Analyse des déterminants de l'offre du café dans la région naturelle de Kirimiro (1990-2012).( Télécharger le fichier original )par Jules BARANDERETSE Université du Burundi - Licence en Economie Rurale 2014 |
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUXFigures Page Figure 1 : Evolution de la production du café cerise dans la région de KIRIMIRO 41 Figure 2 : Evolution de la production du café cerise et les superficies emblavées dans la région de KIRIMIRO 42 Figure 3 : Evolution de la production des cerises et des précipitations dans la région de KIRIMIRO 43 Figure 4 : Evolution des quantités de l'urée utilisée et de la production du cafe cerise dans KIRIMIRO 44 Figure 5 : Evolution des quantités de pesticides utilisés(en litres) 45 Figure 6 : Evolution des prix nominaux et des prix réels au Kg du café cerise région de KIRIMIRO(en tonnes) 46 Figure 7 : Evolution du prix réel au kg de café cerise et de la production du café dans la région de KIRIMIRO(en tonnes)..........................................................................................47 Figure 8 : Evolution du prix nominal du haricot, banane et du maïs sur le marché de GITEGA 47 Tableaux Tableau 1 : la statistique descriptive des variables continues du modèle 48 Tableau 2 : Test de Normalité 49 Tableau 4: Test de Breusch-Godfrey 52 Tableau 5 : Résultats de la régression par la méthode des Moindres Carrés Ordinaires(MCO) 54 Liste des annexesAnnexe 1 : prix et production du café cerise et parche, précipitation moyenne II Annexe 2 : superficie emblavée, quantité d'urée et de pesticide utilisés III Annexe 3 : Les prix des principales cultures concurrent du café dans la région de KIRIMIRO (Sur le marché de GITEGA) IV Annexe 4 : Evolution du prix nominal par kg de café cerise et du prix réel du café V Annexe 6: Questionnaire d'enquete V I RésuméLa présente étude a pour but de mettre en relief les déterminants de l'offre du café dans la région naturelle de KIRIMIRO et plus spécifiquement dans les six communes les plus productrices de cette culture. Sur le plan méthodologique, le travail repose sur une combinaison d'approches qualitative et quantitative. Sur le plan qualitatif, des enquêtes microéconomiques organisées dans la zone d'étude (échantillonnage aléatoire constitué de 60 ménages à raison de dix ménages par commune) montrent que les caféiculteurs sont sensibles aux variables suivantes : prix du café, prix des cultures concurrentes du café (haricot, banane et maïs) et la quantité d'ure utilisée. Une analyse économétrique dérivée de la fonction de production de type Cobb-Douglas montre que les variables : le prix réel du café décalé d'une et de deux périodes, précipitations, quantité d'urée utilisée, prix de la banane de l'année en cours et décalé de deux périodes, prix du haricot et du maïs de l'année en cours, prix du maïs décalé de deux périodes ; expliquent de manière significative l'offre du café dans notre zone d'étude. A ce sujet, la gouvernance de la filière café n'a pas été omise. Ainsi, une variable dichotomique prenant la valeur 1 quand la filière était sous l'autorité de l'OCIBU et 0 sous l'autorité de l'ARFIC a été incluse dans les régresseurs. Il est attendu qu'avec l'éclatement de l'ancien OCIBU en Intercafé-Burundi (rôle opérateur) et ARFIC (rôle régulateur), les agriculteurs sont mieux positionnés pour défendre leurs intérêts. Les caféiculteurs représentés en effet à hauteur de 50% dans l'Intercafé-Burundi, pourraient assurer un meilleur partage de surplus le long de la chaine d'offre du café (CNAC ,2011). Un meilleur prix payé aux producteurs étant certes un véritable incitant à l'augmentation de la production caféicole. Au terme de cette étude, les variables clés qui servent de leviers sur lesquels les intervenants dans la filière café devraient jouer pour remorquer l'offre de cette culture qui rapporte plus de 80% des recettes d'exportation à l'Etat sont : le prix réel au producteur du café, les prix des cultures concurrentes du café (banane, haricot et maïs) et quantité d'urée utilisée. L'analyse économétrique montre par contre que les variables : pesticides, superficies emblavées et gouvernance de la filière café n'exercent pas d'effet significatif sur l'offre du café. Nous proposons aux gestionnaires de la filière café de réduire les circuits de commercialisation afin de majorer la part du surplus qui revient aux producteurs et de tenir en considération les fluctuations des prix des principales cultures concurrentes du café dans la fixation du prix au producteur de cette boisson tropicale. Mots clés : ARFIC, Cobb-Douglas, Elasticité, Intercafé-Burundi, Offre. |
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