III. / Les risque pays :
Outils stratégiques pour l'accompagnement des entreprises à
l'étranger.
Les entreprises spécialisées dans le commerce
international, justifient quotidiennement l'utilité du risque pays.
a) Comment faut-il s'implanter ?
Le projet envisagé ou en cours est il payé
à hauteur de son risque ?
On peut imaginer des opérations dans n'importe quel
pays y compris les plus risqués à la seule condition que la prise
de risque y soit justement rémunérée. Le risque pays
à cette fonction : comparer le risque et le rendement
Ø À quels types de risques l'investisseur
va-t-il être confronté ?
Pour répondre, il faut se projeter dans l'avenir et
construire des scénarii qui sont autant de futurs possibles pour un
pays. Celle-ci va permettre à l'investisseur ou au banquier d'avoir une
idée plus précise de son éventail de pertes ou de gains
maximums.
Quand on aborde le risque pays, il faut intégrer la
notion de risque de crise car c'est cela en premier lieu que l'individu essaie
de se prémunir lorsqu'il va être en contact avec le risque pays.
On constate actuellement que les enveloppes attribuées pour un pays ne
couvrent plus globalement, le marché évoluant les produits
financiers couvrant du risque se complexifient et nul n'a la prétention
de connaitre la totalité des produits disponibles sur le marché.
Ce fait résulte du changement incessant des besoins de protection contre
les risques économique des projets.
Les flux (de capitaux et financiers) fournissent des
informations riches qui ne touchent pas seulement des données comptables
mais aussi géopolitiques.
b) L'investissement Direct à
l'étranger (IDE) :
L'IDE se définit comme la prise de participation d'un
investisseur étranger dans le capital d'une entreprise ou la
création d'une entreprise ex nihilo. Les pays émergents utilisent
beaucoup ce moyen de financement en continuelle augmentation. Ce moyen de
financement concerne les entreprises et non pas les états qui
fonctionnent différemment via le financement bilatéral. L'IDE se
décompose de deux manières soit par l'ouverture de capital soit
par la création d'entreprise. Cet investissement doit être
perçu comme le transfert du pouvoir décisionnel vers
l'acquéreur àTransfert de
propriété
Les prêteurs publics dans le passé ont
été considérés comme des modèles dans le
risque pays car il possédait un monopole non négligeable sur les
IDE.
Trois facteurs déterminent l'exposition au risque pays
de l'investissement à l'étranger :
- la dimension stratégique de l'IDE
- la pouvoir de négociation des entreprises
étrangères
- les relations des entreprises étrangères avec
le pays hôte.
La dimension stratégique de l'investissement
dépend de la taille de la filiale et du secteur industriel
d'appartenance. Plusieurs études ont montré que la taille est
synonyme de grande visibilité et, donc accroit le risque politique. Par
ailleurs, certaines industries sont plus vulnérables au risque politique
que d'autres. Il s'agit des entreprises minières et
pétrolières, des banques, des compagnies d'assurance et des
compagnies spécialisées dans l'immobilier.
Le pouvoir de négociation des entreprises dépend
de deux variables. La première, le degré de complexité des
filiales étrangères et la seconde de la firme
étrangère avec le pays d'accueil tourne autour de la contribution
nette de la firme à l'économie du pays. Si l'investisseur
étranger apporte des devises, crée de nouveaux emplois, participe
au développement régional par transfert de technologie et
formation au management, il augmente son pouvoir de négociation et
réduit son exposition. Les relations des entreprises avec les
autorités locales peuvent être une source de difficulté. Le
comportement des autorités des pays concernés sera probablement
différent selon que l'investisseur étranger est un nouvel entrant
ou qu'il a été actif fans le pays depuis plusieurs
années.
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