II.A.2.a Etape 1 - INSCRIPTIONS / INFORMATIONS
· Avec une population féminine de 93% pour une
moyenne d'âge de 25,5 ans, ces chiffres confirment d'une part, que nous
sommes en présence d'une population engagée dans la vie
professionnelle, souvent en charge de famille, soucieuse de reprendre des
études supérieures dans un cadre offrant une certaine souplesse
et d'autre part, que cette formation répond parfaitement à leur
besoin.
· 100% des étudiants ne suivent cette
formation que parce qu'elle est à distance et ne l'auraient pas suivie
en présentiel. Les raisons invoquées pour ce choix sont
essentiellement motivées, à plus de 70%, par le fait de pouvoir,
travailler en même temps, gérer et organiser son temps,
gérer des contraintes familiales (14,3%) s'affranchir de la distance
(14,3%). Ce chiffre est confirmé par une récente enquête
que nous venons de terminer au C.A.V.U.M. sur l'ensemble des formations E.A.D.
et qui exprime à plus de 90% un chiffre analogue. Cette affirmation
montre en tout cas, et c'est important pour l'Université, que la
création d'une F.O.A.D. ne constitue pas une menace pour une
filière existante, mais au contraire une réelle
opportunité, capable d'apporter une réponse innovante dans le
cadre d'une politique d'ouverture d'une Université à la recherche
de nouveaux publics, et soucieuse de se situer dans une problématique du
« former tout au long de la vie ».
Figure 1
II.A.2.b Etape 2 - ENTREE DANS LE PARCOURS
· 67% des étudiants jugent que la réunion
présentielle initiale n'a pas répondu à leur attente et ne
leur a pas permis de comprendre et d'optimiser leur parcours.
Figure 2
Ces chiffres soulignent toute l'importance qu'il faut
apporter au regroupement présentiel comme élément
régulateur de la formation. Ce regroupement s'avère
être un espace de motivation indispensable à une création
identitaire forte du groupe.
II.A.2.c Etape 3 - PARCOURS
· 80% des étudiants jugent la charge de travail
insupportable et difficilement compatible avec une activité
professionnelle à temps plein ou avec des contraintes familiales.
Figure 3
Les motifs invoqués par les étudiants sont
liés :
o à la difficulté d'appropriation des cours
magistraux, jugés trop théoriques. Cette appréciation est
cependant à mettre en parallèle avec le graphique qui situe leur
niveau d'études, et qui permet de constater que les étudiants
sont majoritairement issus d'un B.T.S. ou en reprise d'études.
L'appropriation d'un contenu universitaire nécessite donc de leur part
un investissement en temps beaucoup plus conséquent (on notera que dans
le cadre de cette licence professionnelle, les étudiants E.A.D., par le
biais de la V.A.E., sont dispensés de plusieurs modules et qu'il leur
reste à assimiler le « noyau théorique »).
Figure 4
o à une mauvaise communication qui leur a fait
considérer les travaux dirigés comme étant tous
obligatoires, leur imposant ainsi une charge de travail insupportable.
o à des contraintes familiales, 73% d'entre eux jugent
ces contraintes trop fortes.
· Les méthodes de travail laissent
apparaître une insatisfaction évidente, avec parfois des
affirmations contradictoires. Ainsi, 80% des étudiants sont d'accord
pour reconnaître que les méthodes de travail ont été
simples et faciles à comprendre. Ils sont cependant 60% à
affirmer que le planning de la formation n'était pas clair12
. Le suivi du parcours étudiant par l'équipe pédagogique
est jugé peu ou moyennement satisfaisant par 53% d'entre eux. Ces
chiffres sont corroborés par une question sur l'optimisation de la
méthodologie du travail demandé, où 60% des
étudiants jugent la méthodologie peu ou moyennement
précise.
Figure 5
· L'évaluation du degré d'autonomie
étudiante permet de mettre à jour des dysfonctionnements dans la
régulation des flux « savoir-faire » et «
savoir-être » : 78,6% affirment une autonomie certaine à
vouloir résoudre eux-mêmes leurs problèmes mais ils avouent
éprouver une certaine réticence à soumettre leurs
questions sur les forums ou via la messagerie.
· La typologie des difficultés rencontrées
au cours de la formation met essentiellement en évidence des
difficultés liées au niveau d'études : à 71,4% les
étudiants reconnaissent que la reprise d'études a
nécessité une adaptation et une ré-appropriation des
contenus consommatrice d'énergie et de temps.
12 n.d.l.r. - Il était inexistant
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