3.3.2
COMPORTEMENTS SAINS DES PVVIH DU DISTRICT NYARUGURU CAS DU CENTRE DE SANTE
NYANTANGA ET MUGANZA
Signalons que par
comportement sain, on sous attend l'utilisation des préservatifs lors de
chaque rapport sexuel, l'absence de l'alcool et l'absence du Tabac dans la vie
courant et quotidien des PVVIH. D'après le résultat de notre
étude 22,5% des PVVIH adoptent une vie saine est comportement est
statistiquement associé au membre des associations (p<0,001).
NDUWIMANA au Burundi affirme qu'après
l'intégration des PVVIH dans des associations, les gens changent des
comportements et que les association ont des éléments clé
de prise en charge psychologique et médicales des personnes
infectées ou affectées par le VIH/SIDA, par la réduction
du stigmatisation et la dramatisation de tout ce qui est relative au VIH. Ces
résultats concordent à ceux de notre étude où le
comportement à moindre risque est statistiquement associé
à l'appartenance à une association des PVVIH (p<0,001.)
Une étude mène par Corps de paix sur 500
personnes séropositifs pendant 14 ans, a montré que 32% n'ont pas
développé le SIDA et 9 % étaient sans symptômes et
qu'il ya bien de choses que les gens peuvent vivre longtemps et se sentir
à l'aise quand bien même ils seraient VIH positif. Il y a aussi
beaucoup de comportements et d'autre facteurs qui peuvent
accélérer le temps de séropositivité comme ne pas
avoir une alimentation équilibrée, peu de repos, les fumeurs,
buveur de l'alcool, se réinfectée d'avantage avec le VIH en ayant
des rapports sexuels sans préservatifs (4).
L'utilisation du préservatif est courante dans de
nombreux pays de l'Europe depuis plusieurs décennies alors que dans les
pays en développement, les préservatifs ne sont pas facilement
disponibles et leurs utilisations est encore faible (25%), Selon l'ONUSIDA, 40%
des femmes séropositives en consultations prénatale ont
déclaré que leurs partenaires utilisaient les préservatifs
bien que toutes aient indiqué avoir informé leur partenaires
sexuels de leurs statuts sérologique VIH positive (24,25).
Une étude qui a été
réalisée en Suisse en 1994 en milieu scolaire sur l'utilisation
du préservatif chez les étudiants, 39% des personnes
évaluées utilisaient cette méthode de prévention
contre les IST/VIH/SIDA régulièrement (24).
Au Rwanda en 1998, KIBILITI a mené une étude sur
la prostitution et le VIH et dans son étude 3,1% des prostituées
ne recourent à aucunes stratégies de protection alors que 50,6%
faisaient l'usage de préservatif pour ce protégé mais pas
régulièrement.
Les résultats d'un travail de recherche sur
l'accès aux préservatifs menée en 2005, montrent que la
majorité des Rwandais connait les préservatifs d'autant plus que
97% ont entendu parler et 84% les a vus. Cependant, seul 29% ont
utilisé les préservatifs au moins une fois avec la
disparité considérable entre le milieu urbain et les milieux
ruraux. Les raisons invoquées sont manque d'information sur
l'utilisation correcte, la disponibilité du préservatif, rumeurs
autours du préservatif, moins de 10% (8,5%) considère le prix des
préservatifs comme obstacle à l'utilisation et 18% des
informateurs invoquent les obstacles liés aux pratiques sexuelles dans
le contexte Rwandais (26).
Mr HALINDINTWALI, a montré au District de Burera, que
le préservatif est mieux utilisé dans la zone couverte
par le programme de VCT/PMTCT à une proportion de 58,8% contre
20,7% dans la zone non couverte. Selon la même étude, l'exposition
au risque de transmission du VIH/SIDA demeure élevée dans le
District car 79,3% et 41,2% respectivement dans la zone non couverte ont eu des
relations sexuelles à risque de transmission du VIH sans utilisation de
préservatif durant les douze mois ayant précédée
l'enquête (16).
Conclusion, nous remarquons bien que certains facteurs sont
statistiquement associés aux modes de vie saines chez les PVVIH à
savoir l'âge, niveau d'étude, connaissances des PVVIH, le fait
d'être membre d'une association.
3.4. CONLUSION ET
RECOMMANDATION
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