4. INTERET DU SUJET
4.1. Intérêt personnel
Plusieurs études ont montré le
changement de comportements à travers les associations des PVVIH entre
autre l'utilisation des préservatifs, l'abandon de l'alcool et du tabac
etc....pour mieux vivre positivement avec le VIH/SIDA. (12)
Au cours de nos observations
personnelle ; nous avons constaté que certains PVVIH adoptent les
comportements qui mettent en danger leur santé entre autre la prise de
l'alcool, le vagabondage etc..... Entant que natif et oeuvrant dans la FOSA du
District de Nyaruguru, nous avons eu la curiosité de voir ce qui ce
passe réellement sur terrain, ce travail permettra aux responsables de
formations sanitaires de prendre les mesures qui s'imposent tant au niveau des
PVVIH qu'au niveau des services de santé (VCT/PMTCT) afin de promouvoir
la santé des personnes vivant avec le VIH/SIDA.
4.2. Intérêt
Scientifique
Une étude menée
auprès de 500 PVVIH a montré qu'il y'a bien de choses que les
gens peuvent respecter pour vivre plus longtemps et se sentir à l'aise
quand bien même ils seraient séropositives. Il y a aussi beaucoup
des comportements et d'autres facteurs qui peuvent accélérer le
temps de séropositivité. (Mauvaise alimentation, ne pas avoir
suffisamment de repos, les fumeurs, boire de l'alcool, et de rapports sexuels
non protégé) (4).
D'autre études ont
montré que la grande partie des associations des PVVIH sont des femmes
et ceux qui n'adhérent pas ont la peur d'être abandonnée
par leur familles, le stigmatisme et l discrimination. Néanmoins, celles
qui sont membres des associations trouvent que c'est milieu de confort et de
soutien morale car elles peuvent accéder à beaucoup d'appuis qui
les aident à améliore leur conditions de vie. Le faite de cacher
qu'on est séropositive au VIH/SIDA c'est un comportement à risque
augmentant le risque d'expansions de la pandémie. (6)
Au District Nyaruguru ¾ des
PVVIH sont des membres des associations, dans le but d'améliorer leur
santé mais près de ¼ de PVVIH n'adhèrent pas aux
associations pour plusieurs raisons et continuent à adopter un mode de
vie qui mette en danger leur santé comme le montre le rapport semestriel
du District de Nyaruguru (9).
Dans notre pays, comme au
District de Nyaruguru, certaines PVVIH se sentent souvent seules, elles ont un
sentiment de solitude, éprouvent la crainte de déclarer leur
séropositivité et continuent à adopter les comportements
néfastes face au VIH/SIDA. La présente étude tracera une
ligne de conduite en donnant quelque information relative aux PVVIH. Les
recommandations de ce travail aideront les centre de sante à mieux
intégrer les PVVIH dans la prévention du VIH/SIDA d'une part et
d'autre part aux autorités local de deux centres de Santé
à prendre les mésures qui s'imposent en fin de contribuer
à l'amélioration de la prise en charge des PVVIH, en adoptant les
comportements à moindre risque.
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