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SECTION 1 : LE RECOUVREMENT DES COUTS.Nous l'examinerons à travers l'organisation du recouvrement de coût et un bilan des quatre derniers exercices. A- Etat du recouvrement des quatre derniers exercices.
B -Un progrès relatif.De la lecture de l'état de développement des recettes hospitalières entre 1999 et 2002, il ressort que : les trois dernières années ont eu des recettes plus faibles que celles de 2002 qui est l'année d'introduction de la contractualisation interne. En effet, avec une recette de 2669861752(*) francs guinéens en 1999, on a d'abord connu une baisse de 14, 76% en 2000 avec une recette annuelle de 227572075 francs guinéens. En 2001, on a assisté à une légère augmentation de 1,85% par rapport à l'année 2000 pour avoir une recette de 231800870 francs guinéens. Mais depuis l'année 2002, on est passé à 425034792 francs guinéen sauf une augmentation de 83,36% par rapport à l'année 2001. Si nous évaluons la variation globale depuis 1999 nous obtenons une variation de 59,19% entre 1999 et 2002. N'ayant pas pu obtenir les données de 2003 à la date d'achèvement de notre travail, nous nous sommes contentés des données de ces quatre années qui fait notre analyse. Néanmoins, il ressort de ce tableau que dès l'introduction de la contractualisation, on a assisté à une amélioration du recouvrement des recettes. Cela nous autorise à dire que l'un des objectifs de la contractualisation interne qui est l'amélioration du recouvrement des coûts des actes est entrain d'être atteint. Cependant au regard d'un certain nombre de pratiques nous avons eu l'occasion de constater lors des deux stages, nous pouvons dire que ce taux peut être amélioré si on essaie de trouver des solutions à ces pratiques. En fait, l'institution de guichet devant les services pour recouvrer les frais des actes, diminue sensiblement les recettes. En effet, ces guichets de porte ne travaillent pas en permanence pendant les heures de garde et les jours non ouvrables. Ils sont donc fermés dès l'arrêt officiel du travail. Ainsi, beaucoup de patients paient pour les actes pendant ces heures entre les mains des praticiens qui quelquefois gardent ces sommes par dévers eux. Et ce phénomène de paiements occultes est d'autant plus répandu qu'il y a plus de 400 agents bénévoles travaillant à l'hôpital Donka. Ces bénévoles utilisent donc ces failles pour se faire de l'argent lors des gardes de nuits et des jours fériés. De plus, les consultations auprès des professeurs sont de 5000 francs guinéens alors que le prix officiel est de 1500 francs guinéen. Et ces professeurs ne reversent même pas les 1500 à la caisse, ils conservent tout ce montant par dévers eux. Nous avons évoqué cette question avec la Direction qui dit n'avoir pas de solution à cette pratique pour le moment. Quant aux auteurs, ils invoquent la faiblesse des salaires pour justifier leur comportement. La conséquence de toutes ces pratiques c'est qu'elles viennent grever les recettes hospitalières. Des solutions doivent être trouvées à ces pratiques afin d'améliorer le recouvrement des recettes. * 2 Notons qu'au jour de la clôture de ce travail 1 franc CFA=5 000 francs guinéens. |