Identification des zones à risque de déficit de production fourragère par l'usage des images satellites dans la zone pastorale de la région de Tahoua( Télécharger le fichier original )par Saddi Ibrahim Université Abdou Moumouni de Niamey - Master géographie 0000 |
MES/R/I UNIVERSITE ABDOU MOUMOUNI DE NIAMEY Faculté des Lettres et Sciences Humaines Département de Géographie Milieux et Sociétés des Espaces Arides et Semi-arides : Aménagement-Développement
Identification des zones à risque de déficit de production fourragère par l'usage des images satellites dans la zone pastorale de la région de Tahoua Option : Aménagement et Gestion des Ressources Naturelles Mémoire de Master Directeur : Pr Moussa Moussa IBRAHIM Président : Pr Yamba BOUBACAR Présenté par : IBRAHIM Saddi Assesseur : Dr Faran Maiga OUMAROU Année académique 2013-20TABLE DES MATIERES CADRE THÉORIQUE ET METHODOLOGIQUE 7 1.1 Contexte et Justification 7 1. 3 Définition des concepts 11 1.6.2 Objectifs spécifiques 14 2.2 Approches théoriques et méthodologiques 15 2.2.1 Approche télédétection 15 2.2.2 Approche géographique de la gestion des risques de déficit 16 2.2.3 Recherche documentaire 17 2.2.4 Délimitation de la zone d'étude et cartographie 18 2.2.5 Estimation de la biomasse approche de la Direction du Développement Pastoral 18 2.2.6 Estimation de la biomasse approche Télédétection (traitement des images) 20 2.2.6.1 L'Indice de Végétation de la Différence Normalisée (NDVI) 20 2.2.6.2 La Productivité de matière sèche (DMP) 22 2.2.6.3 L'Indicateur de production de la végétation (VPI) 22 2.2.7 Technique et outils de collecte des données 23 1.12 Traitement et analyse des données 23 PRÉSENTATION DE LA ZONE D'ETUDE ET DES FACTEURS DE RISQUES 24 2.1 Localisation de la zone d'étude 24 2.2 Caractéristiques physiques 26 2.2.2 Les ressources en eau 27 2.3 Caractéristiques socio-économiques 28 2.3.2 Les activités économiques 28 2.3.5 Tourisme et artisanat 30 3. RESULTATS ET DISCUSSIONS 31 3.1.1 : Estimation de la biomasse approche DDP 31 3.1.1.1 Situation des pâturages par site d'observation au sol. 31 3.1.1.3 Production fourragère 34 3.1.1.4 La composition floristique des pâturages 34 3.1.1.5 Bilan fourrager de la zone 35 3.1.1.6 Les feux de brousse 35 3.1.1.7 Mouvement des animaux 36 3.1.2 ESTIMATION DE LA BIOMASSE APPROCHES TELEDETECTION 37 3.1.2.1 Analyse de l'évolution du front de végétation à travers le NDVI 37 3.1.2.2 Etat global de la végétation par l'usage du VPI campagne pastorale 2013. 40 3.1.2.3 Analyse de la production de la biomasse 2000 - 2013 à travers la DMP. 42 3.2 Piste de gestion du disponible fourrager 46
Table des figures Figure 1: Schéma de la méthodologie globale 16 Figure 2: Illustration du dispositif des placeaux 18 Figure 3: Localisation de la zone d'étude 25 Figure 4: Carte des isohyètes du Niger 1968 - 2000 26 Figure 5: Zones névralgiques aux feux de brousse: Source (DPNE), 2011. 36 Figure 6: Emergence de la végétation mois de Juin........................................................................39 Figure 7: Emergence de la végétation mois de Juillet.. 39 Figure 8: Emergence de la végétation mois d'Août............................................................39 Figure 9: Emergence de la végétation mois de Septembre. 39 Figure 10: Indice de la productivité de la végétation mois de Juillet 2013 41 Figure 11: Indice de la productivité de la végétation mois d'Août 2013. 41 Figure 12: Indice de la productivité de la végétation mois de Septembre 2013. 41 Figure 13: Carte de la production moyenne de la biomasse 2000-2013 43 Figure 14: Carte d'élévation zone pastorale de la région de Tahoua. 43 Figure 15: Répartition par zone de la production de la matière sèche. Erreur ! Signet non défini. Tableau 1: Rendement moyen par site d'observation au sol campagne 2013. 32 Tableau 2: Répartition par zone et par hectare de la production de la matière sèche. 44
Photo 1: Zone à production moyenne de la biomasse à Didiga. 33 Photo 2: Production faible de la biomasse sur le glacis à Kaou. 33 Photo 3 : Graminées au Sud -Est d'Ibeceten. 34
INTRODUCTIONPays sahélien situé au coeur de l'Afrique Occidentale, le Niger est dans son ensemble un territoire à vocation agro-sylvo-pastorale. Avec 177307707 habitants en 2012(INS, 2014), cette population est à 80,2% rurale (SDR 2003) avec comme principale activités l'agriculture et l'élevage. Ce dernier contribue pour 12% au PIB (SDR 2003). L'importance du sous-secteur fait de l'élevage un outil privilégié de lutte contre la pauvreté. Cependant les potentialités des ressources naturelles base de satisfaction des besoins fondamentaux de la population dans la zone pastorale connaissent une évolution régressive du fait des différentes contraintes notamment climatiques (PDC/Tchintabaraden 2010-2014). Malgré son importance économique, sociale et culturelle fondamentale, le pastoralisme reste une activité précaire. L'élevage est pratiqué par près de 87% de la population active soit en tant qu'activité principale, soit comme activité secondaire après l'agriculture (Revue du secteur de l'élevage au Niger Février 2010). Les éleveurs connaissent les circuits de transhumance. Ils ont également un système traditionnel d'information qui leur permet la gestion des ressources pastorales. Les ressources pastorales naturelles connaissent une grande variabilité à cause surtout des effets conjugués de plusieurs facteurs (sécheresses, déforestation, surpâturage, organisation défectueuse de l'occupation de l'espace pastoral, etc.). Ce sont ces facteurs qui expliquent en partie la dégradation rapide et continue dudit potentiel. Or, on sait que les populations rurales du Niger et particulièrement les groupes pastoraux sont tributaires des ressources naturelles pour satisfaire leurs besoins fondamentaux. Malgré un environnement naturel marqué par un régime climatique à pluviométrie faible, et une tendance à l'aridité, la zone pastorale de la région de Tahoua renferme un potentiel important de bétail. En milieu pastoral, le mode d'habitat dispersé donne l'impression d'unités de résidences parsemées dans un vaste espace sans aucune fluidité dans la communication. Or, à suivre de près les décisions des éleveurs relatives à la gestion du fourrage, on constate que les informations circulent. A cet effet les spécialistes ont le devoir de leur fournir des informations adaptées. C'est pourquoi il est nécessaire d'identifier les zones à risque de déficit de production fourragère. L'application de ce principe implique un effort continu de communication entre les différents usagers afin de faciliter l'accès aux ressources pastorales. C'est dans cette optique que chaque année un dispositif est mis en place par les services techniques pour le suivi et l'évaluation des ressources pastorale. Il offre des informations sur l'état de la biomasse, les sources d'abreuvement du cheptel, les mouvements et la concentration des animaux. Les procédés utilisés pour l'estimation de la biomasse par ces services techniques demandent assez de temps. C'est pourquoi la télédétection semble être la mieux indiquée pour le suivi de la biomasse dans la zone. En effet l'usage des images satellites permet d'apprécier l'état et la répartition spatiale des ressources fourragères dès avant l'arrêt des pluies, et les populations ont donc la possibilité d'envisager précocement les mesures à prendre pour limiter les risques d'éventuelle pénurie. Il est donc nécessaire de faire un suivi de la production fourragère par des produits d'information dérivés de l'imagerie spatiale pour le besoins de la population dans la zone. En effet la télédétection constitue un atout précieux pour la collecte l'analyse et la représentation des informations sur la disponibilité du fourrage. Chaque année, la prospection ou le renseignement pour la transhumance oblige les populations locales à rechercher explicitement des informations. Elle n'est pas une simple recherche de trajectoires, c'est en même temps la recherche de zones où le troupeau pourra séjourner durablement. Le présent travail s'articule autour de trois chapitres : · le premier chapitre présente le cadre théorique et comprend le contexte de l'étude, la revue de la littérature, la problématique, les hypothèses les objectifs, et l'approche méthodologique. · le second sur le milieu physique et humain. · enfin le troisième chapitre présente les résultats et discussion ayant permis de tirer la conclusion générale et de formuler des perspectives de recherche. |
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