Analyse perspective de la mise en place de la titrisation des créances et prêts bancaires en république démocratique du Congo.( Télécharger le fichier original )par Laurent Luaba Université Pédagogique Nationale - Licence 2015 |
LISTES DES ABREVIATION, SIGLES ET ACRONYMESABS : Asset Backed Security BCC : Banque Centrale du Congo BIAC : Banque Internationale pour l'Afrique Centrale CDO :Collateral debt Obligation CDS : Credit Default Swaps CDVM : Conseil Déontologique de Valeurs Mobiliers CLO : Collateralised Loan Obligations CMO : Collateral Mortagage Obligation CNECI : Caisse Nationale d'Épargne et de Crédit Immobilier CSO : Collateralised synthetic Obligations FASB : Financial Accounting Standard Bord FCC : Fonds Commun de Créance FCT : Fonds Commun de Titrisation FEI : Fonds Européen d'Investissement IAS : International Accousting Standard IFRS : International Financial Reporting standard LBO : leveraged buy-out. MBS : Mortagage Backed security PME : Petites et Moyennes Entreprises PMI : Petites et Moyennes Industries RDC : République Démocratique du Congo SFCDO : Structured Finance Callateral Debt Obligation SIFMA : Securities Industry and Financial Markets Association SBA : Small Business Administration SOFIDE : Société Financière de Développement SONAS : Société Nationale d'Assurances SVP : Special Vehicul Purpose TCN : Titre de Créance Négociable TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine USA : United States of America LISTE DES TABLEAUX ET SCHEMATABLEAU 1. PRÉSENTATION DES NOTATIONS DE TITRE. 1 SCHEMA 1. MONTAGE D'UNE OPÉRATION DE TITRISATION 19 SCHEMA 2. TITRISATION HORS BILAN (OFF-BALANCE SHEET) 21 SCHEMA 3. TITRISATION SYNTHÉTIQUE OU (ON-BALANCE SHEET) 23 TABLEAU 2 : LES ACTIFS SOUS-JACENTS 29 SCHEMA 4. SUBORDINATION DU PASSIF DANS UNE SPV (TRANCHING) 31 TABLEAU 3 : L'ÉVOLUTION DES ENCOURS DE TITRISATION DE 1999-2007 EN MILLIARDS DOLLARS AMÉRICAIN 56 TABLEAU 4. EVOLUTION DES DÉPÔTS DANS LE SYSTÈME BANCAIRE CONGOLAIS 71 TABLEAU 5. STRUCTURE DES CRÉDITS DANS LE SYSTÈME BANCAIRE CONGOLAIS 73 INTRODUCTION GENERALE1. ETAT DE LA QUESTIONLa concrétisation et la réalisation d'une oeuvre scientifique part toujours de travaux des prédécesseurs dans le domaine concerné. Ainsi nous n'échappons pas à cette évidence scientifique. Bien avant nous, il y a d'autres qui ont abordé la question relative à l'innovation de l'ingénierie financière qu'est la titrisation. C'est le cas de PANTALEON ANTOINE BAKPE et BKAIRI LTAIEF. Le premier à parler de la « titrisation des prêts et créances bancaires dans l'espace de l'Union Monétaire Ouest Africaine ». Dans son travail, il montre comment cette technique est capable de transformer le système financier de l'UMOA car,les marchés monétaires et financiers ne comblent eux aussi que partiellement les besoins de financement à moyen et long terme, l'essentiel de l'intermédiation demeurant assuré par les banques. Un ensemble de secteurs clés reste sans doute sans financement aujourd'hui, malgré la venue, en complément de l'action des banques, des marchés financiers spécialisés dans de tels financements. Son étude a montré que la titrisation bancaire, notamment celle des prêts à moyen et long terme, peut combler ce déficit qui subsiste après les réformes du secteur bancaire et financier de l'UMOA. Il poursuit en démontrant que la titrisation des prêts et créances bancaires est un puissant outil de transformation de l'épargne et de canalisation de cette épargne vers les investissements productifs. Elle peut accroître l'épargne affectée au financement des investissements des entreprises, déjà par l'amélioration de la structure des émissions maintenant dominée par le secteur public. De nombreux auteurs ont critiqué les distorsions entre sphère économique réelle et sphère financière1(*). Au vu des résultats, il a conclu aisément que la titrisation des prêts bancaires est appropriée pour assurer au sein de l'UMOA une meilleure articulation des Banques et Marchés financiers et amplifier les synergies entre ces deux secteurs pour l'accélération de la croissance. La titrisation influence positivement l'investissement productif de trois manières : en apportant de nouveaux moyens d'allouer l'épargne, en réduisant le coût du capital et en facilitant la diversification des risques. Ainsi elle affecte favorablement le taux de croissance et améliore la liquidité des marchés financiers2(*). Le second a parlé de « l'impact de cette nouvelle technique sur la performance financière des banques à travers une étude sur la Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT »).Il démontre comment cette étude a permis de cerner l'impact de la titrisation bancaire en Tunisie, pays en développement, dont le système financier n'a fait que commencer à s'adapter aux mutations qui touchent les marchés de capitaux internationaux depuis qu'on a instauré la titrisation en Tunisie en 2001. Il est possible de déduire l'importance de cette technique financière pour les banques particulièrement et pour l'économie Tunisienne. Il démontre que son application en Tunisie s'avère très utile comme un facteur déterminant en matière de dynamisme du marché financier qui assure la prospérité de l'économie et par conséquent le développement du pays. L'auteur nous montre que cette technique récente d'ingénierie financière peut apporter de profondes mutations, elle pourrait changer en profondeur tous les aspects de la gestion bancaire qui permet aux banques de révéler les défis qui s'imposent à la finance moderne3(*). En ce qui nous concerne, la lecture intéressée de nos deux prédécesseurs nous a poussés à apprécier le degré d'opportunités de la mise en place de cette technique en République Démocratique du Congo, car la titrisation peut améliorer la contribution du système financier congolais au financement des activités économiques. * 1PENTALEON BAKPE, A, « titrisation des prêts et créances bancaires dans l'espace de l'Union Monétaire Ouest Africaine, Mémoire défendu, CESAG Programme Master Banque & Finance - Master Banque & Finance 2008. * 2PENTALEON BAKPE, A, Op.cit., p.72 * 3 BKAIRI, L, « l'impact de cette nouvelle technique sur la performance financière des banques à travers une étude sur la Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) », FSG Mahdia-Maitrise en finance, 2007 |
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