Le processus de formation de la culture strategique camerounaise: Analyse du role des écoles militaires( Télécharger le fichier original )par Aicha PEMBOURA Université Yaounde 2(Soa) - Cameroun - Diplome d`etudes approfondies - Master2 en science politique 2005 |
FACULTY OF JURIDICAL AND POLITICAL SCIENCES
DEPARTMENT OF POLITICAL SCIENCE UNIVERSITE DE YAOUNDE II-SOA FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES ET POLITIQUES DEPARTEMENT DE SCIENCE POLITIQUE LE PROCESSUS DE FORMATION DE LA CULTURE STRATEGIQUE CAMEROUNAISE : ANALYSE DU ROLE DES ECOLES MILITAIRES Mémoire présenté et soutenu en vue de l'obtention partielle du Master II en Science Politique par : Aïcha PEMBOURA Maîtrise es Science Politique Avec la participation de Alain FOGUE TEDOM Docteur en Science Politique Assistant à l'Université de Yaoundé II Sous la direction de : Luc SINDJOUN Agrégé de Science Politique Professeur des Universités Année académique 2005-2006 DEDICACE Je dédie ce Mémoire à mes parents qui me sont particulièrement chers : Monsieur Njifotié Issa, Madame Ndassah Adija, Madame Loumngam Alima. Puissent-ils trouver en ce modeste travail, le début de ma récompense à leurs multiples sacrifices. Un certain nombre de personnes trouveront ici l'expression de mes remerciements les plus sincères. Il s'agit : de mon directeur, le Professeur Luc Sindjoun dont la disponibilité, la patience et le suivi ont été capitaux pour l'aboutissement de nos efforts. Du Docteur Alain Fogué Tedom pour ses précieux conseils et sa disponibilité. De tous les enseignants du département de science politique de l'Université de Yaoundé II pour cette année durant laquelle ils ont dispensé des cours, conseils, critiques et autres orientations. De ma famille toute entière, mes frères et soeurs en particulier pour leur soutien moral et affectif. Du Général Ngambou Esaie Du Colonel Tetmoun André ; Du Lieutenant-colonel Beyegué Guy pour sa collaboration Du Capitaine de frégate J.George. Njofang ; Du Commandant Christian Mabaly ; Du Commandant Nzameyo Richard ; Du Commandant Mekouabouth Mesmir ; Du Lieutenant Pierre Célestin Yigi ; Du Lieutenant Mevono ; Du Lieutenant Ndzeng Mbida ; Du Lieutenant Bateng Houba Liliane ; De Monsieur Mpégna ; à tous, j'adresse ma profonde gratitude, pour leur disponibilité et leur aide. De Monsieur Oyono Jean Bosco pour ses conseils De Monsieur Mama Chandini pour son soutien constant. De tous mes amis, plus particulièrement ceux qui m'ont aidé et soutenu au cours de l'élaboration de ce travail. Des remerciements particuliers à mon Papa qui n'a cessé de m'encourager. BEMS : Brevet d'Etudes Militaires Supérieures BSFIFC : Bureau du Suivi de la Formation Initiale et de la Formation Continue CCF : Centre Culturel Français CEEAC : communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale CEM : Certificat d'Etat-Major CIJ : Cour Internationale de Justice COMECII : Commandement des Ecoles et Centres d'Instruction Interarmées CSID : Cours Supérieur Interarmées de Défense DCMD : Direction de la Coopération Militaire et de Défense DEM : Diplôme d'Etat-Major DEUG : Diplôme d'Etude Universitaire Générale DOT : Défense Opérationnelle du Territoire DPI : Division de la Programmation Initiale DRH : Direction des Ressources Humaines EEM : Ecole d'Etat-Major EGRI : Etude Générale et Relations Internationales EMIA : Ecole Militaire Interarmées EMIAC : Ecole Militaire Interarmées du Cameroun ENSPP : Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Paris ENVR : Ecole Nationale à Vocation Régionale FAC : Forces Armées Camerounaises FCFA : Franc de la Communauté Financière Africaine GCA : Général de Corps d'Armée MINDEF : Ministère de la Défense ONU : Organisation des Nations Unies OUA : Organisation de l'Unité Africaine RECAMP : Renforcement des Capacités Africaines de Maintien de la Paix SOPECAM : Société de Presse et d'Edition du Cameroun UPC : Union des Populations du Cameroun RESUME Erreur ! Signet non défini. INTRODUCTION GENERALE.............................................................................................1 II- QUELQUES ECLAIRCISSEMENTS CONCEPTUELS 2 III-REVUE DE LA LITTERATURE 10 VII-TECHNIQUES DE RECHERCHE 14 CHAPITRE 1: LA DIALECTIQUE DE L'EXTRAVERSION ET DE L'INTROVERSION DANS LA FORMATION DES OFFICIERS CAMEROUNAIS.......................................................................................16 SECTION I : LA FRANCE ET LA CHINE , PRINCIPAUX PARTENAIRES DU CAMEROUN DANS LA FORMATION DES OFFICIERS 17 PARAGRAPHE 1 : LA DIMENSION VERTICALE DES RANGS ET DU COMMANDEMENT , LA PREDOMINANCE D'UNE FORMATION CAMEROUNAISE 18 A-GENDARMERIE NATIONALE ET ARMEE DE TERRE ,LE PRIMAT DE LA FORMATION INITIALE LOCALE 19 B-L'ARMEE DE L'AIR ET LA MARINE , LE PRECIEUX CONCOURS DE LA COOPERATION 22 PARAGRAPHE 2 : LA DIMENSION HORIZONTALE DE LA SPECIALISATION PAR ARMEE ET LA DIMENSION SPATIALE, LA PREPONDERANCE D'UNE FORMATION FRANÇAISE. 25 A-LA DIMENSION HORIZONTALE DE LA SPECIALISATION PAR ARMEE , LA RELATIVE HEGEMONIE DE LA FRANCE 25 B-LA DIMENSION SPATIALE , LA NECESSITE D'UNE FORMATION POINTUE 26 SECTION II: L'ILLUSTRATION PAR DES OFFICIERS DE LA PREEMINENCE ET DE LA DIVERSITE DES FILIERES DE FORMATION.........................................................................................27 PARAGRAPHE 1 : LA VARIETE ET LA PRIMAUTE DES FILIERES DE FORMATION DES OFFICIERS CAMEROUNAIS 28 A-LA PREEMINENCE DE L'EMIAC DANS LA FORMATION INITIALE DES OFFICIERS CAMEROUNAIS 28 B-LA FORMATION DE BASE DES OFFICIERS CAMEROUNAIS A L'ETRANGER , LA PREPONDERANCE DE L'ECOLE FRANÇAISE 29 PARAGRAPHE 2 : LE RAPPORT ENTRE LA FORMATION ET LA CARRIERE DU MILITAIRE AU CAMEROUN. 31 A-LES OFFICIERS FORMES AU CAMEROUN ET LEURS VIES MILITAIRES : L'IMPACT DE L'UNE SUR L'AUTRE 31 B-LA TRAJECTOIRE D'UN OFFICIER FORME A L'ETRANGER.....................32 CHAPITRE 2: LA SOCIALISATION PLURALISTE DES OFFICIERS PAR LES ECOLES DE FORMATION.........................................................................34 SECTION I : LA FORMATION INITIALE , UNE ETAPE DETERMINANTE DE LA FORMATION DU MILITAIRE 35 PARAGRAPHE1 : L'EMIAC ,LA PRINCIPALE ECOLE DE FORMATION INITIALE DES OFICIERS CAMEROUNAIS 35 A-UN ENSEIGNEMENT MILITAIRE NATIONALISTE, PACIFIQUE ET DEFENSIF 37 B- UN PROGRAMME D'ENSEIGNEMENT REFLETANT UNE CULTURE MILITAIRE BASEE SUR LES SPEFICITES NATIONALES 38 PARAGRAPHE 2 : LES ECOLES DE FORMATION INITIALES ETRANGERES, UN COMPLEMENT INDISPENSABLE POUR UNE FORMATION DE POINTE DES OFFICIERS CAMEROUNAIS 42 A-DES ENSEIGNEMENTS AU CONTENU QUASI-IDENTIQUE, MAIS DIVERSITE DANS LES MISSIONS ASSIGNEES AUX OFFICIERS 43 B- DES PROGRAMMES D'ENSEIGNEMENT MILITAIRE MODERNE : VECTEURS DE TRANSMISSION DES MODELES CULTURELLES AUTRES. 45 SECTION II : L'ENSEIGNEMENT MILITAIRE SUPERIEUR , UN ATOUT INDISPENSABLE A LA CULTURE MILITAIRE CAMEROUNAISE 48 PARAGRAPHE I : LES ECOLES D'ENSEIGNEMENT MILITAIRE SUPERIEUR AU CAMEROUN , DES ECOLES DE METHODE, DE PROCEDURE ET DE TECHNIQUES 48 A-L'ECOLE D'ETAT-MAJOR DU CAMEROUN , LA GRANDE ECOLE DE COMMANDEMENT 49 B-LE COURS SUPERIEUR INTERARMEES DE DEFENSE, UNE ECOLE DE STRATEGIE AU SERVICE DE LA PAIX 51 PARAGRAPHE II : LES ECOLES D'ENSEIGNEMENT MILITAIRE SUPERIEUR A L'ETRANGER , LIEUX DE FORMATION MILITAIRE DE HAUT NIVEAU 54 A : LE COLLEGE INTERARMEES DE DEFENSE DE FRANCE ET LA DEFENSE AND STRATEGY INSTITUTE DE CHINE 54 B : LE REFLET DES CULTURES MILITAIRES FRANÇAISE ET CHINOISE DANS LES PROGRAMMES D'ENSEIGNEMENT 55 CHAPITRE 3: LA POROSITE DE LA CULTURE MILITAIRE CAMEROUNAISE..57 SECTION I : L'APPORT EXTERIEUR DES CULTURES MILITAIRES DISTINCTES 58 PARAGRAPHE I : LA COOPERATION MILITAIRE FRANCO-CAMEROUNAISE , UN PARTENARIAT AU SERVICE DES DEUX ETATS 59 A-UNE FORMATION D'ELITES ET D'EXPERTS "A LA FRANCAISE"...............59 B-UNE FORMATION MILITAIRE POINTUE BASEE SUR L'AMELIORATION DES CAPACITES OPERATIONNELLES DES FORCES DE DEFENSE DU CAMEROUN ET DE SON RAYONNEMENT DANS LE MONDE 61 PARAGRAPHE II : LES COOPERATIONS AVEC LE MAROC, LA GRECE ET LA CHINE : DES PARTENARIATS POUR UNE DIVERSIFICATION DE LA COOPERATION EN MATIERE MILITAIRE 63 A-LA CHINE ET LE MAROC , PARTENAIRES DU CAMEROUN EN MATIERE DE COOPERATION MILITAIRE 64 B-LE PARTENARIAT GRECO-CAMEROUNAIS : UN PARTENARIAT AUX BENEFICES MUTUELS 64 SECTION II : LA CULTURE MILITAIRE CAMEROUNAISE , UNE CULTURE MILITAIRE POREUSE 65 PARAGRAPHE I : l'INOPERATIONNALITE RELATIVE DE LA TERRITORIALISATION DE LA CULTURE MILITAIRE AU CAMEROUN 65 A-LA FLUIDITE DE LA DEMARCATION ENTRE L'INTERNE ET L'EXTERNE EN MATIERE MILITAIRE 65 B-LA CULTURE MILITAIRE CAMEROUNAISE , UNE CULTURE OUVERTE A L'EVOLUTION DU MONDE 66 PARAGRAPHE II : UNE CULTURE MILITAIRE CAMEROUNAISE COMME PRODUIT DES INTERACTIONS SOCIALES 67 A-L'ENVIRONNEMENT SOCIAL COMME FACTEUR STRUCTURANT DE LA CULTURE MILITAIRE DU CAMEROUN 67 B-LA CONSTRUCTION SOCIALE DE LA CULTURE MILITAIRE CAMEROUNAISE COMME CONSEQUENCE DE SA POROSITE 68 PROTOCOLE DE RECHERCHE........................................................................................76 ANNEXES:...............................................................................................78 RESUMECe mémoire est fondé sur la problématique de l'existence au Cameroun d'une culture stratégique. L'existence de ladite culture dans une société donnée est déterminée par un certain nombre d'éléments au rang desquels la culture militaire. Dans ce contexte, notre travail est bâti autour de l'hypothèse selon laquelle la porosité de la culture militaire camerounaise prédispose à la formation d'une culture stratégique hybride. Le constructivisme structuraliste dans cette perspective permet de démontrer que l'identité de l'Etat camerounais sur la scène internationale émerge des interactions avec différents environnements sociaux. Dès lors que le processus de socialisation scolaire des officiers camerounais est marqué par une pluralité d'écoles ne partageant pas la même culture militaire, il en découle une porosité de la culture militaire au Cameroun. |
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