La dialectique " INDIVIDU - SOCIETE " et sa rationalisation dans l'universel concret chez Eric Weilpar Emmanuel Lenge Université Saint Pierre Canisius - Grade de bachelier en Philosophie 2005 |
Annexe : BREVE PRESENTATION DE LAUTEUR.La personne. Eric Weil est un philosophe Français d'origine allemande, il est né à Parchim (Mecklemburg) en 1904, il a commencé par faire des études de médecine à Berlin et Hambourg mais il a dû s'exiler en France devant la menace du nazisme,. Sa première thèse de philosophie est un travail sur Pomponazzi et fut dirigée par Cassirer en 1928. En 1938, il est mobilisé en France sous le nom d'Henri Dubois. Après la guerre, il soutient sa deuxième thèse avec pour titre : Logique de la philosophie. Il meurt le 1er février 1977 L'oeuvre. Il a écrit plusieurs ouvrages de grande valeur dont : Philosophie Politique (1956) Philosophie morale (1961) Problèmes kantiens (1963) Deux volumes d'Essais et conférences (1970-1976) Hegel et L'Etat (1980) Dans Hegel et l'Etat, Weil démontre que Hegel n'était pas ce philosophe officiel du nazisme qu'on a cru voir en lui mais celui qui a élaboré le concept de l'Etat moderne par la formulation de l'articulation des diverses sphères du politique. Ces sphères comprennent aussi bien la vie privée de la personne, le droit, la morale vivante, la famille, l'économie que la politique elle-même qui est la forme de l'universalisation de tous les problèmes particuliers à travers le parlement, le gouvernement et l'administration. La Philosophie morale de Weil est quant à elle une réflexion sur les morales concrètes. En effet l'homme découvre progressivement que toutes les morales sont insérées dans l'historicité. Les valeurs ne sont pas les même partout et aucune morale particulière ne peut prétendre à une supériorité sur les autres. Cette affirmation conduit à une perte de la certitude et engage dans la réflexion, cette réflexion est en fait la recherche d'un fondement universel de la morale. La morale universelle n'est plus concrète mais devient une morale formelle. Notre travail se base essentiellement sur la Philosophie politique, mais plusieurs thèmes évoqués dans Hegel et l'Etat ou la Philosophie morale sont abordés également dans la Philosophie politique. BIBLIOGRAPHIEA. OUVRAGES D'ERIC WEILWEIL E., Philosophie Politique, Librairie philosophique, Paris, J. Vrin , 4è éd., 1984. WEIL E., Philosophie Morale, Librairie philosophique, Paris, J. Vrin, 1961 WEIL E., Essais et conférences, tome second, Paris, Plon, 1971, B. OUVRAGES DES AUTRES AUTEURS TEILLHARD DE CHARDIN, Le Phénomène Humain, Paris, Ed. du Seuil, 1955, 347p MACHIAVEL, Le prince (De principatibus) Traduit par Jacques Gohor, Le livre de poche classique 879, Paris, 1962 EBOUSSI BOULAGA, Fabien, A contretemps. L'enjeu de Dieu en Afrique, Paris, Karthala, 1991, HOBBES Thomas, Le Léviathan : traité de la matière, de la forme et du pouvoir de la république ecclésiastique et civile. Introduction, traduction et notes de Fr. Fricaud, Sirey 1971,1976. HEIDEGGER Martin, Essais et Conférences, Paris, éd. Gallimard, 1958. DE SAINT EXUPERY Antoine, Citadelle, Paris, ed. Gallimard, 1948. NOVAK Michael, Une éthique économique, les valeurs de l'économie de marché, Traduit de l'américain par Bernard Dick, Paris, Cerf, 1982. C. ARTICLES JANY- CATRICE Florence, « Du plus avoir au mieux être, vers de nouveaux indicateurs de richesse », in Congo Afrique, n 401, janvier 2006 GUIBAL Francis, « Eric Weil et nous. Une philosophie à l'épreuve de la réalité », in Archives de Philosophie. Recherche et Documentation, Tome 68, cahiers 1 pp. 34-35, printemps 2005 CAILLOIS Roland, « Eric Weil et la politique d'Aristote », in Cahier Eric Weil, Eric Weil et la pensée antique. Lille, Collection UL3, 1989 DECLOUX Simon, « La Philosophie politique d' Eric Weil », in Nouvelle Revue de Théologie, 2, Février 1964 KIRSCHER Gilbert, « Weil Eric », in Dictionnaire des philosophes, T. II, sous la direction de Denis HUISMAN, Paris, P.U.F.,1993,pp. 2920-2926. Table des matières
LE BONHEUR EST LE PLUS GRAND BIEN DE L'HOMME. PROBLEMATIQUE. ERREUR ! SIGNET NON DÉFINI. CHAPITRE PREMIER : L' AVENEMENT DES SOCIETES MODERNES. 1.1. LA MORALE COMME FONDEMENT DE LA VIE EN COMMUNAUTÉ. 1.2. L'INDIVIDU MORAL PEUT IL SE RÉVOLTER ? 1.3. LE MOTEUR DE L'ACTION EN L'HOMME. 1.4. L'EDUCATION DE L'INDIVIDU DANS LA SOCIÉTÉ. 1.5. DE LA SOCIÉTÉ TRADITIONNELLE DE SUBSISTANCE À LA SOCIÉTÉ MODERNE DU TRAVAIL. CHAPITRE DEUXIEME : L'INDIVIDU ET LA SOCIETE. 2.1. LA SOCIÉTÉ MODERNE EST CALCULATRICE. 2.2. LA SOCIÉTÉ MODERNE EST MATÉRIALISTE. 2.3. LA SOCIÉTÉ MODERNE EST MÉCANISTE. 2.4. L'INDIVIDU DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE EST ESSENTIELLEMENT INSATISFAIT. 2.5. L'INDIVIDU INSATISFAIT ET DÉCHIRÉ SE POSE LUI-MÊME EN THÈME DE SA RÉFLEXION. CHAPITRE TROISIEME : L'ETAT OU L'UNIVERSEL CONCRET. 3.1. LE TELOS DE LA COMMUNAUTÉ DANS L'ETAT : LE BUT DE L'ETAT, C'EST L'ETAT LUI-MÊME. 3.2. NATURE DE LA LOI COMME FONDEMENT DE L'ETAT. 3.3. LE FONCTIONNEMENT DE L'ETAT ET LE RÔLE PRIMORDIAL DE L'ADMINISTRATION. 3.3.1. Les écueils à éviter par l'administration. 3.3.3. Vers un « Etat mondial » ? 3.3.4. La violence au niveau des Etats : le problème de la guerre. ANNEXE: BREVE PRESENTATION DE LAUTEUR. |
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