La modélisation du parcours d'apprentissage a
répondu à un double objectif :
· le premier visant à acquérir des
compétences en ingénierie de formation et/ou pédagogique
via la démarche C.A.F.E.L.
· le second devant répondre à notre
problématique de départ telle que nous l'avons posée dans
notre étude de faisabilité, et permettant d'aboutir à
l'amélioration d'un D.F.O.A.D. avec l'exigence de
résultats suffisamment significatifs pour servir de
référentiel dans notre démarche qualité,
afin que le C.A.V.U.M. puisse valider une dernière phase, celle
de l'amélioration d'une formation existante (phase que nous avons
entourée en orange - schéma ci-dessous).
C'est donc en ayant bien présent à l'esprit que
notre démarche constituait un stéréotype applicable
à d'autres formations que nous avons été conduit à
proposer une scénarisation capable d'établir ou de
rétablir une régulation cohérente des flux liés aux
« savoir », « savoir-faire » et « savoir-être
» en tenant compte de certaines contraintes technico-pédagogiques
qui nous étaient imposées dans le cadre de la L.C.P.R.O..
Figure 9
Notre analyse de besoins19 a mis en
évidence des points fondamentaux de dysfonctionnement, liés
principalement à une gestion insuffisante du parcours pédagogique
(charge et volume de travail demandés trop lourds et incompatibles avec
l'exercice d'une activité professionnelle, absence ou très
mauvaise régulation des flux liés au savoir, au savoir faire et
au savoir être); situation que l'on pourrait résumer en une phrase
très simple : les étudiants et les enseignants ont
co-existé à côté d'une formation en ligne sans
véritablement pouvoir établir de contact les uns avec les autres,
alors qu'il y avait volonté de part et d'autre de le faire.
Faute d'un mode d'emploi clair et précis sur la démarche
à suivre, les étudiants se sont vite retrouvés à
saturation.
L'exemple du planning20 du vécu de la
formation par les étudiants au cours de l'année 2002/2003 est
tout à fait révélateur.
Figure 10
L'interprétation du planning est sans équivoque
lorsque, par exemple, on consulte la charge de travail du mois de novembre : on
s'aperçoit que les étudiants étaient persuadés
devoir rendre 7 travaux dirigés demandant chacun en moyenne 8 heures de
travail... alors que seuls les trois T.D. en bleu étaient obligatoires
(Figure 10).
Ce qu'il faut retenir de cette projection, c'est sans doute
une mauvaise coordination des activités demandées par
l'équipe pédagogique qui a paru très surprise à la
lecture de ce schéma. Chaque enseignant a demandé la mise en
ligne de son T.D., sans trop se préoccuper de son incidence par rapport
à la formation.
19 Voir Analyse de besoins en
annexes.
20 Il est bon de noter que ce planning a été
réalisé suite à notre analyse de besoins et qu'il
n'existait pas auparavant de représentation graphique permettant de
regrouper l'ensemble des activités de la formation.