La diplomatie camerounaise et la crise irakienne de 2003. Essai d'analyse historiquepar Didier BALIABA Université de Yaoundé I - Master en histoire des relations internationales 2018 |
A Ma mère, Brigitte, OUNGUEDOU BESSOUBE La réalisation de ce mémoire a bénéficié du concours de nombreuses personnes que je me dois absolument de remercier. Mes remerciements s'adressent d'abord à mon Directeur de recherche, le Professeur Jean KoufanMenkénéd'avoir accepté de diriger ce travail avec enthousiasme et disponibilité malgré ses engagements multiples. Ces remarques pertinentes et son soutien ont permis à mes initiatives parfois hasardeuses de se concrétiser. J'ai apprécié la confiance et la liberté qu'il m'a accordées durant ce long voyage d'étude et d'écriture. Je dis aussi un profond merci à l'ensemble du Corps Enseignant du Département d'Histoire de la Faculté des Arts Lettres et Sciences Humaines (FALSH) de l'Université de Yaoundé I, pour la formation intellectuelle et le culte de l'effort qu'ils nous ont inculqués. De même, que mes camarades de promotion trouvent ici, à travers ces quelques notes, l'expression de ma reconnaissance et gratitude. Car, des débats souvent houleux et contradictoires pendant les séances de séminaires nous ont été d'un apport non négligeable dans notre processus d'apprentissage, de formation intellectuelle et académique. J'adresse également un remerciement à tout le personnel des Centres documentaires et multimédias. Qui, grâce à leurs implications, à travers la mise à ma disposition des documents et parfois des sites de recherches nécessaires à ce travail ; j'ai pu le réaliser avec minutie. Il y'a ensuite les Religieuses de la Congrégation des Filles de Marie (CFM) à qui, j'exprime ma profonde gratitude et reconnaissance. En particulier aux Révérendes religieuses :Pauline Nguenda ; Yvette JulietteMongouloukouPataka de m'avoir soutenu, chacune à sa manière tout au long de cette aventure et d'avoir fait preuve de beaucoup d'indulgence et de compréhension pour mon absentéisme quasi-permanent à mon poste de travail. « Pardonnez-moi, mes chères mamans d'avoir été si peu joueur avec vous » ! Enfin, je ne saurais terminer mon propos sans adresser le mérite qui convient et toute la gratitude à ma famille. Je pense spécialement à Madame : Anastasie Kimbang, épouse Ndio, Monsieur et Madame Claudine Massang ; Mesdemoiselles : Judith Estelle Ngon ANdio, Jeanne Irène Adoube, et à mes amis : Joseph Prosper Omgba, Laurentine NgaNdongoEssomba. Parce que leurs appuis divers ont été un encouragement permanent et constant pour la réalisation de ce travail. A tous que DIEU TOUT PUISSANT vous donne la bénédiction nécessaire pour le sain épanouissement de votre existence terrestre. LISTE DES SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES vi II- RAISONS DU CHOIX DU SUJET 4 IV- OBJECTIF DE LA RECHERCHE 6 V- CLARIFICATION DES CONCEPTS 7 VI- DELIMITATION TEMPORELLE DU SUJET 12 VII- REVUE CRITIQUE DE LA LITTERATURE 12 X- DEMARCHES THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE 16 XI- DIFFICULTES RENCONTREES 20 PREMIERE PARTIE: L'UNILATERALISME AMERICAIN ET LE MULTILATERALISME INTERNATIONAL : DEBAT AUTOUR DE DEUX CONCEPTIONS DE LA GEOPOLITIQUE DES RELATIONS INTERNATIONALES 3 CHAPITRE I: LE CONTEXTE INTERNATIONAL DES ANNEES 2000 : ENTRE MULTILATERALISME ET UNILATERALISME AMERICAIN 3 CHAPITRE II: LA CRISE IRAKIENNE DE 2003 : ETIOLOGIE ET SYMPTOMATOLOGIE 3 DEUXIEME PARTIE: LE CAMEROUN ET LA CRISE 3 CHAPITRE III: LA DIPLOMATIE CAMEROUNAISE DANS LA CRISE IRAKIENNE DE 2003 3 CHAPITRE IV: LES RETOMBEES DE L'ENGAGEMENT DU CAMEROUN AUX COTES DES USA 3 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 135
RESUMELe sujet sur « La diplomatie camerounaise et la crise irakienne de 2003 » pose le problème de l'ambiguïté du positionnement diplomatique du Cameroun dans ce conflit. Notre thèse part du constat selon lequel : les débats autour de la question du désarmement de l'Irak à l'ONU ont provoqué une crise internationale entre les pays membres du Conseil de Sécurité. Le dossier irakien a cristallisé les positions et mis en lumière deux lectures divergentes et de résolution d'une grande question internationale. Pour le Cameroun, membre non-permanent du Conseil de Sécurité au cours de cette période, il a été question de défendre les principes et idéaux de l'Organisation des Nations Unies, notamment le règlement pacifique des différends et le respect de la légalité internationale. Cependant, dans la pratique, surtout les derniers jours précédent le déclenchement des hostilités par la coalition anglo-américaine en Irak, sa diplomatie a opéré un revirement spectaculaireen se rangeant aux côtés des Etats-Unis, principal protagoniste de cette crise. La présente étude tente de donner une explication rationnelle à ce revirement. La posture épistémologique est positiviste et le raisonnement est déductif. La méthodologie de recherche a consisté en la collecte des informations écrites et orales, la lecture des rapports, mémoires et périodiques qui ont relaté l'évènement. Au terme de notre analyse, il apparaît que la position ambigüe du Cameroun dans la crise irakienne de 2003 découle de ses contraintes domestiques. Celles-ci ont, en effet, pesé contre les principes traditionnels de sa diplomatie. Cette compromission a permis au gouvernement camerounais de recevoir en retour le soutien des Etats-Unis sur bon nombre de dossiers politiques et économiques jugés cruciaux auxquels il était confronté. Mots clés : Diplomatie - Crise - Conseil de Sécurité - Membre Non-permanent - Cameroun |
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