette catégorie de gens.
La confiance et la
crédibilité attachées aux réseaux cellulaires par
ses usagers sont sans contredit. De par cette confiance, la monnaie
électronique par le mobile money serait accepté par les
utilisateurs de la téléphonie mobile comme moyen sûr de
conserver son argent pour la réalisation des projets et de surcroit sa
sécurité dans la logique où quand bien même le
téléphone est volé, un mécanisme de
sécurité par le code PIN préserve en toute
sécurité l'épargne jusqu'au jour où la carte SIM
sera renouvelée.
0.4.
CHOIX ET INTERET DU SUJET
En choisissant ce sujet qui se
veut technique et pédagogique, nous avons voulu amener les gens à
connaitre qu'en dépit des multiples contraintes qui rendent
l'inaccessibilité de certaines couches sociales à faire recours
à la banque, la téléphonie mobile par le mobile money
serait porteuse d'une liesse d'espoir quant à leur épargne, le
transfert et la sécurité de leur argent.
0.5.
DELIMITATION DU TRAVAIL
La
matière abordée lors de notre enquête a
révélé que les répondants étaient à
perte de vue des données des réponses exactes et claires, quant
aux différentes opérations assurées au courant de cette
période. Ainsi nous avons délimité notre période
d'étude dans l'espace de 3 mois.
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