Etude de la chimie et de l'activité anti-mycosique des extraits de Biophytum petersianum KLOTZSCH (Oxalidaceae)( Télécharger le fichier original )par Karim KOUDOUGOU Université de Ouagadougou - DEA 2000 |
SOMMAIREPROBLEMATIQUE 1 I- OBJECTIFS 2 II-1- OBJECTIF GENERAL 2 II-2- OBJECTIFS SPECIFIQUES 2 II- GENERALITES 3 II-1- BIOPHYTUM PETERSIANUM KLOTZSCH (OXALIDACEAE) 3 II-1-1- Synonyme 4 II-1-2- Noms en langues nationales 4 II-1-3- Situation de Biophytum petersianum KLOTZSCH (Oxalidaceae) dans le règne végétal 4 II-1-4- Caractères remarquables de la plante 4 II-1-5- Habitat de la plante 5 II-1-6- Utilisations thérapeutiques traditionnelles de la plante 5 II-1-7- Chimie de la plante 6 II-2- LES MYCOSES 6 II-2-1- Définitions 6 II-2-2- Cas des candidoses 8 III- MATERIEL ET METHODES 14 III-1- CADRES D'ETUDES 14 III-2- MATERIEL 14 III-2-1- Matériel végétal 14 III-2-2- La levure 14 III-2-3- Matériel de laboratoire 14 III-3- SOLVANTS ET REACTIFS 15 III-3-1- solvants 15 III-3-2- réactifs 15 III-4- CRIBLAGE PHYTOCHIMIQUE 16 III-4-1- Coupes histochimiques 16 III-4-2- Extractions 16 III-4-3- Réactions de caractérisation en milieu liquide 18 III-4-4- Chromatographies sur couche mince (CCM) 22 III-5- ETUDE PHARMACOLOGIQUE: ANTIBIOGRAMME FONGIQUE 25 III-5-1- Milieu de culture 25 III-5-2- Technique employée 25 III-5-3- Inoculum 25 III-5-4- Ensemencement 26 III-5-5- Solubilisation des extraits 26 III-5-6- Dépôt des extraits 26 III-5-7- Incubation 26 III-5-8- Lecture des résultats 26 IV- RESULTATS ET DISCUSSIONS 27 IV-1-CRIBLAGE PHYTOCHIMIQUE 27 IV-1-1- Coupes histochimiques 27 IV-1-2- Extractions 28 IV-1-3- Réactions de caractérisation en milieu liquide 29 IV-1-4- Chromatographies sur couche mince (CCM) 34 IV-2- ETUDE PHARMACOLOGIQUE 41 IV-2-1- Extrait au n-hexane 41 IV-2-2- Extrait au méthanol 42 IV-2-3- Extrait à l'eau distillée 42 IV-2-4- Evaluation de l'activité antimycosique des fractions issues du partage liquide-liquide de l'extrait n-hexanique de Biophytum petersianum KLOTZSCH (Oxalidaceae) 44 CONCLUSION ET PERSPECTIVES 46 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 47
ANNEXES................................................................................................................53PROBLEMATIQUELa lutte pour la survie a été et demeure toujours la préoccupation première de tout être vivant. C'est ainsi que les plantes par exemple synthétisent certaines substances à un certain moment de leur cycle pour se protéger contre d'éventuels agresseurs pouvant porter atteinte à leur existence. Ces substances encore appelées métabolites secondaires permettent aux plantes de lutter contre les insectes, les parasites, les bactéries, les virus, les champignons, certains phénomènes naturels... C'est dans cette optique que l'homme, ne pouvant pas synthétiser toutes les substances nécéssaires à sa protection a depuis les temps anciens jusqu'à nos jours recouru à ces mêmes plantes pour se protéger contre ces mêmes agresseurs ci-dessus cités. Ces pratiques ancestrales demeurent toujours d'actualité malgré l'arsenal thérapeutique dont dispose aujourd'hui la médecine moderne. En effet dans le cas de la lutte contre les mycoses causées par les micromycètes qui font l'objet de notre étude, la médecine moderne dispose d'une gamme variée de principes chimiques allant des polyènes aux dérivés imidazolés en passant par les acides organiques et autres. Malheureusement tout cet armada thérapeutique reste hors de portée de la grande majorité des populations du fait non seulement de leur coût relativement élevé, mais aussi et surtout de l'insuffisance d'infrastructures sanitaires auprès desquelles ces populations peuvent en disposer. De plus, depuis ces dernières décennies, on constate une recrudescence de certaines maladies bénignes par le passé mais devenues morbides et mortelles avec l'apparition du S.I.D.A. (Syndrome d'Immuno-Déficience Acquise). La déficience immunitaire affaiblissant l'organisme le fait envahir par des micro-organismes. Les champignons sont de ceux-la qui deviennent très virulents: muguet et autres candidoses digestives, mycoses cutanées sont couramment rencontrés. Suite à des enquêtes ethno-botaniques réalisées auprès des tradithérapeutes du plateau central du Burkina Faso, des plantes aux propriétés antimycosiques avérées ont été retenues pour des études plus poussées. Parmi elles, Biophytum petersianum KLOTZSCH (Oxalidaceae) douée de propriétés sensorio-motrices. Le présent travail consiste essentiellement à effectuer un criblage chimique afin de connaître les grandes familles chimiques auxquelles on peut rattacher les propriétés pharmacodynamiques attribuées à la plante, puis à réaliser quelques expériences "in vitro" en guise de tests biologiques pour confirmer ou infirmer le bien-fondé de telles utilisations. |
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