C. Les différentes réactions du
siège en cas de conflit
Face à une réaction de rejet de la part d'une
filiale, le siège a plusieurs solutions possibles, identifiées
par Schotter et Beamish (2011) :
- L'évitement du conflit : le siège peut
décider de tout simplement ignorer la filiale. Celle-ci peut continuer
à fonctionner comme si elle n'avait pas reçu de nouvelle consigne
;
- Il peut s'impliquer superficiellement en assurant un suivi
incomplet des réactions ou des réponses ;
- La tentative de résolution : Il peut avoir un suivi
actif des actions de la filiale et organiser par exemple des visites de
celle-ci. Cependant, ce processus demande de la bonne volonté de la part
des deux acteurs ;
- La collaboration : Il peut entamer un processus de
négociation. C'est la solution qui est normalement la plus avantageuse
pour les deux parties, mais elle leur demande une forte implication ;
- Pour les conflits les plus virulents, l'implication directe
des très hauts dirigeants est parfois nécessaire.
De même que pour la gestion des différentes
réactions d'une filiale, nous en déduisons que le biculturel aura
un rôle variable selon la méthode employée par le
siège. Ainsi il pourra être amené à trouver des
solutions et à proposer des plans d'action afin d'inciter le
siège à formuler des réponses claires et à
s'impliquer. Lorsque le siège se montre disposé à chercher
des solutions ou à entamer des négociations, le biculturel aura
une fonction support et un rôle de négociateur.
Gestion des conflits entre siège et filiale :
l'intérêt des individus biculturels Mémoire de Master
2019-20
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