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La géopolitique de la Russie dans la région caspienne: évolution des intérêts


par John Makombo Kibangula
Université de Lubumbashi  - Licence 2021
  

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7. Délimitation dans le temps et dans l'espace

7.1. Délimitation dans le temps

Notre travail sera beaucoup plus baser dans la Russie postsoviétique c'est à dire entre 1991 jusqu'à nos jours.

L'année 1991 c'est l'année qui marque la fin de l'union soviétique et donc la naissance de la fédération de Russie tel qu'on la connait aujourd'hui. Entre 1991 et 2021, la Russie n'a connu que trois chefs d'Etat, il s'agit de BORIS ELTSINE, VLADIMIRPOUTINE et DIMITRI MEDVEDEV. Et parmi ces trois chefs d'Etat il y'a un qui se démarque, nous parlons de Vladimir poutine qui est aujourd'hui considéré comme l'un des hommes les plus puissants du monde par plusieurs observateurs et magazines.

7.2. Délimitation dans l'espace

Nous allons focaliser notre travail autour de la région caspienne qui est une région caractérisée par la mer caspienne. La région compte cinq pays, de la Russie à l'Iran en passant par l'Azerbaïdjan et la Kazakhstan pour ainsi atterrir en Turkménistan.

8. Théorie du travail

Pour le dictionnaire LITTRE, la théorie est un « rapport établi entre un fait général ou le moindre nombre des faits généraux possibles et tous les faits particuliers qui en dépendent ».

Une véritable théorie scientifique est le produit d'une systématisation méthodologie d'un ou de plusieurs phénomènes. Elle doit être clairement exprimée et susceptible de vérification. C'est en cela qu'elle diffère de dogmes, des opinions politiques et religieuses.

Les approches réalistes, libérale et constructiviste sont les paradigmes (c'est-à-dire les modèles) dominants des relations internationales. À partir du critère de l'anarchie et à travers des propositions qui se veulent universelles, ils visent à identifier des régularités et à les comprendre.

Dans le cadre de notre travail, nous avons opté pour la théorie « REALISTE ». L'approche réaliste consiste à étudier la réalité telle qu'elle est. Aussi est-elle souvent décrite comme une théorie explicative, ne cherchant pas à influencer les cours des événements, mais à en analyser les causes. Inspirée de la lecture de la guerre du Péloponnèse par Thucydide, elle est également par des philosophes comme Hobbes, qui décrit l'état de nature comme une guerre de chacun contre chacun. La théorie réaliste calque cette vision d'une nature égoïste de l'homme sur les États en situation d'anarchie. La guerre est inévitable car la distribution et l'utilisation de la puissance sont le facteur principal des relations interétatiques. Ce courant devient le dominant pendant la Guerre froide, apparaissant comme le plus pertinent pour expliquer le rapport de force entre les deux Grands18(*).

Hans Morgenthau établit alors six principes du réalisme, parmi lesquels on retrouve la définition de l'intérêt national en termes de puissance. Il a pourtant été critiqué pour avoir sous-estimé le rôle d'autres facteurs comme l'économie, ou d'autres acteurs de l'État, critiques auxquelles le néo-réalisme a tenté d'apporter des réponses.

Le réalisme est un courant de pensée des relations internationales. Pour l'école réaliste, les États recherchent avant tout à garantir leur sécurité et à étendre leur puissance en raison de la compétition qui existe entre eux. Historiquement, le réalisme est la théorie dominante au sein des relations internationales.

Le réalisme se définit principalement comme opposition à ce qu'il nomme l'espoir ou l'illusion idéaliste d'un système international fondé sur la négation de la force et la valeur absolue accordée à une idée ou à une loi (c'est-à-dire le droit international) idéalisme idéologique ou légal. Le réalisme rejette l'idéalisme pour deux sortes de raisons : parce qu'il lui reproche de ne pas correspondre à la réalité mais aussi parce que l'idéalisme, lorsqu'il défend des principes totaux, peut mener au fanatisme et donc à la guerre la plus violente.

Le réalisme ne se confond cependant pas avec la position qu'on pourrait qualifier de cynique consistant à interpréter les grands principes comme masquant uniquement la volonté de puissance : les théoriciens réalistes estiment que le souci de justice doit contrebalancer celui de prudence.

Comme praxéologie, le réalisme déduit de son opposition à un idéalisme excessif la recommandation de faire preuve de prudence dans la conduite des affaires étrangères, ce qui signifie qu'il faut se fixer des objectifs limités et concrets au lieu du triomphe de grands principes absolus justifiant des conflits sans bornes. Cette préconisation existe également chez des auteurs idéalistes et n'est donc pas propre au réalisme.

L'insistance mise sur la notion de puissance contre celle de loi conduit, comme le constate Raymond Aron, à définir toute politique comme puissance (même la politique intérieure où les conflits sont pourtant tranchés par la loi et d'autres règles), plutôt que définir l'ordre international comme celui qui n'a pas d'arbitre ; il est dit anomique. Lorsque le réalisme affirme rigoureusement que l'État poursuit et doit poursuivre son intérêt national, il devient lui-même idéologique, et le vrai réalisme consisterait plutôt à reconnaître l'importance de l'idéologie et des passions dans la conduite des nations.

* 18Wenu Becker « recherche scientifique : théorie et pratique3eme.ed.PUL. P.17 »

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard