WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evaluation de la stratégie multicanal d'une banque de détail: le cas de la SCB Cameroun


par Didier TIOMELA
Université Catholique d'Afrique Centrale - Master 2014
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy
2. La structuration des canaux bancaires

Plusieurs auteurs ont identifié différents objectifs afférents à une politique multicanal dans une banque commerciale : atteindre des segments différents de manière plus efficiente et efficace ; une couverture optimale du marché ; la création d'un contact relationnel ; la mise en place d'une segmentation adéquate ; la diminution des coûts grâce à la synergie des différents canaux ; une discrimination du traitement des clients et de la relation ; un arbitrage entre la richesse du canal et sa portée. Nous avons regroupé ses apports suivant deux grands axes.

i. Une logique économique

Sur la base d'une étude exploratoire, Benavent (Op. Cit.) a montré que le premier objectif assigné au multicanal est la diminution du coût global de distribution. Ce raisonnement économique simple a un corollaire commercial : comment organiser la migration des clients d'un canal à l'autre ? Premièrement, travailler au niveau de l'unité client, et tenter de lui affecter un canal privilégié par différents moyens : la mise en portefeuille (l'outil de base), la tarification des services (par tâtonnement), la localisation des points de vente (importance du géomarketing), les dispositifs de transaction (par exemple les cartes de retrait, les codes d'accès etc..) et l'éducation des clients (ce qui est le moins envisagé). Le deuxième niveau d'action suit une logique de flux c'est-à-dire sur la transaction ou le contact. Dans cette hypothèse, il est naturel de comparer les coûts et les rendements de chaque opération supportée par chacun des canaux possibles. L'objectif principal étant de dissocier les tâches administratives (à faible valeur ajoutée) et commerciales (à forte valeur ajoutée) en fonction du coût du canal et du volume à traiter. Cette logique de coût peut se révéler un levier de développement de la valeur client. L'enjeu pour l'établissement est alors double : d'une part, de savoir gérer efficacement la mobilité du client vers différents format de vente, d'opérer des migrations potentiellement source d'amélioration de la performance. D'autre part, il s'agit de proposer un canal de vente plus conforme aux goûts et contraintes du client et qui apporte plus de satisfaction. A côté de cette logique financière et marketing, on peut également mentionner un objectif opérationnel (assurer un service de meilleure qualité aux clients) qui peut cependant très vite en complexifier grandement la gestion notamment lorsqu'il faut assurer une continuité des contacts et de la relation avec les clients sur le long terme, de par la multiplication des interactions entre ces derniers et l'entreprise.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery