Les facteurs influençant le comportements sains des personnes vivant avec le VIH/sida du district Nyaruguru cas du centre de sante Muganza et Nyantanga( Télécharger le fichier original )par Jean Bosco MANIRAKIZA et Josee DUSABE ISPG (Institut Superieur Pedagogique de Gitwe) - Graduant en Science Infirmiers A1 2010 |
TABLE DE MATIERESCHAP O.INTODUCTION GENERALE 14 CHAP.I. REVUE DE LA LITTERATURE SUR LE SUJET 19 1.1 DEFINITIONS DES CONCEPT 19 1.2 MODE DE TRANSMISSION DU VIH 20 1.3. MODE DE PREVENTION DU VIH SIDA 21 2.1. DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE 24 2.1. LOCALISATION ET DONNÉE GÉ OGRAPHIQUES 24 2.2. MATERIEL (TECHNIQUE DE COLLECTE DE DONNÉES) 24 2.3. CHOIX ET LA TAILLE DE L'ECHANTILLON 25 2.3.2. MÉTHODOLOGIE PROPREMENT DITE 26 2.6. CONSIDERATION ETHIQUES 29 CHAP III. PRESENTATION ET DISCUTION DES RESULTATS 30 3.1 DONNEES SOCIO DEMOGRAPHIQUE DES PVVIH SUJET DE L'ETUDE 30 3.2 RESULTAT PROPREMENT DITS 32 3.2.1 COMPORTEMENT FAVORABLE A UNE VIE SAINE 32 3.2.1.1. COMPORTEMENTS SAINS CHEZ LES PVVIH 32 3.2.1.2 VIE SAINE SELON : AGE, SEXE, ÉTAT CIVIL, ETUDE FAITE, MEMBRE D'ASSOCIATION, ECHANGE DE RÉSULTAT, CONNAISSANCE DE TROIS MODES DE PRÉVENTION, CONNAISSANCE DE TROIS MODES TRANSMISSION. 32 3.2.2. CONNAISSANCES DES PVVIH EN MATIERE DU VIH/SIDA 35 3.2.2.1 CONNAISSANCE DES TROIS MODES DE TRANSMISSION 35 3.2.2.2. Connaissances des trois méthodes de prévention du VIH/SIDA 35 3.2.3 RAISON DE NON ADHÉSION AUX ASSOCIATIONS DES PVVIH SELON LES MOTIFS DE DÉPISTAGE 36 3.3 : DISCUTION DU RESULTAT 37 3.2.1. CONNAISSANCES DES PVVIH DU DISTRICT NYARUGURU CAS DU CENTRE DE SANTE NYANTANGA ET MUGANZA EN MATIERES DU VIH/SIDA 37 3.4. COMPORTEMENTS SAINS DES PVVIH DU DISTRICT NYARUGURU CAS DU CENTRE DE SANTE NYANTANGA ET MUGANZA 38 3.5CONLUSION ET RECOMMANDATION 40 5.7 REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE+WEBSITE 42
CHAP O.INTODUCTION GENERALE1. PROBLEMATIQUELa Pandémie du VIH/SIDA représente un réel problème de Sante publique et de survie nationale lorsqu'on considère son ampleur et sont impact négatif sur le développement socio économique du pays. A l'heure actuelle, le SIDA continue de ravager les familles, les communautés et les pays partout dans le monde. (5) Selon le rapport de l'ONU/SIDA (2007), le nombre de personnes vivant avec le VIH dans le monde est estimé à 33,2 millions tandis que le nombre de nouvelle infection est estimé à 2.5millions. On enregistre 2.1milions de décès dus au SIDA et une prévalence (15-45ans) estimée à 0.8%. Bien que n'hébergeant 10% de la population mondiale, l'Afrique compte 63% des PVVIH en 2007. (6) L'épidémie du VIH/SIDA se présente de manière différent dans les six pays des grands lacs, avec des taux de séroprévalence allant de 15,1% (Province de Nyanza au Kenya) 13.5% (région Mbeya en Tanzanie) à des minimal de 0.6% (Zanzibar). Les taux nationaux de séroprévalence au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda sont d'ordre de 6 à 7% soit près du double des taux de prévalence au Burundi, au Rwanda et en RDC (3%). Les taux de séroprévalence sont plus élevés chez les femmes de tout les pays. Dans l'ensemble, l'épidémie du VIH/SIDA semble se stabiliser ou être en régression surtout en Ouganda, au Kenya, au Rwanda et en Tanzanie rurale. (7) Au Rwanda les résultats de la deuxième étude de prévalence du VIH/SIDA conduite en 2005 montrent que la prévalence du VIH/SIDA est de 3,0% (intervalle de confiance de 2,6à3, 4). Les femmes avec un taux de prévalence de 3.6% et les hommes à 2,3%. Il en résulte un ratio moyen d'infection de 1,6 entre les femmes et les hommes, ce qui revient à dire que pour 100 hommes infectés il ya 160 femmes infectées. Ce taux est de 7.3% en milieu urbain [6,2 à8.4%] en milieu rural [1,9 à 2,5%]. (8) Au District Nyaruguru, le taux de séroprévalence est de 2.9% dans la population générale et un dépistage effectué chez 1033 enseignants en 2007, a révélé une séroprévalence de 1.7%, celui effectué sur 4591 femmes enceintes en CPN a montré une séroprévalence de 3.4% alors que celui effectué chez les animateurs de santé a révélé un taux de 2.8%. Dans une étude faite où plus de 500 Séropositifs ont été suivie pendant 14 ans, 32% n'ont pas développé le SIDA et 9% étaient sans symptômes, résultats des comportements sains chez les PVVIH. L'étude a montré qu'il y a bien de choses que les gens peuvent faire pour vivre plus longtemps et se sentir à l'aise quand bien même s'ils seraient séropositifs et qu'il ya aussi beaucoup de comportements et d'autre facteurs qui peuvent accélérer le temps de séropositivité. (Ne pas avoir une alimentation saine, Ne pas avoir suffisamment de repos, les fumeurs, boire de l'Alcool, se réinfecter davantage avec le VIH en ayant des rapports sexuels sans préservatifs avec son et sa partenaire infecté). (4) Plusieurs études ont montré un changement de comportements à travers les associations des PVVIH : Au Burundi, les séropositifs et malades membres des ANSS ont parle du SIDA à la télévision, les membres de MVS au Niger, s'installent dans la rue pour haranguer les passants qui se rendent en boite de nuit et distribuent les préservatifs ; au Burkina-Faso, la prévention se fait via le café de santé mise en place par l'association. (4, 5,6) Dans la politique sanitaire de notre pays et le District de Nyaruguru en particulier, les formations sanitaires demandent aux PVVIH de se grouper dans les associations pour une meilleure prise en charge complète de la personne malade. Ce sont des associations es PVVIH qui aide à faire l'éducation sur les comportements sains des personnes à risque. Il est fort possible que les associations et d'autres facteurs puissent contribuer dans la mise en exécution des comportements sains relatifs aux PVVIH comme partout ailleurs. C'est pour cette raison que notre étude se propose de mettre en lumière sur cet aspect plus particulièrement au District Nyaruguru cas du Centres de santés Nyantanga et Muganza pour pouvoir étudier les facteurs influençant les comportements sains des personnes vivant avec le VIH du dit Centre de Santé. |
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