B- La Sortie du Malade
L'organisation de la sortie du malade est
capitale. Il serait intéressant de demander à chaque patient qui
ressort d'une hospitalisation ou bien qui est venu simplement pour un examen
médical ou une consultation de se faire enregistrer à la sortie.
Ces informations obtenues permettront un contrôle de l'administration sur
les informations fournies par les différents services médicaux et
médico-techniques. Nous avons déjà signalé
qu'à cause des paiements occultes certaines informations sur les
patients ne sont pas transmises au service d'information. Notons que les cas
d'évasion sont plus ou moins rares car les patients paient
l'hospitalisation de manière forfaitaire et dès leur admission en
hospitalisation. De plus, ce système permettra de collecter des
informations sanitaires plus pertinentes donc favorisera une meilleure lecture
des problèmes pour y trouver des solutions plus appropriées.
L'application d'une telle solution peut
paraître à priori difficile. Mais, la réorganisation des
actions du bureau des entrées peut constituer une base pour
réorganiser la sortie des malades. C'est ainsi que les
déclarations de sortie s'effectueront auprès dudit bureau.
SECTION 2 : LE REAMENAGEMENT DE CERTAINS ASPECTS DE LA
CONTRACTUALISATION.
Avec les deux années d'exercice et
de fonctionnement de la contractualisation il nous apparaît
nécessaire de réaliser un certain nombre de
réaménagement tant en ce qui concerne les moyens de financement
et les procédures budgétaires que du champ d'application de la
contractualisation.
A- La révision des moyens de
financement.
Nous avons noté dans l'exposé
du dispositif de la contractualisation que l'administration reverse une partie
des recettes des services aux services eux-mêmes sur la base d'une
quote-part qui varie en fonction des services. Pour les services
médicaux 50% des recettes leur est reversé pour assurer les
charges de fonctionnement de leur service à l'exception des salaires du
personnel permanent et les grosses réparations. Pour la pharmacie 50%
des recettes est mise à côté pour le renouvellement du
stock de médicaments et du matériel médical. 17% est
reversé au service pour assurer les charges de fonctionnement autre que
l'achat de produits médicaux. 33% est reversé à la
Direction.
Ce système, bien qu'ayant fait une
différence entre les services médicaux et
médico-techniques ne va pas suffisamment en profondeur. D'abord, pour
les services médicaux, une distinction aurait pu être faite sur la
base des spécificités de chaque service. Pour les services
d'hospitalisation la plupart de leurs recettes serviront simplement à
faire face aux charges de personnel contractuel. Ce qui permet à ces
services d'obtenir plus de liquidité oisive qu'ils vont redistribuer
aux agents du service à titre de prime de motivation. Par contre, pour
les services dont l'activité va au-delà de l'hospitalisation, les
recettes ont sensiblement diminué. C'est le cas par exemple du service
d'Ondoto-stomatologie qui doit acheter des produits nécessaires aux
extractions de dents. Ainsi, par service on pourrait diminuer la part qui doit
être reversé à la Direction pour la ramener à 40%.
Pour les autres services médicaux le taux peut être maintenu
à 50%.
Pour le laboratoire et radiographie, il
faut noter que c'est des services qui réalisent de gros
bénéfices. Or le renouvellement des gros équipements que
nécessitent ces services incombe à la direction. De ce faite, on
pourrait même réduire la part qui leur revient à 10%. Pour
la pharmacie, les 13% reversés à la Direction. Il faut signaler
qu'en tant que service carrefour et du fait que la pharmacie approvisionne
gratuitement les autres services médicaux en matériel
médical et vu que la marge bénéficiaire n'est pas trop
élevée, un réaménagement des moyens de financement
s'impose. Ainsi nous proposerons que 10% soit reversé au service 10%
reversé à la Direction et 80% mis de côté pour
renouvellement du stock de médicament et de matériel
médical.
Une autre solution pourrait consister
à exclure purement et simplement le service de pharmacie du champ
d'application de la contractualisation pour le moment.
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