Le problématique de la prime d'assurance sur un marché concurrentiel du Rwanda (cas de la Sonarwa S.A )( Télécharger le fichier original )par Erneste NTIYOBERWUWAYO Institut supérieur d'études commerciales et financières ( ISECOF) Bukavu en RDC - Licence 2010 |
LISTE DES GRAPHIQUES ET TABLEAUXA. GRAPHIQUES Graphique 1 : Evolution de l'effectif du Personnel (2007-2010) 28 Graphique 2 : Evolution de la prime d'assurance automobile de 1975-2008 : La Garantie R.C 53 Graphique 3 : Evolution de la prime d'assurance tous risques 1975 - 2008 54 B. TABLEAUXTableau 1 : Evolution de l'effectif du personnel de la SONARWA s.a (2007-2010) 28 Tableau 2: Tarif de Promenades et affaires 41 Tableau 3 : Transport rémunéré de personnes 41 Tableau 4 : Transport rémunéré de biens 41 Tableau 5 : Tarif de base(DMVI) 42 Tableau 6 :Tarif en DMVI pour les Camions et les Camionnettes FUSO 42 Tableau 7: Tarif avec franchise 43 Tableau 8 :Tarif du taux de courte durée 47 Tableau 9 : Les fractionnements possibles de la prime annuelle 48 Tableau 10 : Tarif de la garantie « OCCUPPANTS » 50 Tableau 11 : Evolution de la prime RC de 1975-2008 53 Tableau 12 : Evolution de la prime d'assurance tous risques 1975 - 2008 54 Tableau 13 : La production des différentes sociétés d'assurances opérant au Rwanda. 56 0. INTRODUCTION GENERALE0.1. ProblématiqueLe rôle du secteur des services privés dans la croissance économique d'un pays ou dans le processus de développement est au second plan. Certaines théories économiques traditionnelles le jugeaient peu productif et par conséquent ne méritant aucune attention particulière. C'est récemment que les économistes ont commencé à s'intéresser à ce secteur dont l'importance fait aujourd'hui l'unanimité dans les analyses, dans la mesure où il intervient pour une large part dans l'accumulation des richesses d'un pays. Ce secteur comprend aussi les institutions financières non bancaires. Dans le cadre de notre recherche, nous nous sommes penché sur le service d'assurance qui constitue un secteur d'activités économiques relativement peu connu dans les pays en développement en général et au RWANDA en particulier. Depuis l'apparition du premier contrat d'assurance de transport par mer qui a été établie en 1347 à Gênes (en Italie), l'assurance n'a cessé de se développer. L es Rwandais sont confrontés à beaucoup de problèmes, parmi ceux-ci, celui de la vie car ils subsistent difficilement mais aussi celui de l'ignorance en matière de couverture en risques d'assurances. L'assurance est un service. A la différence de l'agriculture, qui fait profiter à tous des richesses du sol, ou de l'industrie mécanique, qui transforme des matières premières en machines ou en automobiles, les services se caractérisent par la seule mise en oeuvre des facultés et des énergies humaines. L'assurance est donc un service comme la Banque, le Commerce, le transport et la communication. Si la mission du cultivateur ou de l'industriel peut être de produire ou de transformer, l'assureur a la mission d'être en permanence au service de l'assuré. Celui qui fabrique un produit et celui qui utilise ce produit ne se rencontrent en général qu'au jour de la vente : une fois la marchandise livrée et payée, l'affaire est faite. Dans bien même de cas, elle est même terminée. En assurance c'est tout le contraire : quand l'assuré a signé son contrat, l'affaire commence car l'assuré paye d'avance, en échange d'une garantie. L'assureur l'aide à détecter les risques les plus menaçants et à choisir les assurances qui l'en protégeront le mieux : telle est sa première fonction. Il doit désormais se tenir constamment à la disposition de ses clients pour apporter à leurs contrats toutes les modifications qu'ils souhaitent ou que rendent nécessaire les changements intervenus dans leurs conditions d'existence et les risques nouveaux qu'ils encourent. Telle est la deuxième fonction de l'assureur. Il doit se tenir prêt à donner sa garantie au jour du sinistre et c'est la troisième fonction, la principale évidement aux yeux de l'assuré. Le bien être d'une famille, le Bonheur de ses enfants, vont souvent dépendre de la conscience professionnelle et de la diligence avec laquelle l'assureur remplira ces trios fonctions. L'individu et la famille sont donc les premiers bénéficiaires du service rendu par l'assurance. Il n'y a pas si longtemps encore, l'humanité se résignait aux injustices du sort qui frappaient certains de ses membres. On s'en consolait en invoquant la «sélection naturelle» qui faisait disparaître les faibles et survivre les forts. On ne se plaignait pas qu'il faille mettre cinq ou six enfants au monde pour en garder à peine deux ou trois. On acceptait avec une sorte de fatalisme que l'accident, l'incendie, la ruine mettent les uns à la paille, tandis que les autres s'estimaient heureux d'avoir y échappé. En aidant les hommes à lutter contre une destiné souvent sévère, l'assurance leurs donne aussi la liberté de risquer davantage et permet ainsi leurs progrès dans tous les domaines. Le chef de famille hésitera moins à accepter des travaux dangereux, sachant qu'il ne met plus en jeu l'existence matérielle de ses enfants. Le producteur de cinéma pourra engager des milliards dans une super production, bravant le risque de voir une vedette tomber malade avant la fin du tournage. L'industriel osera risquer d'énormes capitaux dans la construction d'une nouvelle usine, le banquier n'aura pas craint de lui prêter l'argent nécessaire. L'agriculteur qui cultivait un peu de tout à faible rendement : il prendra le risque de voir tous les efforts d'une année anéantis par une seule chute de grêle sachant qu'une assurance le garantit contre ce risque. Dans tous les métiers, dans toutes les industries, on peut trouver des exemples analogues. Ils montrent qu'il n'y a jamais de progrès possibles sans risques. Quel métier donc peut avoir un plus bel avenir que celui-là même qui permet tous les progrès ? Par ailleurs, on reconnaît que le niveau de l'utilisation de l'assurance dans les pays développés est sans aucun doute différent de celui des pays en développement. Dans certains pays développés, elle est obligatoire quelque soit le niveau de vie de l'assuré. Globalement, on peut dire que la population est plus consciente de l'utilité de ce type d'assurance que dans les pays pauvres qui comptent un grand nombre de population non instruite. La mort ou l'absence de revenue constitue un problème social mais une solution existe pour amortir les conséquences sans que plusieurs personnes ne le sachent, c'est souscrire une police d'assurance. Dans notre travail, nous voudrions en savoir plus sur les types d'assurances organisées par la SONARWA s.a au Rwanda. Partant de ce qui précède, nous avons orienté notre travail sur les questions ci après: - L'association des Assureurs du Rwanda (ASSAR) a-t-elle un rôle à jouer sur la réglementation de la prime d'assurance automobile? - Que faire pour règlementer la prime d'assurance automobile sur un marché concurrentiel au Rwanda ? |
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