WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

De l'art de gouverner par les lois et par la force d'après Nicolas Machiavel

( Télécharger le fichier original )
par Julien BUKONOD
Université Saint Augustin de Kinshasa - Graduat en philosophie 2009
  

précédent sommaire

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III. 4. Conclusion

Cette réflexion nous permet de conclure que Machiavel ne peut être tenu pour responsable du machiavélisme machiavélique car, celui-ci ne trouve pas sa source en Machiavel. Il n'a dit que ce qu'il a vu : « L'époque de notre auteur : c'est là, tout particulièrement, une donnée que, pour le juger, on ne doit jamais perdre de vue »140(*) ; et ce qu'il a dit c'est la vérité. Si dans l'usage, dans le langage courant, il y a plusieurs machiavélismes, en bonne justice il ne peut et il ne doit y avoir qu'un seul : celui de Machiavel, celui qu'a pratiqué Jules César, François Ier, Bismarck, etc. Personne ne peut échapper à Machiavel, même pas les gouvernants dits exemplaires, d'ailleurs ceux-ci font partie de ceux là qui ont vraiment compris le prophète Nicolas. En quoi sont-ils machiavéliens ? Citons juste un ou deux aspects par gouvernant : Gandhi, par exemple, a été machiavélien pour avoir préféré la violence à la lâcheté ; Kasa-Vubu a été machiavélien pour son souci d'unité nationale et son amour de la terre ; Sassou Nguesso est machiavélien pour son patriotisme et son profond zèle de stabilité politique... « Faire de grandes entreprises, donner par ses actions des rares exemples, c'est ce qui illustre un prince »141(*). C'est ce que les politiques exemplaires ont fait et ont toujours voulu faire.

Eu égard à ce qui précède, nous pouvons sans ambiguïté concéder en tout réalisme que Machiavel vivra toujours : « S'il y a un machiavélisme au sens de Machiavel, c'est le machiavélisme éternel »142(*). On le détestera tout haut, mais on le suivra tout bas143(*), parce que les « crimes »144(*) de ses disciples sont consacrés par des grands exemples, conseillés par de grands besoins, inspirés à de grandes âmes, justifiés par de grands succès. Bref, tout est grand. Ce n'est pas pour rien que certains gouvernants, malgré l'emploi excessif de la force et de la ruse ou plutôt des lois et de la force dans leur art de gouverner, sont restés immortels dans la cervelle de leurs gouvernés. L'on pourrait évoquer des dictateurs comme Omar Bongo Ondimba (1935-2009), le créateur de la première radio du continent africain (Africa N.1) et Joseph-Désiré Mobutu alias Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga (1930-1997), celui que Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing admiraient tant 145(*).

IV. CONCLUSION GÉNÉRALE

Dans ce travail, nous avons voulu défendre la philosophie authentique d'un honnête homme, Nicolas Machiavel, pour lui rendre justice. Pour ce faire, nous avons étudié, dans le chapitre premier, le noble florentin dans l'ambiance de son époque ; ce qui nous a permis de mieux le comprendre et mieux le juger car, comme le dit le Talmud juif, « ne pas juger autrui sans se mettre à sa place ». Dans le deuxième chapitre, nous avons exposé sommairement la philosophie politique de l'incontournable Machiavel telle qu'il nous l'a léguée dans Le Prince, mais aussi dans L'art de la guerre, Discours sur la première décade de Tite-Live et Les histoires florentines. Le troisième chapitre qui se voulait une justification vis-à-vis de la pensée de Machiavel, nous a servi de réponse à la problématique : la politique est inséparable de Machiavel, et repenser la politique signifierait repenser le « machiavélisme  authentique ». Ce chapitre nous a conduit à conclure, d'abord, que le machiavélisme comme concept est né hors du pays de Machiavel ; ensuite, qu'il a existé avant Machiavel et qu'il existe encore après lui malgré toutes les critiques qu'on fait à l'homme ; enfin, que la pensée originale de Machiavel a été déformée par certains princes. En incluant les philosophes, nous avons voulu accentuer ce dernier aspect tout en portant quelques critiques à cette philosophie pour montrer avec quelle prudence l'on devra l'aborder.

Qu'il nous soit permis de rappeler que Machiavel fait partie de la tendance réaliste en politique, comme H. Arendt fait partie du réalisme intégral146(*). La tendance réaliste veut, non sans raison, que le domaine de la politique soit différent des autres (morale, économie...) à tel point qu'une réflexion sur la politique doit se dérouler en dehors des règles morales, religieuses, économiques : à Dieu ce qui est à Dieu, à l'homme ce qui est à l'homme. Encore est-il que Machiavel n'écarte pas complètement la religion, il lui donne plutôt sa place : « Dieu ne veut pas faire chaque chose, pour ne pas nous ôter le libre arbitre et la part de cette gloire qui nous revient »147(*). Ce n'est que compréhensible de voir un homme qui ne sait pas faire la distinction entre les différentes tendances politiques crier au diable à Machiavel. Amelot de la Houssaye a raison de dire : « comme Machiavel est un auteur qui n'est ni à l'usage ni à la portée de beaucoup de gens, il ne faut pas s'étonner si le vulgaire est prévenu contre lui »148(*).

Force est de souligner ou de rappeler que Machiavel ne s'adressait pas (d'abord) aux Européens en général, ni aux Asiatiques, ni aux Américains, moins encore aux Africains, mais à ses compatriotes, les Italiens. Il n'y a qu'à lire la conclusion de son classique pour s'en apercevoir. En s'adressant à la personne à qui il l'avait dédicacé, Laurent de Médicis dit Le Magnifique, Machiavel le conclut ainsi: « On ne doit donc pas laisser passer cette occasion, afin que l'Italie voie après si longtemps apparaître son rédempteur149(*)(...). Que votre illustre Maison prenne donc cet engagement, avec cet esprit et cette espérance avec lesquels on mène les entreprises justes, afin que, sous son enseigne, cette patrie soit ennoblie, et sous ses auspices, se vérifie ce dit de Pétrarque : `Vertu contre fureur prendra les armes, et le combat sera court, car l'antique valeur dans les coeurs des italiens n'est pas encore morte »150(*).

Cependant, à lire attentivement ce chef-d'oeuvre, on se sent à la fois éveillé et attristé. Machiavel est un fin astucieux, un vrai stratège qui sait jouer habilement avec les humeurs : tantôt il apparaît loyal, tantôt déloyal ; tantôt il encourage le bien, tantôt il prône le culte du mal ; tantôt il exhibe sa foi chrétienne, tantôt il montre un visage pire que celui d'un païen endurci... . Ce travail peut servir de preuve à ce paradoxe de la philosophie de Machiavel. Cette versatilité peut nous mettre, comme énoncé à l'introduction générale, between the devil and the dead blue sea. Quoi qu'il en soit, une porte doit être fermée, une autre ouverte. Un homme est dit être vertueux lorsque de trois caractéristiques données, il possède deux vertus et un vice ; autrement dit, lorsque la balance se penche sur le côté positif.

De ce qui précède, il ne reste plus qu'à présenter Machiavel comme souverain, à le recommander à tous ceux qui rêvent d'un art de gouverner efficace. A ceux-là, nous disons : Ecce homo ! Ecce celui qui, par un souci de réalisme, entrevit de voir l'homme tel qu'il est, passionné et avide lorsqu'il est question de politique, et refuse de le juger mais lui donne les moyens d'être politiquement efficace. « Mon seul crime a été de dire la vérité aux peuples comme aux rois ; non pas la vérité morale, mais la vérité politique ; non pas la vérité telle qu'elle devrait être, mais telle qu'elle est, telle qu'elle sera toujours. Ce n'est pas moi qui suis le fondateur de la doctrine dont on m'attribue la paternité, c'est le coeur humain »151(*).

Ceci dit, s'il y a quelque chose à changer ou à blâmer, c'est bien le coeur humain : c'est de là que viennent tous les maux. En prime, l'histoire nous enseigne que ceux qui, en dehors du pouvoir, critiquent un régime en place, empruntent malheureusement le même chemin que ce régime quand ils sont élus. Lorsqu'il était candidat, Nicolas Sarkozy avait déclaré au cours d'un de ses meetings, en janvier 2007, qu'il ne serait jamais complice d'une dictature. Il avait critiqué les officines sur fond d'affaire Clearstream152(*), Jacques Chirac et sa politique Françafrique. Or, élu président, on se rend compte qu'il se comporte exactement comme Chirac, allant même jusqu'à augmenter son salaire de 140 % ! Comme quoi, « le pouvoir corrompt », et « Il n'est point d'homme au monde qui, pouvant tout et sans contrôle, ne sacrifie la justice à ses passions »153(*).

Résolument, si Senghor recommandait à tout jeune qui venait à lui, déçu et las en cherchant sa voie, de lire Teilhard de Chardin, nous recommandons à tout politique, déçu et las, de lire Machiavel. Il est celui qui fait descendre l'homme de son piédestal et lui rappelle qu'il n'est pas un ange. « Tous les hommes ont en vue un même but : la gloire et les richesses »154(*). Nonobstant, ils n'agissent pas tous de la même manière pour y parvenir. Par conséquent, que ceux qui veulent prendre le contre-pied fassent ainsi et qu'ils défient, s'ils en sont à la hauteur, cet inlassable vengeur de la liberté, Niccolò Machiavelli.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES DE L'AUTEUR

I.1. OUVRAGE DE BASE

MACHIAVEL, Nicholas, Le Prince, traduit de l'italien et présenté par Marie GAILLE-NIKODIMOV, Paris, PUF, 2000.

I.1. AUTRES OUVRAGES DE L'AUTEUR

IDEM, L'art de la guerre, in Le Prince et autres textes, présenté par Yves LÉVY, Paris, Union Générale d'Éditions, 1962.

IDEM, Histoires florentines, in Le Prince et autres textes, présenté par Yves LÉVY, Paris, Union Générale d'Éditions, 1962.

II. OUVRAGES ECRITS SUR L'AUTEUR

ALTHUSSER, Louis, Sollitude de Machiavel, édition préparée et commentée par Y. SINTOMER, Paris, PUF, 1998.

BRION, Marcel, Machiavel, Paris, Complexe, 1983.

BENOIST, Charles, Le Machiavélisme. Avant Machiavel, vol I, Paris, Plon-Nourrit, 1907.

IDEM, Le Machiavélisme. Après Machiavel, vol II, Paris, Plon-Nourrit, 1907.

CARTA, Paolo, Machiavel aux IXe et XXe siècles, Milan, Cedam, 2007.

CHEVALLIER, Jean-Jacques, Les grandes oeuvres politiques de Machiavel à nos jours, Paris, Armand Colin, 1950.

DOUERNOY, Jean-François, Pour connaître la pensée de Machiavel, Paris, Bordans, 1974.

FICHTE, J. G., Machiavel et autres écrits philosophiques et politiques de 1806-1807, traduit par Luc FERRY et Alain RENAUT, Paris, Payot, 1981.

GARIN, Eugénio Machiavel entre politique et histoire, traduit par Filippo del LUCCHESE et Frédéric GABRIEL, Paris, Allia, 2006.

GENTILET, Innocent, Anti-Machiavel, Genève, C. Eduard Rathé, 1968.

MERLEAU-PONTY, Maurice, Notes sur Machiavel : Communication au congrès `Umanesime e scienza politica', Rome-Florence, septembre 1949, repris dans Signes, coll. Folio essais, Paris, Gallimard, 2001.

NAMER, Emile, Machiavel, Paris, Presses Universitaires de France, 1961.

PAREL, Anthony, The Machiavellian cosmos, London, Yale University Press, 1992.

ROUSSEAU, C., Le Prince Machiavel. Analyse critique, Paris, Hatier, 1978.

SFEZ, Gérald, Machiavel et la politique du moindre mal, paris, PUF, 1999.

SENELLART, Michel, Machiavélisme et raison d'État, Paris, PUF, 1989.

SQUINNER, Quentin, Machiavel, traduit par M. PLON, Paris, Seuil, 1989.

VALADIER, Paul, Machiavel et la fragilité du politique, Paris, Seuil, 1996.

VIGNAL , L. Gautier, Machiavel, Paris, Presses Universitaires de France, 1961.

VISSING, Lars, Machiavel et la politique de l'apparence, Paris, PUF, 1986.

III. AUTRES ÉCRITS

ARENDT, Hannah, Conditions de l'homme moderne, Paris, Calmann-Lévy, 1983.

ARISTOTE, La Politique, traduit par P. PELLECRIN, Paris, Flamarion, 1990.

CICÉRON, Des devoirs, traduit par É. BREHIER, in  Les Stoïciens, Paris, Gallimard, 1962.

CLOULAS, Ivan, Savonarole ou la Révolution de Dieu, Paris, Fayard, 1994.

DUVERGER, Maurice, Introduction à la politique, Paris, Gallimard, 1964.

GANDHI, Mahatma, La jeune Inde, Madras, S. Ganesa Publisher, 1924.

HOBBES, Thomas, Léviathan. La matière, la forme et le pouvoir d'une république ecclésiastique et civile, traduit par F. TRICAUD, Paris, Sirey, 1983.

JOLY, Maurice, Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu ou la politique de Machiavel au XIXe siècle par un contemporain, Bruxelles, s.e., 1868.

KASA-VUBU M'poyo, Justine, Kasa-Vubu et le Congo indépendant (1960-1969), Bruxelles, LE CRI, 1997.

LAZZERI, Christian - REYNIÉ, Dominique (dir), Le Pouvoir de la raison d'État, Paris, Presses Universitaires de France, 1992.

IDEM, La Raison d'État : politique et rationalité, Paris, Presses universitaires de France, 1992.

MESNARD, Pierre, L'Essor de la philosophie politique au XVè siècle, Paris, Bovin, 1936.

MONTESQUIEU, Charles, De l'esprit des lois, Paris, Gallimard, 1951.

MORE, Thomas, L'Utopie ou le traité de la meilleure forme de gouvernement, texte latin édité et traduit par Marie DELCOURT, Paris-Genève, Libraire Droz, 1987.

NIETZSCHE, Friedrich, Par delà bien et mal, traduit par P. WOTLING, Paris, Flammarion, 1971.

PLATON, La République, traduit par P. PACHET, Paris, Gallimard, 1993.

REVAULT D'ALLONES, Myrriam, Ce que l'homme fait à l'homme. Essai sur le mal politique, Paris, Seuil, 1991.

ROUSSEAU, J. J., Du contrat social, in  OEuvres Complètes, t. III, Paris, Gallimard, 1964.

SARTRE, J. P. - ROUSSET, D. et ROSENTHAL, G., Entretiens sur la politique, 15è édition, Paris, Gallimard, 1948.

SENELLART, Michel, Les Arts de gouverner, Paris, Seuil, 1995.

SOUSSAN, André, Un homme d'honneur. Le destin exceptionnel d'un enfant de la brousse, Paris, Ramsay, 2001.

SPINOZA, Baruch, Traité Politique, traduit par Charles APPUHN, Paris, Garnier Frères, 1966.

STRAUSS, Leo, De la tyrannie, traduction de H. KERN, revue par A. ENEGREN, suivi de Correspondance avec Alexandre Kojève (1932-1965), traduit de l'anglais et de l'allemand par A. ENEGREN et M. de LAUNAY, Paris, Gallimard, 1997.

IDEM, Qu'est ce que la philosophie politique ?, Paris, PUF, 1992.

STUMPF, Samuel Enoch, Socrates to Sartre. A History of Philosophy, New York, McGraw-Hill, 1993.

WEBER, Max, Le Savant et le Politique, traduit par Julien FREUND, Paris, Plon, 1963.

III. ARTICLES DES ENCYCLOPÉDIES, REVUES OU PÉRIODIQUES

CHEVALLIER, Jean-Jacques, Hitler Adolph, in Encyclopaedia Universalis, Paris, s.e., 1992.

MAURIN, Gilbert, Machiavel, in Les 100 plus grands écrivains choisis par l'Académie Goncourt, Vol. II, Paris, Club France Loisirs, 1961.

LAMY, Marcel, Machiavel Nicolas (1469-1527), in HUISMAN, Denis (dir), Dictionnaire des philosophes, Paris, Presses Universitaires de France, 1984.

NICOLET, C. - RAMBAUD, M., César Jules, in The New Encyclopaedia Britannica, Vol. 8, Knowledge in depth, 15th edition, New York, Encyclopaedia Britannica, 1982.

SED-RAJNA, G., Hérode le grand, in The New Encyclopaedia Britannica, Vol. 8, Knowledge in depth, 15th edition, New York, Encyclopaedia Britannica, 1982.

SUN, Tsun, Le `Sunzi bingfa' ou l'art de la guerre, in Le Point. Hors Série, Mars-Avril 2007, n. 13, p. 82.

VENARD, M., Quand Jules rencontre Pierre, in LA VIE, 2006, vol. 3174, p. 30-31.

IV. DICTIONNAIRES ET ENCYCLOPÉDIES

LENMAN, P. Bruce - MARSDEN, Hilary (ed), Chambers Dictionary of World Hisrory, London, Hardcover, 2001.

Le Robert, Paris, Le Robert-Sejer, 2009.

Petit Larousse Illustré, Paris, Librairie Larousse, 1985.

VOLTAIRE, Dictionnaire philosophique, chronologie et préface par Réné POMEAU, Paris, Garmier-Flammarion, 1964.

V. TEXTES INEDITS ET NOTES DE COURS

MBAMBI, Michel, Cours de philosophie sociale, année académique 2004-2005. Inédit.

MUIPATAYI NTUMBA, Bruno, Le Lien entre la Politique et la Morale Chrétienne. Une étude critique de l'interprétation de Machiavel par R. Coste, mémoire présenté an vue de l'obtention du grade de Licencié en Théologie, FCK, Kinshasa, Juillet 1996. Inédit.

NGAMO Dekekomo, Jean de Dieu, L'Exercice du pouvoir dans « Le Prince » de Nicolas Machiavel, Mémoire présenté en vue de l'obtention du titre de gradué en philosophie, Kinshasa, 2004-2005. Inédit.

ONAOTSHO, Jean, La philosophie orientale. Syllabus de G3 philosophie, USAKIN, 2010. Inédit.

VI. WEBOGRAPHIE

CHARLES-MARIE DE LA RONCIÈRE, Les Médicis, in http : www.universalis.fr/recherche/médicis, visité le 03 février 2010.

BRUNIER, C., L'héritage de Gandhi, in membres.multimania.fr/manco/gandhi/gandhi.htm, visité le 20 avril 2010.

Dictionnaire Sans Agent, in http://dictionnaire.sensagent.com/machiavélisme/fr, visité le 15 mars 2010.

EUDE, M., Bismarck Otto Von, in http://www.universalis.fr/encyclopedie/otto-von-bismarck/, visité le 14 mars 2010.

NDONG, N., Denis Sassou N'guesso élu homme de l'année 2009, in http://www.brazzaville-adiac.com, visité le 28 avril 2010.

HUYBENS, Nicole, L'éthique du développement durable, in http : www. des repères pour orienter le monde. Com, visité le 18 février 2010.

Le Potentiel, Joseph Kasa-Vubu, in http://www.laconscience.com/article.php, visité le 23 avril 2010.

MALLET, M. E., Borgia César, in http://www.cosmovisions.com/CesarBorgia.htm, le 14 mars 2010.

MEYER, J., François Ier, in http://www.linternaute.com/biographie/francois-Ier, visité le 04 avril 2010.

TABLE DES MATIÈRES

Epitaphe...............................................................................................................I

Dédicace..............................................................................................................II

Avant propos...... .................................................................................................III

Remerciements....................................................................................................IV

0. INTRODUCTION GÉNÉRALE 1

0.1. Problématique 1

0.2. Intérêt et choix du Sujet 2

0.3. Approche Méthodologique et structure du travail 3

CHAPITRE PREMIER 4

LE CREDO MACHIAVÉLIEN 4

I.0. Introduction 4

I.1. Les Médicis 5

I.2. Les Condottieres 5

I.3. Les Dix 6

I.4. Les Circonstances Historiques 6

I.5. Présentation de l'ouvrage 8

I.5.1. Division de l'ouvrage 9

I.6. Conclusion 10

CHAPITRE II 12

MACHIAVEL ET L'EXERCICE DU POUVOIR : LE PRINCE 12

II. 0. Introduction 12

II. 1. Gouverner par les lois et par la force 12

II.1.1. Les lois 13

II.1.2. La force : le lion et le renard 14

II. 2. Déontologie politique du prince et la morale 14

II. 3. Le prince face au peuple et aux grands 15

II. 4. Les conditions de l'action du prince 16

II. 5. La combinaison des passions : gage du maintien au pouvoir 17

II. 6. Comment le prince doit procéder pour avoir le succès 18

II. 7. La guerre comme art par excellence du prince 18

II. 8. A propos de l'homme 19

II. 9. Sur la religion 20

II. 10. La fin justifie les moyens 21

II. 11. Conclusion 22

CHAPITRE III 23

LE MACHIAVÉLISME COMME RÉALISME PRAGMATIQUE 23

DANS L'AGIR POLITIQUE. 23

III.0. Introduction 23

II.1. Le Machiavélisme 24

II.1.1. Le Pré-machiavélisme 25

III.1.1.1. Jules César (100 / 101 - 44 av. J.C.) 25

II.1.1. 2. Hérode le Grand (63 - 4 av. J. C.) 26

III.1.2. Le machiavélisme authentique 26

II. 1.2.1. César Borgia (1475-1507) 26

II.1.2.2. François Ier (1494 - 1547) 27

II.1.3. Le Post machiavélisme 27

II.1.3.1. Otto Von Bismarck (1815-1898) 27

II.1. 3.2. Adolf Hitler (1889-1945) 28

III.1. Les Leaders dits exemplaires 29

III.1.1. Mohandas Karamchand Gandhi, dit Mahatma Gandhi (1869 -1948) 29

III.1.2. Joseph Kasa-Vubu (1915-1969) 30

III.1.3. Denis Sassou N'guesso (né en 1943) 31

III.2. Machiavel et les autres philosophes 32

III.2.1. Spinoza (1632-1677) 32

III.2.2. Jean Jacques Rousseau (1712-1778) 33

III.2.3. Nietzsche (1844-1900) 34

III.2.4. Hannah Arendt (1906-1975) 34

III. 3. Les limites de la pensée de Machiavel.........................................................35

III. 4. Conclusion 36

IV. CONCLUSION GÉNÉRALE 38

Bibliographie..............................................................................................................................41

* 140 J. G. FICHTE, op. cit., p. 42.

* 141 N. MACHIAVEL, op. cit., p. 148.

* 142 M. LAMY, op. cit., p. 1680.

* 143Maurice Joly fait dire à Machiavel les phrases suivantes : « Qui m'a rendu dans votre temps un plus éclatant hommage que Frédéric II ? Il me réfutait la plume à la main dans l'intérêt de sa popularité et en politique il appliquait rigoureusement mes doctrines» (Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu, p. 3.).

* 144 D'après l'entendement populaire. Selon nous ce sont des oeuvres.

* 145 D'après Bruno Ben Moubamba, vice-président d'Union nationale (l'une des deux principales formations de l'opposition gabonaise), ces deux hommes politiques français chantaient les louanges de Mobutu, « ils pratiquaient une forme d'autisme diplomatique tant le maréchal était impopulaire et pillait littéralement son pays » (cf. l'interview de Moubamba du 24 février 2010, disponible sur http://fr.news.yahoo.com/64/20100224/, visité le 20 avril 2010).

* 146 Cf. M. MBAMBI, Cours de philosophie sociale, année académique 2004-2005, p. 52.

* 147 Ibid., p. 164.

* 148 N. AMELOT DE LA HOUSSAYE, Préface à la traduction du Prince, Volland, tome VIII, 1793, p. LV.

* 149 C'est nous qui soulignons.

* 150N. MACHIAVEL, op. cit., p. 166-167.

* 151 MACHIAVEL cité par Maurice JOLY, op. cit., p. 3.

* 152 L'affaire Clearstream 2 (ou affaire EADS- Clearstream ou affaire du corbeau des frégates de Taïwan) est une affaire française apparue en 2004. Un petit groupe de politiciens et d'industriels tenta de manipuler la justice afin d'évincer des concurrents, en voulant faire croire à l'implication de ceux-ci dans le scandale des frégates de Taïwan. Cette histoire comporte au moins deux volets scandaleux: une succession de morts suspectes et le versement de pots-de-vin faramineux, qui ont profité à de nombreux intermédiaires, mais aussi, très vraisemblablement, à des hommes politiques.

* 153 M. DUVERGER, Introduction à la politique, Paris, Gallimard, 1964, p. 29.

* 154 N. MACHIAVEL, op. cit., p. 166.

précédent sommaire






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite