CONCLUSION DU TROISIEME
CHAPITRE
Après la présentation de notre
méthodologie de travail, nous avons mobilisés les outils
annoncés à cet effet à notre environnement d'étude.
La SCB Cameroun, banque de détail et banque multicanal a servi à
notre analyse empirique dans le cadre de la validation de nos hypothèses
de recherche. Nous y avons réalisé une étude quantitative
et qualitative, et les données recueillies nous ont permis d'identifier
les raisons les plus souvent avancées comme causes de d'inefficience
à toute stratégie multicanal. L'analyse des données
collectées auprès des clients ainsi que l'application des
modèles de Capiez et Lecat nous ont permis de faire deux principaux
constats : (i) sur le plan financier certains canaux sont rentables et d'autres
particulièrement déficitaires, les économies de couts
projetées sont faiblement perceptibles ; (ii) la valeur
perçue par la clientèle au cours de leur expérience
multicanal reste faible. Il s'en dégage que l'absence de coordination et
de synergie entre les canaux de distribution, la vétusté de
certains canaux numériques (et du système d'information)
constituent de véritables freins au dispositif de distribution de la
banque. Les facteurs d'inefficience de la stratégie multicanal de la SCB
Cameroun ont été identifiées et confirmées, la
prochaine étape de notre démarche d'évaluation consiste
à faire des recommandations afin d'optimiser la distribution multicanal
de la banque. Le chapitre suivant y est consacré.
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