La géopolitique de la Russie dans la région caspienne: évolution des intérêtspar John Makombo Kibangula Université de Lubumbashi - Licence 2021 |
2. D.1. Doctrines économiques de la Russie dans l'étranger « proche »En 1992, un accord sur le partage de la dette extérieure de l'ex-URSS (notamment Russie : 61,4 %, Ukraine : 16,37 %) est conclu. En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés). En 1994, le Comité interétatique économique, première structure supranationale de la CEI, est créée. En 1996, l'Arménie, l'Ukraine, la Russie, le Kazakhstan, la Moldavie, le Tadjikistan et la Géorgie créent un ministère des Finances de la CEI. En octobre 2000, une nouvelle formation économique, l'Eurasec, a été créée réunissant certains membres de la CEI.148(*) En effet, l'Eurasec s'inscrit dans la poursuite de l'objectif initial de la CEI : la création d'un espace économique commun dans lequel une commission supranationale légifèrerait sur les relations commerciales et tarifaires entre les pays membres, créant ainsi un véritable bloc économique de libre-échange. 2. D.2. Doctrines militaires par rapport à l'étranger « proche »En 1991, un accord est conclu entre les quatre puissances nucléaires de la CEI (la Russie, l'Ukraine, la Biélorussie et le Kazakhstan) sur l'instauration d'un commandement unique russe des forces nucléaires stratégiques. En 1992, la force collective de maintien de la paix de la CEI est créée à Kiev. Il y a 1 mission de maintien de la paix encore actuellement en cours : la PKF (Transnistrie, Moldavie). Ces missions sont indépendantes de l'OTSC et servent de facto à maintenir une présence russe dans les régions concernées149(*). Des mercenaires de la CEI ont pris part sans le couvert du mandat de maintien de la paix aux guerres d'Ossétie du Sud et du Haut-Karabagh auprès des divers belligérants sans distinction (le camp de la Russie, l'Arménie, le Haut-Karabagh, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, d'un côté - par exemple, Le Kazakhstan et la Biélorussie -, et le camp de la Géorgie et de l'Azerbaïdjan, de l'autre - par exemple, l'Ukraine).150(*) L'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) est une organisation à vocation politico-militaire, créée en 1992 : Certains experts pensent que l'OTSC serait, à moyen terme, un contre-poids de l'OTAN. Cet état de fait pensé à l'opposition entre l'OTAN et le Pacte de Varsovie. En 1995, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, le Kazakhstan, le Tadjikistan, la Géorgie et le Kirghizistan signent dans le cadre de la CEI un traité de défense commune des frontières extérieures avec l'établissement de gardes russes sur leurs frontières. En 2000, la création d'une force d'intervention, ou force de réaction rapide dans le cadre de l'OTSC est décidée par la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan, l'Arménie, le Tadjikistan et le Kirghizistan, son premier élément est créé en 2001 pour l'Asie centrale. Avec tous les éléments que nous avons pu dégager dans notre travail, nous pouvons maintenant valider les hypothèses que nous avons développées dans notre introduction générale.151(*) Nous avons fondé nos hypothèses sur des éléments simples tels que la grandeur géographique de la Russie, sa forte démographie, sa puissance militaire et nucléaire, sa force de dissuasion et son essor économique important dans la région mais aussi dans le monde. On peut affirmer que la Caspienne reste et restera encore longtemps au centre des préoccupations géopolitiques de la Russie, qui la considère comme faisant partie de sa sphère « légitime » et de son périmètre de sécurité. Mais elle manque de moyens pour exercer un contrôle politique, économique ou militaire efficace sur cet espace. La Russie postsoviétique n'a pas encore réussi à élaborer vis-à-vis de cette zone une politique multidimensionnelle qui défendrait mieux ses intérêts nationaux.152(*) Avec l'arrivée au pouvoir de VI. Poutine, elle a commencé à bâtir une politique pragmatique à l'égard de la région Caspienne qui mise davantage sur les profits économiques susceptibles d'apporter ultérieurement des crédits politiques. Ainsi, les facteurs qui définissent, dès 1991, l'importance de la région caspienne pour la Fédération de Russie sont d'ordre :
Pendant les treize années postsoviétiques, plusieurs lignes politiques conductrices se sont profilées sans toutefois être suivies d'une manière cohérente. Il s'agit de :
Malgré son nouveau statut de puissance régionale, la Russie garde un potentiel pour regagner du terrain. Son histoire précédente démontre qu'elle s'est sortie plusieurs fois de situations difficiles grâce à la concentration maximale de ses forces intérieures. Un pays qui est à la fois européen et asiatique, continental et océanique, qui lie géographiquement et historiquement l'Europe à l'Asie ne peut pas être longtemps négligé. La vocation et la nature eurasiatique de la Russie la rendent incontournable pour la création d'un système de sécurité intra- continental voire mondial. Toute réussite de la Russie dépendra du niveau de développement du processus de démocratisation de la société russe et de la capacité du pays à sortir de la crise économique en révisant les réformes entamées. Critiques Ce faisant nous avons compris que malgré ce rôle actif et dominant dans la region caspienne, il reste bon nombre des problèmes autour de cette région, le problème du nucléaire iranien, le problème des oléoducs qui traversent toute cette region pour approvisionner l'Europe en gaz et autres hydrocarbures. Nous pensons que la Russie ne doit plus afficher un comportement belliqueux comme ce fut le cas lors de la guerre autour de la région du Haut-Karabagh opposant l'Arménie à l'Azerbaïdjan du 27 septembre au 10 novembre 2020, la guerre de Géorgie en 2008, l'annexion de la Crimée qui est pourtant une zone se trouvant sur le territoire Ukraine. Suggestions² Nous suggérons que la Russie trouve un climat de paix avec les autres acteurs qui jouent aussi un rôle actif dans cette region tel que la Chine mais aussi en Europe et en Amérique tels que la France, l'Angleterre, les Etats-Unis etc... Ainsi de tout ce qui précède, nous pouvons affirmer que la Russie joue bel et bien le rôle de gendarme et domine dans la region de la caspienne même si la region de la caspienne reste et restera encore longtemps au centre des préoccupations géopolitiques de la Russie, qui la considère comme faisant partie de sa sphère « légitime » et de son périmètre de sécurité. Mais elle manque de moyens pour exercer un contrôle politique, économique ou militaire efficace sur cet espace. La Russie postsoviétique n'a pas encore réussi à élaborer vis-à-vis de cette zone une politique multidimensionnelle qui défendrait mieux ses intérêts nationaux. Suite à ça , la Russie doit s'ouvrir et continuer à coopérer avec les autres acteurs de la région pour bien assoir sa domination dans le temps et dans l'espace d'une manière perrine. Perspectives Avec l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, la Russie a commencé à bâtir une politique pragmatique à l'égard de la région Caspienne qui mise davantage sur les profits économiques susceptibles d'apporter ultérieurement des crédits politiques. Il n'est donc pas exclu de voir dans l'avenir un probable rapprochement en terme d'accord commun sur la gestion commune entre la Russie et l'Europe d'autant plus que les deux parties gardent des intérêts particuliers pour cette région. Déjà nous avons plusieurs exemples qui illustrent parfaitement le potentiel rapprochement de la Russie et l'Union Européenne, nous avons le cas de l'accord du retrait des troupes russes de la Géorgie en 2008 obtenu par Nicolas Sarkozy au nom de l'Union Européenne. CONCLUSION GENERALE Il est évident que la géopolitique de la Russie dans la région caspienne est et restera encore pour longtemps un sujet d'étude dans la discipline des relations internationales d'autant plus que la Russie fait partie des pays qui ont écrit et qui continuent d'écrire l'histoire de relations internationales de par sa superficie, son poids militaire et politique sur la scène internationale, sa position géostratégique qui lui confère un rôle très actif dans les relations internationales. Et si la géopolitique est l'étude des rivalités autour des enjeux territoriaux, ce pays à des dimensions continentales qui est à cheval entre l'Europe et l'Asie joue et jouera encore un rôle déterminant non seulement dans la région de la caspienne mais aussi dans la géopolitique mondiale. Notre travail porte sur l'étude de la géopolitique de la Russie dans la région caspienne, tout En retraçant l'évolution de ses intérêts. L'objectif global que nous poursuivons dans notre travail c'est de pouvoir montrer à la face du monde en général et aux intellectuels congolais en particulier les stratégies que la Russie utilise pour contrôler et dominer dans l'espace caspien. Dans nos hypothèses, nous avons évoqué le rôle prépondérant de la Russie, le rôle de premier plan, le rôle de gendarme dans cette region, nous nous sommes basés sur la puissance militaire, son émergence économique, sa dimension géographique qui font de la Russie un acteur de taille dans cette region. Au fil de notre travail, nous avons eu à confirmer les hypothèses que nous avons formulées autour de notre problématique principale qui était de dégager le rôle de la Russie dans la région Caspienne. Nous avons utilisé la méthode systémique qui nous a permis d'analyser le système interactionnel comportant les différents acteurs de la region caspienne. Quant à la technique de recherche, nous avons opté pour la documentation et l'observation. Le réalisme nous a servi de soubassement théorique dans notre étude de la géopolitique de la Russie dans la region caspienne. Cette théorie nous a permis de nous concentrer que sur les différents Etats et leurs interactions dans cette région. Ceci nous pousse à dire que même si la Russie joue un rôle dominant dans cette region, un rôle de gendarme, elle ne le joue pas par elle-même, elle le joue à cause des autres acteurs, elle le joue dépendamment des autres acteurs. Et si la Russie cherche à tout prix à dominer dans cette région c'est dans le cadre de l'intérêt national qui se traduit par la quête, la recherche de la puissance. Table des matières Plusieurs personnes ont écrit sur la géopolitique de la Russie mais nous n'avons pas trouvé nombreux qui ont écrit sur la géopolitique de la Russie dans la région caspienne. 5 Problématique et hypothèse du travail 6 6. Méthodes et technique de recherche 9 7. Délimitation dans le temps et dans l'espace 11 7.1. Délimitation dans le temps 11 7.2. Délimitation dans l'espace 11 Idées fondamentales du réalisme 14 CHAP1.CONSIDERATIONS GENERALES 17 Section 1: les concepts opératoires 18 §1. Définition du concept Géopolitique 18 §.2 .Le concept géopolitique au regard d'autres disciplines connexes des relations internationales 19 Section 2 : Présentation de la Russie 23 §.1. Sur le plan géographique 23 §.2. Sur le plan historique 24 CHAP 2 : La Russie dans la région caspienne 27 Section 1 : Localisation et Historique de la région 27 Section 2 : Données géographiques 33 §.1. Bassin de la mer caspienne 33 CHAPITRE 3 : LE ROLE DE LA RUSSIE DANS LA REGION CASPIENNE 51 Section 1 : Le rôle militaro-stratégique de la Russie en mer Caspienne 51 Paragraphe 1 : la Russie, une grande puissance 51 1.A. Une puissance militaire et nucléaire 51 1.A.1. Une puissance militaire 51 Section 2 : La Russie assoit son influenceéconomique dans la région de la Caspienne 59 1.B. LA DOMINATION POLITIQUE RUSSE AU DÉTRIMENT DEL'IRAN 60 2.A.1. Les régulations de l'UE sur les gazoducs de longue distance 62 2.B. La politique étrangère russe depuis 1991 63 2.C. Les problèmes d'ordre géopolitique 64 2.C.1. L'affirmation de la mainmise russe dans la géopolitique de la mer caspienne 65 BIBLIOGRAPHIE : I. Ouvrages 1. ANNE PINOT et CHRISTOPHE REVEILLARD : « géopolitique de la Russie, 2019 juillet le 05 ». 2. ALEXANDRE PONAREVE : « verticale parallèle : du regard, 21 septembre 2007, 3. ALBERT.B « les méthodes des sciences sociales, Paris, Ed Montchrestien. 4. Alexander Defay, la géopolitique, Paris, Ed PUF. 5. Edmund HERZIG, Iran and the former Soviet south. The Royal Institute of International Affaires, Londres, ed. Scienceworld. 1995. 6. FANNY BOURGINE « démocratie et droit de l'homme en Russie depuis 1991, PP50-57 » scène internationale, 2015 octobre le 28. PP. 42-43 7. Frederic Encel, Horizons géopolitiques, 2009, P.36 8. 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Laurent Rucker, dans « la politique étrangère russe à l'Ouest, du nouveau » Laurent Rucker, dans « la politique étrangère russe à l'Ouest, du nouveau » dans le Courier des pays de l'EST, n°1038, P.24 ET P.41. 153 Idem 1. 153 Caroline Ibos-Hervé, d 2. Marie Jego « Moscou multiplie les menaces avant le sommet europeen sur la georgie » 3. Marlène Laruelle, « Existe-t-il des précurseurs au mouvement eurasiste ? L'obsession russe pour l'Asie à la fin du XIXe siècle », Revue des études slaves, vol. 75, nos 3-4,? 2004. 4. Minas Analytis "Le projet d'oléoduc Bourgas-Alexandroupolis : un enjeu géostratégique" Le Courrier des pays de l'Est août 1996, n°411. 5. M. Khodarenok, « Kremlin's New Peace Initiative », Nezavisimoye Voennoye Obozrenie, n° 43 6. Patrick Chaumette, dans « La mer Caspienne entre mer et lac » 7. Paul Claval « Quel futur pour le monde ?, la vie internationale » n°4, 2003. 8. Paul Tavernier, « Le statut juridique de la mer Caspienne : mer ou lac ? 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WEBOGRAPHIE : 6. WWW.Revue-etudesinternationales.Ulaval.Ca;autres-revues 7. WWW.worldenergy.org * 148 Laurent Rucker, dans « la politique étrangère russe à l'Ouest, du nouveau » dans le Courier des pays de l'EST, n°1038, P.24 ET P.41. * 149Idem * 150 Caroline Ibos-Hervé, dans « les diplomates russes et la politique étrangere » * 151H. Védrine, Dans la mêlée mondiale, 2009-2012, Paris, Fayard, 2012, p. 257. * 152Anne de Tinguy, « Vladimir Poutine et l'Occident : l'heure est au pragmatisme », Politique étrangère, n° 3, 2001 et « La Russie entre puissance et impuissance », La revue internationale et stratégique, n° 38,2000, p. 208. |
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