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L'amour comme paradigme de la morale chez Vladimir Jankélévitch( Télécharger le fichier original )par Marios KENGNE Grand séminaire Paul VI-Philosophat de Bafoussam - mémoire de fin de cycle 2002 |
AnnexeEléments biographiques de Vladimir Jankélévitch Vladimir Jankélévitch est né à Bourges en France dans une famille dont les parents sont russes. Il est le fils de Samuel Jankélévitch à qui l'on doit des traductions françaises des oeuvres des auteurs comme : Hegel, Simmel, Schelling et Freud. La famille de Jankélévitch étant installée à Paris, il fait ses études à Louis Legrand et au lycée de Montaigne. C'est alors qu'un professeur l'oriente vers la philosophie. De ce fait, il entre en 1922 à l'Ecole Normale Supérieure où il obtient l'agrégation en 1926. Il y fait aussi la connaissance d'Henri Bergson qui exerce sur lui une influence considérable. Sa thèse sur l'Odyssée de la conscience dans la dernière philosophie de Schelling est moins évocatrice de sa pensée que sa thèse annexe sur la Valeur et signification de la mauvaise conscience où l'éthique qui y est proposée, est annonciatrice de celle de son Traité des Vertus de 1949. De 1927 à 1933, il sera enseignant à divers lieux de Prague. De retour à Paris, il est révoqué par les lois antisémites dès 1940. Réfugié à Toulouse avec sa famille, il mène de front la Résistance parallèlement avec des activités philosophiques. Il sera profondément marqué non seulement par cette révocation, mais aussi par la seconde guerre mondiale et plus tard par la déferlante de mai 1968 en France. Sa pensée sera donc orientée vers la morale et c'est ainsi qu'il tint une chaire de philosophie morale à la Sorbonne de 1951 à 1978. Jankélévitch est l'auteur d'une vingtaine d'oeuvres philosophiques parmi lesquelles : La mauvaise conscience, L'ironie ou la bonne conscience (1936), Le mal (1947), Philosophie première, introduction à une philosophie du presque (1954), L'austérité et la vie morale (1956), Le sérieux de l'intention, (1968), Les Vertus et l'Amour (1970), L'Innocence et la méchanceté (1972), Le Paradoxe de la Morale(1981). TABLE DES MATIERESDEDICACE..............................................................................i REMERCIEMENTS 1 CHAPITRE PREMIER : L'EVIDENCE MORALE 2 I.Aux sources de la pensée de Vladimir Jankélévitch 2 1.L'influence d'Henri Bergson 2 2.L'influence de la deuxième guerre mondiale 2 1.La primauté de la philosophie morale 3 2.Le siège permanent de la moralité : la conscience 4 3.L'homme est-il ontologiquement un être moral ? 4 CHAPITRE II : L'AMOUR COMME PRINCIPE 6 1.« Vivre pour l'autre, quel que soit cet autre » 6 2.« Vivre pour l'autre, à en mourir » 7 3.L'option morale : le tout-ou-rien 7 4.« Faire tenir le maximum d'amour dans le minimum d'être » 8 II.Causalité circulaire de l'homme moral 8 ' 3. La notion de l'amour pur 9 CHAPITRE III : IMBRICATION DES PARADOXES DE LA MORALE DANS LA NOTION DU DROIT ET DU DEVOIR MORAL 11 I. L'universalité des droits et devoirs 11 1. Objectivité et subjectivité des droits 11 2. Objectivité des droits, subjectivité des devoirs 11 II. La Morale de la volonté agissante 11 1.Caractère asymétrique du devoir moral 11 2.La morale de l'intention bienfaisante 12 CHAPITRE IV : PORTEE PHILOSOPHIQUE ET PERSPECTIVE CRITIQUE 13 I.Portée de la pensée morale de Jankélévitch 13 2.Pour une revalorisation de l'amour dans le monde actuel 14 1.La morale de Jankélévitch : une morale du sentiment ? 14 2.Ambiguïté de la morale asymétrique 15 |
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