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La conférence de Nairobi novembre 2006 et le marché du carbone : cas de l'Afrique
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par
Kaddour KENDZI
Université Bordeaux IV - MASTER II Sciences politiques 2006
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Avant-propos
Je tiens à remercier sincèrement toutes les personnes qui m'ont aidé et ont contribué à la réalisation de ce travail, plus particulièrement monsieur DOMINIQUE D'ANTAN DE VAILLAC, qui a orienté très soigneusement les grandes lignes de cette analyse et enrichi le contenu par ses diverses réflexions sur le fond et la forme. Je dédie ce travail à mes feus parents.
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE
Introduction générale
PREMIERE PARTIE
1.1.1 L'homme et le changement climatique
Les changements du climat terrestre, même les plus insignifiants, ont toujours eu des conséquences sur la vie humaine. En l'année 535 après J C, après une éruption volcanique qui rendit le climat plus frais et plus sec, il y eut des migrations, des famines, des fléaux, ainsi que des changements dans l'agriculture, et peut être même la disparition de civilisations, mais les modifications actuelles du climat sont encore plus dévastatrices que toute autre transformation ayant eu lieu dans l'histoire de l'humanité. Leur cause principale est l'augmentation de la quantité de dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère. La teneur en dioxyde dans l'atmosphère ne doit ni diminuer ni augmenter en grandes proportions. Néanmoins, durant les 150 ans derniers années et en particulier à partir de la Deuxième Guerre Mondiale, l'activité industrielle a libéré dans l'atmosphère de grandes quantités de ce carbone. Avant le début de la révolution industrielle, 580 milliards de tonnes de carbone étaient stockées dans l'atmosphère. Aujourd'hui, ce chiffre atteint 750 milliards de tonnes et, par ailleurs, il augmente de 6 milliards de tonnes tous les ans. 90 % de cet accroissement des émissions de CO2 et autres gaz à l'origine du réchauffement global de la planète provient des pays industrialisés. La décennie des années 1990 a été la plus chaude des décennies observées, avec de plus en plus de très fortes tempêtes dévastatrices. Les moussons asiatiques sont à chaque fois plus imprévisibles ; des sécheresses et des inondations extrêmement fortes et inhabituelles sont enregistrées partout dans le monde. Le bouclier de glace Larsen de l'Antarctique a été séparé du continent.
Et la démocratie dans tout cela ? Y a t-il compatibilité entre le développement durable et la démocratie occidentale ? Comment ne pas se poser cette question alors que l'écologisme radical se lance dans la critique théorique du productivisme, la contestation des organismes génétiquement modifiés, de la publicité, de la société d'information, de la télévision, de l'industrie nucléaire, de l'automobile, etc.
Le débat trouve ses racines dans la pensée de Jonas HANS, philosophe allemand disparu en 1993, dont la pensée est l'une des principales inspiratrices de l'écologie. Face au danger auquel le développement de la technique expose l'humanité, il notait dans son livre que le principe de responsabilité est de prendre des dispositions et des lois qui font que l'intérêt individuel ne prime pas sur l'intérêt collectif et les générations futures. Il s'agit d'une sorte de démocratie écologique futuriste qui s'inscrit dans le processus démocratique. Et le développement durable, ce passe-partout qu'on emploie dans toutes les situations et toutes les institutions, prétendant concilier développement et protection de l'environnement n'est pas qu'une nouvelle idéologie dont on parle actuellement sans arrêt ! Le développement durable ne serait qu'un faux-semblant, le manteau d'un libéralisme qui ne voudrait rien changer.
La démocratie a déjà des soucis avec la situation de la démocratie représentative et sa légitimité devant un gouvernement d'opinion et les démocraties participatives et populaires. Et c'est alors qu'arrive le réchauffement climatique, causé en grande partie par les grandes puissances mondiales, qui a contribué et contribue continuellement au désastre écologique. L'idée de Serge LATOUCHE est que le pouvoir n'est plus exercé par le politique, mais par l'instance occulte des firmes multinationales. L'idéal démocratique est alors en panne à l'échelle mondiale. La dynamique actuelle du capitalisme pousse au particularisme et à l'éclatement du sens collectif.
1.3.2 La finance carbone et les mécanismes pour un développement propre
DEUXIEME PARTIE
2..2. La conférence de Nairobi et la forêt africaine
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