Le risque pays dans le secteur bancaire( Télécharger le fichier original )par Mikael Lévy Ipag Paris - Master 1 2009 |
SYNTHÈSEM'intéresser au risque pays, relevait au début plus de l'attrait personnel que d'un sujet auquel je me prédestinais. Face à l'étendue et aux différentes utilisations de cette notion, j'ai découvert que le risque n'était pas un simple terme pour désigner un thème associé aux crises politiques, économiques, sécuritaires d'une nation. L'attrait personnel, m'est venu du fait de mon projet professionnel, m'expatrier, si pour une raison quelconque je ne pouvais je souhaite travailler à l'international. Étudier par conséquent le risque s'est révélé très formateur sur les risques inhérents à toute entreprise commerciale à l'étranger. Après avoir établi mes recherches autour de livres et d'articles universitaires, j'ai pu grâce aux moteurs de recherches propres à la bibliothèque (Bibliothèque Nationale de France) choisir une liste d'auteurs compétents sur le sujet. En traversant leurs ouvrages, j'ai pu relier les sujets relatifs à la gestion du risque souverain pour la conception du risque pays. Découvrir tous les risques qui sont les fondements du risque pays, m'a permis de m'instruire car mes connaissances en macroéconomie n'étaient pas aussi complètes que je le pensais. Suite à cela, j'ai pu comprendre les mécanismes appréhendés par les risques cités pour aboutir à celui de risque pays. La macroéconomie est si fertile en exemples actuellement que mes recherches ont été facilitées par la presse quotidienne qui faisait référence à de nombreuses personnalités spécialistes dans des sujets. Les ouvrages qu'ils ont publiés m'ont été d'une grande utilité parce que des mécanismes obscurs tels que le « fait du prince » me posait problèmes, cependant cette notion est fondamentale pour évaluer le risque politique. La volonté de payer d'un État est bien plus compliqué car en en considérant que le coté humain, les pays souhaitent avant tout sonner l'alarme en se mettant en « faillite » volontaire. Cet acte me semblait illogique aux premiers abords mais les différents cas que j'ai pu consulter m'ont permis de comprendre que les agissements d'un gouvernement ne sont pas toujours synonymes d'un évolution favorable de la situation. La COFACE, par son savoir faire en matière d'assurance crédit à l'exportation, m'a fourni une aide indispensable pour percevoir l'intégralité des risques qui forment le risque pays. En sus de ces informations, les publications annuelles sur les différents et les notations attribués sont une mine d'information très riche pour établir l'historique d'un pays en matière de relation commerciale. Suite à cela, les recherches s'atténuèrent pour laisser place à la rédaction des parties qui sont apparues naturellement parce que la gestion du risque pays dans le secteur bancaire, implique des éléments découlant de la notion. Exposer la multitude de formes que prend un investissement à l'étranger s'avère bien plus compliqués car en fonction de chaque type d'entreprise et de chaque régime politique envers les étrangers un type de financement existe. Il a fallu élaguer les types d'investissements pour les regrouper sous la forme de modèles fréquemment utilisés. Les moyens de paiement fonctionnent sous le même principe, il m'a fallu donc encore une limiter les investissements à ceux le plus utilisés dans le monde actuellement. La notion de risque pays est composé de deux termes qui se rapportent à une multitude d'éléments. Le risque, cette incertitude que l'on définit avec l'aide de probabilités. Mais le risque est important à considérer parce que l'effet de contamination est le danger que le risque prévient en apparaissant. Travailler sur ce type de sujet, a été très formateur, car des certains signes indiquent l'arrivée d'éléments sont plus ou moins importantes. Les agences de notation considèrent bien ce rôle en étudiant toutes les informations issues d'un pays. De plus, le risque fait aussi référence à des problèmes d'asymétrie d'information et d'opacité ce qui n'autorise une considération totale du risque. Le risque est souvient lié à un mode de gouvernance. La gouvernance s'applique aussi bien aux pays mais surtout aux entreprises, cependant le management d'une institution financière telle que celle d'un ministère n'est pas sans conséquence. En définitive, le terme pays va toucher tout ce qui se rapporter au débiteur souverain, sujet extrêmement complexe car chaque pays malgré son tissu entrepreneurial et son régime ne gère de la même manière son économie. Le système juridique et réglementaire mène aussi la politique du pays comme son passé l'a construit. La culture joue également le même rôle parce que la réaction face des situations diffère en fonction de la perception de la population. Il y va de même pour les valeurs. De plus, les caractéristiques géographiques ne peuvent pas non plus accorder des réactions similaires. Les distances jouent un rôle prédominant dans les conditions d'évaluation d'un risque. En ce qui concerne, les difficultés rencontrées se sont surtout posées pour les explications des problèmes économiques. Les connaissances requises pour intégrer parfaitement les crises ou exemples ne me sont pas parues accessibles mais avec une volonté plus personnelle que scolaire d'appréhender les articles m'a permis de réaliser que des points similaires se retrouvaient dans des cas. En l'occurrence, la confiance établie dans un gouvernement représente autant de valeur voire plus que les apports financiers espérés pour rétablir des situations de crise. Table des matières Sommaire I. / Comment se construit le risque pays ? 5 a)Les différentes composantes du risque (pays) bancaire : 5 b)Définition des composantes du risque pays : 6 c)Acteurs du risque pays et leurs rôles 9 d)Structure des cellules risque pays dans les établissements bancaires : 9 II. / Comment se prémunissent les banques contres les risque pays ? 9 b)Les utilisateurs du risque pays : 10 c)Les méthodes et procédures internes pour gérer l'exposition au risque de change 11 d)Quand L'État prouve sa bonne foi 12 e)Matérialisation du risque 12 III. / Les risque pays : Outils stratégiques pour l'accompagnement des entreprises à l'étranger. 18 a)Comment faut-il s'implanter ? 18 b)L'investissement Direct à l'étranger (IDE) : 18 a) Intégration et prise en compte du risque pays dans les frais bancaires 20 b)/ Banque : conseiller, garant et partenaire des entreprises en contact avec le risque pays : 20 c)La Coface et ses équivalents à l'étranger 24 V. / Exemples concrets : les croyances du marché 26 |
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