d) Les leçons de l'Islande
Il ya des leçons importantes à tirer des plus
récents développements dans l'effondrement du système
bancaire islandais pour les états émergents à travers
l'Europe et par conséquent pour les marchés émergents. Ils
n'ont pas tous une lecture agréable et ils seront intégrés
dans nos observations sur l'ensemble de la région.
Les ratings crédit ne reflètent pas
toujours les risques pays
Moody's a été de loin l'agence la plus optimiste
sur l'Islande, et a même évalué à Aaa jusqu'en Mai.
Fitch qui jusqu'à fin Septembre notait le pays en A-, maintenant sa note
s'approche du non investment grade à BBB-. Le journal
spécialisé tel que Emerging Markets Monitor avait
anticipé la diminution de la note islandaise dans la catégorie
BBB, mais maintenant penser que à mois d'une notation investment grade
est une possibilité avant que la crise actuelle soit passée.
Cette éventualité soutient l'avis que le gouvernement soit
limité à court terme des charges d'amortissement et des charges
d'intérêt. L'agence Fitch a été informé par
la banque centrale d'Islande que 600 millions de dollars avait
été prévu pour couvrir au cours des prochains moins les
titres commerciaux venant à échéance. Tandis que le
service de la dette sur la dette souveraine en 2009 s'élève
seulement à 215 millions de dollars. Il apparait certainement que les
agences de ratings étaient une fois de plus trop lentes. Elles n'ont pas
réussi à capturer la vraie taille des asymétries de
l'économie locale. L'ampleur de la pression baissière sur les
ratings dépendra de combien le gouvernement assumera la dette du secteur
bancaire. Tout cela revient à nous poser une question si les ratings
souverains de pays d'Europe centrale et orientale qui ont des comptes courants
négatifs et l'importance des dettes correspondent aux schémas de
risque qui sont évolution rapide. La Roumanie, la Bulgarie, l'Ukraine
and les baltiques nous viennent à l'esprit.
Le FMI revient sur ses pas, Les rapports de la fin du FMI
avaient été grandement exagérés. Pendant les
années florissantes de la bulle des actifs des marchés
émergents, il y avait peu de raison pour que la plupart des
gouvernements emprunte au FMI ou même écouter ses conseils
politiques. Est-ce que tout ça est train de changer ? Une mission
du FMI était en Islande et le gouvernement a laissé entendre
qu'il pouvait non seulement ouvrir des discussions mais également
demander un prêt pour démarrer. Cela montre le rôle du FMI
à aider les économies en transition des années vertueuses
dans lesquelles le crédit était bas et facilement disponible
à des environnements financiers plus difficiles.. Cela ne sera pas
nécessairement vu comme un pas en arrière mais plutôt comme
une opportunité d'évaluer à nouveau le modèle
économique à suivre. Les mouvements de reculs vers les FMI
peuvent également être perçus comme le reflet du
comportement des marchés pendant les bons moments ce qui pourra plus
durer. L'alternative, bien sur est de trouver d'autres créanciers.
L'Islande semble avoir eu un peu de joie à persuader les états de
l'UE u soutien de son secteur bancaire. Un partenaire enthousiaste, la Russie,
qui possède un montant important d'investissement dans les capitaux des
institutions financières du pays. Un accord de 4 milliards d'euros est
en pourparler mais le nombre de tels accords parait très limité,
en partie à cause des riches pays pétroliers qui sont toujours
remplis de cash, ont maintenant leurs propres problèmes
économiques en perspectives, et devront surement faire à des
baisses des prix du pétrole.
La monnaie indexée n'est pas une réponse ;
L'Islande a acquis l'honneur douteux d'avoir l'une des plus brèves
monnaies à parité.
La tentative de fixer le cours de la couronne à 175
pour un euro, ce qui équivalait à un taux de change de 131
couronnes pour un euro, dura en tout et pour tout deux jours, avec l'ensemble
des liquidités, mais la disparition de la monnaie d'échange et un
change à l'étranger de 255 couronnes pour un euro, soit 94% en
dessous de la parité selon quelques rapports. Cette débâcle
a démontré que les autorités islandaises n'avaient pas
tirés les bonnes leçons de la crise économique. Comme les
syndicats réclamaient l'adhésion rapide à l'UE and
à la zone euro pour fournir une protection contre la volatilité,
le gouvernement manqua ce simple fait : que la crise actuelle n'est pas
causée par la volatilité de la monnaie mais que la
volatilité de la monnaie est une des conséquences de la crise
actuelle. Pour bien indexer une monnaie à celle d'une partenaire
commercial majeur, des asymétries au sein de l'économie locale
doivent être rétablies et les deux cycles économiques
auraient besoin de se synchroniser. L'essentiel afin d'assurer les
bénéfices d'une monnaie indexée sont ressenties par
l'économie islandaise, le gouvernement pourrait résoudre tous les
problèmes économiques uniquement en indexant sa monnaie. Ce point
est extrêmement important pour beaucoup d'économies
émergentes.
Le risque de défaut accompagnera probablement les
nationalisations et OPA. L'Islande a pris le contrôle des trois
principales banques nationales. Le plan actuel suivi par le gouvernement semble
impliquer la vente d'actifs étrangers rapidement pour tenter de
relâcher des capitaux étrangers qui seront ensuite
rapatriés. Cela permettra d'atténuer les tensions sur les comptes
extérieurs du pays ainsi que de la monnaie. En revanche, David Oddson,
le directeur de la banque centrale, a souligné en public « que
la population islandaise n'ait pas à assumer la responsabilité de
la dette privée ». A ce sujet, Oddson érigea de
nouvelles lois qui permettaient d'agir directement sur les banques, de faire
appliquer les fusions et aussi obliger les banques qui étaient en
banqueroute. En d'autres termes, cela signifie que les dépositaires
seront protégés et que l'État par une nationalisation
honorerait toutes les obligations de la dette n'est pas à
prévoir. En fait, avec des dettes extérieures de plusieurs fois
la taille de l'économie locale, il ya peu de chance que le gouvernement
soit capable de réagir sans paralyser l'économie pour les
années à venir.
En effet, alors que les économies du G7 peuvent
soutenir un grand nombre de leurs institutions financières en raison de
leur plus grosse taille de leurs économies nationales et de leurs bases
d'impositions, il n'en est pas de même pour l'Islande ainsi que pour de
nombreuses économies de marchés émergents.
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