Rôle du capital social dans l'appropriation par la communauté d'un projet de développement rural à l'extrême-nord (Cameroun).( Télécharger le fichier original )par Laurent Parfait NDENGUE Université Catholique d'Afrique Centrale - M.Sc en Développement et Managemrnt des Projets 2011 |
LISTE DES TABLEAUXTableau 1 : Répartition des enquêtés par village et regroupement social 3 Tableau 2 : Répartition de faune sauvage de Wazzang-Kalliao 28 Tableau 3 : Evolution des surfaces aménagées et des fosses compostières. 66
LISTE DES FIGURESFigure 1 : Localisation de l'arrondissement de Meri 3 Figure 2 : Répartition de la population de Wazzang-Kalliao selon l'âge et le sexe. 30 Figure 3 : Evolution des groupes de producteurs de Wazzang-Kalliao entre 2005-2010. 50 Figure 4 : Perception de la communauté par les populations 63 Figure 5: Niveau du lien social dans les villages. 71 Figure 6 : Niveau de confiance des populations sur les décisions d'entreprises. 73
LISTE DES PHOTOSPhoto 1: Paysage marginal typique dans la communauté de Wazzang-Kalliao 38 Photo 2a : Puits en cours de fonçage à Douroum ; Photo 2b : Bief-radier réalisé à Watergas 53 Photo 3 : Reboisement à l'E.P de dans le site de Mémé 55 Photo 4a : Réflexion en groupe lors d'une formation du Comité local de Mokolo-Mboua ; 59 Photo 4b : Participants à une formation du Comité local de Salak 59
RESUMEL'appropriation d'un projet de développement par les communautés est un défi réel pour toute société. C'est d'autant plus important pour le secteur rural camerounais en proie aux conditions peu favorables et à l'insuffisance de ressources. Ce processus concerne surtout les populations qui sont au centre de la politique de développement rural. Cette recherche démontre le rôle du capital social dans l'appropriation du Projet de Lutte Intégrée contre la Désertification (PLID), par les communautés du district paroissial de Wazzang-Kalliao dans la région de l'extrême-nord au Cameroun. Une étude qualitative et quantitative, basée sur des entrevues et des questionnaires, avec les acteurs du projet a fait ressortir quatre conclusions : 1) La communauté rurale de Wazzang-Kalliao, dont les conditions de vie des populations sont rudes détient un capital social viable, mais celui-ci est menacé par l'exode rural des personnes actives. 2) Le capital social est en deux temps, dans un réseau formel et dans un réseau informel. Cependant, la participation sociale dans les réseaux formels est très faible et la plupart des activités se déroulent dans les réseaux informels. Dans ces réseaux informels, la population dépend de ses liens d'attachement, comme la famille et les amis, pour de l'aide dans les activités de développement, l'accès aux ressources et appuis divers. 3) Pour augmenter leur niveau d'appropriation des projets de développement rural, les populations doivent davantage s'entraider même si la demande importante sur la solidarité des personnes peut détruire le capital social. Par ailleurs, le niveau de confiance élevé dans la communauté a favorisé l'implication des populations aux activités du projet. Ceci a limité les principes de sélection et de détournement. 4) Le capital social peut jouer un rôle décisif pour la reconstruction d'identités locales et le retour de la confiance dans les communautés rurales camerounaises dont les institutions de développement sont tombées en ruine. A cet effet une politique publique qui reflète les besoins de tous les membres de la communauté doit être construite. Cela ne serait possible que s'il existe une société civile parmi les ruraux. Les recherches futures pourraient donc aborder la notion de construction de la société civile en milieu rural. Mots clés : capital social, projet, développement rural, appropriation, communauté, réseaux sociaux, confiance, lutte contre la désertification, district paroissial, Wazzang-Kalliao, région de l'extrême-nord. |
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