II. MATERIEL ET METHODES
Cette section présente les données, les outils,
la méthodologie et l'analyse des données. Pour les
différentes analyses réalisées, nous avons utilisé
les logiciels MS Excel 2016, RStudio-1.3.959 et STATA 15.
II.1. Composition de la base de données et
sélection des variables
Le réseau des fermes Bioréférence compte
70 fermes choisies selon les demandes de références jugées
prioritaires. Il compte des fermes des 5 filières d'élevage de
ruminants dans le massif central : les filières bovines viande et lait ;
les filières ovines, viande et lait ; et la filière caprine. Le
choix des fermes s'est porté sur la pérennité de leur
engagement, afin de constituer un échantillon constant sur le moyen
terme (5 ans). Toutes les données collectées sur ces fermes sont
saisies, calculées, stockées et analysées avec l'outil
unique DIAPASON. Ceci permet d'harmoniser les méthodes et les
données. La collecte de données d'une année n se
réalise au cours de l'année n+1. La vérification et
validation de l'ensemble des données est réalisée fin n+1,
l'analyse et la synthèse se font début n+2. Les collecteurs ont
pour mission de collecter les données sur les exploitations de leur
territoire à travers deux ou trois passages sur les fermes par an. Les
référents filières analysent chaque année les
données à l'échelle Massif Central avec l'appui du groupe
de collecteurs et font une synthèse annuelle des résultats. Ils
ont la charge de l'animation de leur groupe filière. Les données
collectées sont des données structurelles, techniques et
économiques. Ce sont des données caractérisant le
fonctionnement du système d'élevage. Ces données
permettent de calculer, avec une méthodologie unifiée entre les
cinq filières, les performances productives et économiques des
exploitations. Ces performances sont mises en regard des
caractéristiques structurelles des exploitations afin d'étudier
les déterminants de ces performances.
Sur 5 ans, entre 2014 et 2018, ce sont 58 fermes
d'élevage de ruminants en échantillon constant qui ont
été étudiées, dans le cadre de ce travail : 16
bovins lait, 13 bovins viande, 11 ovins lait, 10 ovins viande et 8 caprins. Sur
les 70 exploitations de base, l'échantillon constant en 2018, compte 58
individus parce qu'au long du projet, certaines fermes ont été
intégrées et d'autres sont sorties du réseau. A partir des
données extraites de la base de données DIAPASON, 166 indicateurs
ont été calculés. Ce sont :
- 59 indicateurs structurels qui concernent le contexte
pédoclimatique, la main d'oeuvre, la surface et l'assolement, le
cheptel, le capital d'exploitation et l'endettement.
- 37 indicateurs techniques concernant la consommation et
l'autosuffisance en concentrés, en fourrages et en paille, l'autonomie
alimentaire globale, la productivité animale et la valorisation des
produits.
- 66 indicateurs économiques qui concernent le produit
brut, la marge brute, l'excédent brut d'exploitation, les coûts de
production, les charges opérationnelles et de structure, la valeur
18
ajoutée hors fermage, le revenu disponible et le
résultat courant. Toutes les valeurs économiques sont
exprimées en Euros constants.
II.2. Méthodologie de l'analyse des données
II.2.1. Analyse descriptive des caractéristiques des
exploitations et de leur évolution
Pour avoir un échantillon constant, nous n'avons retenu
que les exploitations qui avaient été toutes suivies de 2014
à 2018, c'est-à-dire 58 fermes. Cela permet d'étudier
l'évolution des résultats moyens sur 5 ans.
Pour avoir une idée des caractéristiques de
notre échantillon, une analyse descriptive globale a d'abord
été menée. L'analyse descriptive a consisté en
l'analyse des moyennes et des écart type des variables structurelles,
techniques et économiques pour tout notre échantillon
indépendamment du type de production, sur chaque année de
l'étude. Nous avons ensuite calculé le taux de croissance de ces
indicateurs entre 2014 et 2018 pour apprécier l'évolution de
l'échantillon sur les 5 années. Les variables choisies pour cette
analyse sont celles qui permettent une analyse transversale entre toutes les
exploitations. Pour les variables qui sont liées au type de production
même et donc exprimées dans des unités différentes,
comme par exemple la productivité animale, elles ont été
exprimées en base 100 par rapport à 2014. Pour l'année
2018, les résultats ont été comparés aux
exploitations des fermes du réseau d'information comptable agricole
(RICA) qui, comprend en grande majorité des fermes en agriculture
conventionnelle. Nous avons ainsi calculé les moyennes pour les OTEX 45
(BL), 46(BV), 481 (Ovins lait + viande) et 483 (CA) ainsi que leur
évolution sur la période 2014-2018, afin de les comparer aux
exploitations de notre réseau (voir encadré 1).
L'OTEX ou orientation technique d'une exploitation indique la
spécialisation principale de l'exploitation et permet d'identifier
quelle est la production qui contribue le plus à la Production Brute
Standard (PBS) de l'exploitation. Par exemple, toute exploitation dont plus de
deux-tiers de son PBS est issue de l'activité de production de lait de
vache est qualifiée d'exploitation spécialisée bovin
laitier. La Production Brute Standard (PBS) d'une exploitation correspond
à la somme des contributions individuelles de chaque production, en
termes de production brute (Agreste, 2020).
Encadré 1 : Définition d'un OTEX
|
II.2.2. Analyse de la variabilité des exploitations
Pour analyser la variabilité des exploitations, nous
réalisons une analyse exploratoire. La méthode retenue est celle
de l'analyse en composantes principales (ACP), puisque nous sommes en
présence uniquement de variables quantitatives. C'est une approche qui
permet d'explorer les liaisons entre variables et les ressemblances entre
individus selon ces variables. Les axes formés selon les liaisons entre
variables donnent une indication des variables qui discriminent au mieux les
individus. Sur l'ensemble des variables, nous n'avons noté aucune
donnée manquante. L'ACP a été réalisée avec
39
19
variables actives dont 25 variables de structure et
d'organisation, 6 variables techniques et 8 variables économiques. 10
variables de résultats économiques ont été
rajoutées comme variables supplémentaires, elles n'interviennent
pas dans l'ACP, elles sont justes projetées sur les axes afin de pouvoir
analyser les corrélations avec les axes ou les autres variables actives
(encadré 2).
Une première analyse en composante principale a
été réalisée sur les 290
exploitations-années en valeur absolue et a permis une classification de
ces exploitations. Cette analyse a permis la création de 4 axes
résumant 58.16% de la variance totale. A la suite de l'ACP, une
classification ascendante hiérarchique (CAH) est réalisée.
Elle permet d'avoir une typologie des exploitations en fonction des axes de
l'ACP. 3 Classes, ont été définies. Cette classification
sur les données en valeur absolue a fait ressortir un fort effet
production. Ainsi, la classe 1 concentre principalement les productions en
lait. Dans la classe 2 on retrouve principalement des exploitations
d'élevage de viande. Enfin, les variables qui caractérisent les
individus de la troisième classe sont celles qui caractérisent
également les exploitations en OL.
Les résultats obtenus pour 290 individus-années
en valeur absolue et sans pondération, montrent la
nécessité de s'affranchir de l'effet type de production et de
l'effet nombre d'individus d'un type de production dans l'échantillon.
D'où le choix de réaliser l'ACP sur les données
pondérées centrées et réduites par production puis
centrées et réduites par production-année.
Dans un premier temps, pour analyser la variabilité de
notre échantillon, nous considérant que nous avons 58
exploitations*5 années, soit 290 exploitations-années, 39
variables actives et 10 variables additives. Les données ont
été centrées et réduites par production,
c'est-à-dire par rapport à la moyenne et l'écart type de
la production pour chaque variable sur l'ensemble des 5 ans. Nous travaillons
avec des données centrées et réduites afin de s'affranchir
de l'effet type de production car l'objectif ici est de voir comment se
résume la variabilité globale de l'échantillon de 58
fermes indépendamment du type de production et de l'année.
L'utilité de travailler sur des données centrées
réduites, vient également du fait que pour certaines variables,
nous n'avons pas les mêmes unités de mesure et les mêmes
ordres de grandeur. De plus, les 5 filières n'ayant pas le même
nombre d'exploitations dans l'échantillon, un coefficient de
pondération a été affecté à chacune d'elles,
afin d'obtenir le même poids dans l'analyse. Pour obtenir ce coefficient
de pondération, on suppose que, théoriquement pour 58
exploitations au total, on devrait avoir 11.6 exploitations par filière.
On divise alors les 11.6 par les effectifs réels de chaque
filière.
À la suite de l'ACP, une classification ascendante
hiérarchique est réalisée. Elle permet d'obtenir une
typologie des exploitations en créant des classes qui regroupent les
individus ayant des caractéristiques similaires. Les individus
appartenant à la même classe se ressemblent et selon leurs
caractéristiques, sont significativement différents des individus
des autres classes. On peut ainsi comparer les classes entre elles en fonction
des moyennes de leurs variables les plus significatives.
Variables structurelles et d'organisation
- Main d'oeuvre totale (UMOt)
- Main d'oeuvre exploitant (UMOe)
- Main d'oeuvre salariée (UMOs)
- Main d'oeuvre bénévole (UMOb)
- SAU (ha)
- SFP (ha)
- SAU/UMOt (ha/UMOt)
- Surface en culture (ha)
- Surface en culture en % de la SAU
- Surface de cultures intra consommées (ha)
- Surface en culture vendues
- Surface en culture vendues en % de la SAU
- PT+PA en % de la SAU
- PT+PA en % de la SFP
- Surface consacrée au troupeau en % de la SAU
- Nb types de cultures
- Indice de diversité de l'assolement(Shannon)
- STH en % de la SAU
- STH en % de la SFP
- Total UGB présents (propriété - mises en
pension + prises en pension)
- UGB/UMOt
- Chargement UGB/ha SFP
- Capital/UMOt (/UMOt)
- Endettement hors foncier (%)
- Degré de spécialisation (%)
Variables techniques
- Cc consommée totale hors HS/UGB (kg/UGB)
- Autosuffisance en concentrés exploitation
- Autonomie alimentaire par les fourrages (en %UF)
- Autonomie alimentaire globale exploitation (% UF)
- Productivité animale: OL: L de lait /brebis
présentes ; OV : agneaux/brebis/an ; BV : KG de viande
vive produits/UGB ; BL : L/VL; CA: L/chèvre
- Valorisation (€/l ou €/kg)
Variables économiques
- Part des aides dans du PBG avec aides (%)
- Part des CO dans le PBG avec aides (%)
- Part des CS (y compris les amortissements et frais financiers)
dans le PBG avec aides (%)
- Produit brut global d'exploitation avec aides/ha SAU (€
/ha)
- Charges de structure (y compris les amortissements et frais
financiers) /ha de la SAU (€/ha)
- Amortissements +FF /ha SAU (€/ha)
- CO/ha de SAU (€/ha)
- Annuité des emprunts hors foncier / UMOe (€/UMO)
Variables supplémentaires (Résultats
économiques)
- EBE en % du PBG avec aides
- VAHF/SAU (€/ha)
- VAHF en % du PBG hors aides
- EBE/SAU (€/ha)
- Revenu disponible/UMOe (€/UMO)
- Revenu dispo/ha SAU (€/ha)
- Coûts de production OL : €/1000L ; OV : €/kg de
carcasse d'agneaux ; BV : €/100kg de viande vive
produite ; BL : €/1000L ; CA: €/1000L atelier
principal
- MB finale avec aides atelier principal /UGB (€/UGB)
- EBE/UMOe (€/UMO)
- VAHF/UMOt (€/UMOt)
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Encadré 2 : Variables retenues pour l'analyse en
composantes principales
21
Dans un second temps, nous voulons voir si cette
variabilité s'exprime de la même manière d'une année
à l'autre, considérant chaque année indépendante
des autres. Pour cela nous réalisons alors une ACP, avec les mêmes
variables sur chaque année, soit 5 ACP. Et pour cela nous utilisons des
données centrées et réduites, cette fois ci par production
et par année, c'est-à-dire par rapport à la moyenne et
l'écart type de la filière pour chaque année, pour chaque
variable. Cela va permettre de gommer les différences entre les types de
production, tout en gardant l'effet des années.
II.2.3. Déterminer la productivité des facteurs et
évaluer l'efficience du système de production
II.2.3.1. Méthode des comptes de surplus
La troisième partie de ce travail consiste à
évaluer la formation et la réparation des gains de
productivité entre 2014 et 2018 des exploitations Bio de ruminants du
MC. La méthode choisie est celle des comptes de surplus. L'objectif
d'une entreprise est de produire des biens et service avec une combinaison de
facteurs de production de sorte à dégager un surplus. Entre deux
années, on considère qu'une entreprise a réalisé un
surplus de productivité globale (ou généré des
gains de productivité) si l'accroissement du volume de l'ensemble de ses
produits est plus important que l'accroissement du volume de l'ensemble des
facteurs de production utilisés. Ce surplus, peut être
calculé soit à partir de la variation de volume des facteurs de
production et des produits, soit à partir de la variation de leurs prix.
Il faut alors décomposer la variation de la valeur économique de
chaque poste de produits et de charges en variation de volumes et en variation
de prix. De là, nous pouvons ainsi établir le compte de surplus,
qui permettra d'avoir la répartition du surplus résultant des
gains de productivité et des variations de prix entre les
différents agents de l'économie.
A partir des comptes d'exploitation, nous pouvons
établir l'égalité comptable suivante, qui traduit
l'idée selon laquelle la valeur de la totalité des produits
couvre celle des charges.
:Jj=1 pj,tYj,t=:Ii=1 wi,tXi,t (1)
Yj,t= la quantité du produit j vendu au prix p, au
temps t Xi,t= la quantité du facteur i acheté au prix w au temps
t
= :Ii=1 wi,t+1Xi,t+1 - :Ii=1 wi,tXi,t
(2)
Entre deux périodes, les variations s'égalisent
également et on a :
:Jj=1 pj,t+1Yj,t+1 - :Jj=1 pj,tYj,t
Le surplus, résulte de la variation de valeur
liée à l'évolution des volumes, les prix de base
étant ceux de l'année précédente, et l'avantage
prix résulte de la variation des prix, les volumes de base sont ceux de
l'année courante, alors le premier terme de l'égalité (2)
peut s'écrire :
(:Jj=1 pj,tYj,t+1 - :Jj=1 pj,tYj,t ) + (
:Jj=1 pj,t+1Yj,t+1 - :Jj=1 pj,t
Yj,t+1) :Jj=1 pj,t (Yj,t+1 - Yj,t) + :Jj=1 Yj,t+1
(pj,t+1 - pj,t)
22
Et le second terme :
OEIi=1 wi,tXi,t+1 - ?Ii=1 wi,tXi,t ) + (
?Ii=1 wi,t+1Xi,t+1 - ?Ii=1 wi,t Xi,t+1)
?Ii=1 wj,t (Xi,t+1 - Xj,t) + ?Ii=1 Xi,t+1
(wi,t+1 - wi,t)
L'équation (2) s'écrira alors : ?Jj=1
pj,t dYj, + ?Jj=1 Yj,t+1dpj = ?Ii=1 wj,tdXi +
?Ii=1 Xi,t+1dwi (3)
On fait ensuite passer les termes de l'égalité d'un
côté à l'autre de sorte à exprimer la
différence entre les variations de volumes des produits et des charges
et la différence entre les variations de prix des produits et des
charges.
?Jj=1 pj,t dYj, - ?Ii=1 wj,tdXi = -
?Jj=1 Yj,t+1dpj + ?Ii=1 Xi,t+1dwi (4)
SGP= AP
Le terme de gauche représente la différence,
entre les périodes t et t+1, des variations de volume entre les produits
et les intrants au prix de la période t. C'est le surplus de
productivité globale. Il est positif si entre t et t+1, le volume des
produits augmentent plus que le volume des charges, sinon il sera
négatif. Le terme de droite mesure la somme des avantages prix (AP). Il
est égal entre t et t+1 à la variation des prix
pondérée par les volumes constants. Lorsque le prix des intrants
(ou produits) augmente, cela représente un avantage pour les
fournisseurs (producteurs). Il est possible d'obtenir un avantage prix
négatif. Dans ce cas, il sera considéré comme un apport de
la part d'un partenaire au SPG si ce dernier est positif. Si le SPG est
négatif, il représente alors un emploi à financer. Ainsi,
on peut construire le compte de surplus équilibré entre emplois
et ressources (Tableau 2).
Tableau 2: Equilibre du compte de surplus
Source : Veysset et al., 2017
Pour le choix du prix et du volume de base dans
l'équation (4) Nous avons utilisé un indice de type Laspeyres
(pondération de la variation de volumes par le prix de la période
initiale), et un indice de type Paasche (pondération des prix par les
volumes de la période finale). On aurait pu faire l'inverse, le choix
reste arbitraire. C'est pourquoi, dans l'application, nous avons utilisé
l'approche Bennet, qui revient à faire la moyenne arithmétique
des résultats en Laspeyres et en Paasche.
23
Nous avons appliqué cette méthode sur les 58
fermes en échantillon constant de notre étude. L'analyse est
basée sur la moyenne globale des surplus des exploitations et non pas
sur les exploitations prises individuellement. Pour toutes les fermes de notre
échantillon, nous disposons des valeurs de tous les produits et de
toutes les charges, extraites de la base de données DIAPASON. Pour
certains postes, les volumes et les prix unitaires n'étaient pas connus.
Ils ont été calculés en faisant le rapport entre la valeur
et l'indice de prix pour faire la décomposition volume-prix. L'indice
des prix des produits agricoles à la production (IPPAP) permet de
mesurer l'évolution des prix de vente des produits agricoles. Les
produits pour lesquels on n'avait que les valeurs, ont été
déflatés par cet indice. L'indice des prix d'achat des moyens de
produits agricoles (IPAMPA) permet de suivre l'évolution des prix
unitaires des biens et services utilisés par les exploitants pour leur
activité de production. Les valeurs des charges pour lesquelles les prix
unitaires n'étaient pas disponibles dans notre base de données,
ont donc été déflatées par cet indice afin d'avoir
la décomposition volume-prix. Etant en Bio, les indices de prix fournis
par l'INSEE ne sont pas représentatifs des prix en agriculture
biologique. C'est pourquoi, en nous basant sur les données de la base de
données du projet Bioréférence, nous avons construit des
indices de prix pour exprimer et approcher au mieux les évolutions de
prix des filières en agriculture biologique. Pour ce qui est des aides,
nous avons fait l'hypothèse que celles-ci n'ont pas de changement de
volume, l'effet variation prix des subventions correspond donc à la
variation de la valeur totale observée. D'une année à
l'autre, nous avons donc une variation de prix mais pas de volume. Nous avons
ainsi effectué nos calculs à partir de 19 produits
répartis en 5 groupes et 37 intrants regroupés en 5 groupes
(tableau 3).
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OUTPUTS
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INPUTS
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Produit lait
Produits autres herbivores
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Consommations intermédaires
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Produit lait de l'atelier BL
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Concentrés achetés
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Produit lait OL
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Coproduits concentrés
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Produit lait CA
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Autres Aliments achetés (CMV#177;Poudre
lait)
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Fourrages achetés
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Produit viande
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G Frais d'élevage#177; frais
vétérinaires
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Produit Viande atelier BL
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Achats de litière
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Produit viande BV
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Autres charges animales
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Produit viande CA
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Engrais
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Produit viande atelier OV
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Amendements
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Semences et plants achetés
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Aides totales
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Produits de défense végétaux
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Fournitures pour fourrages
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Autres produits
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Frais de fonctionnement irrigation
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Travaux par tiers (végétaux)
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Produit hors sol(€)
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Assurance pour les végétaux
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Produit d'autres activités hors aides
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Taxes végétales
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Produits ventes SFP
Montant vente paille
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Montant autres charges végétales
Total charges opérationnelles autres
activités
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Montant ventes produits non affectables
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Travaux par tiers
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Produits culture
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Carburants et lubrifiants
Entretien du matériel
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Montant céréales
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Achat petit matériel #177; Crédit
Bail
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Montant oléagineux
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Entretien des bâtiments #177; Location de
bâtiments et MAD
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Montant protéagineux
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Assurances
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Vente cultures pérennes et cultures
spéciales
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Eau #177; Electricité #177;
Gaz
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Frais de gestion #177; Transports
Déplacement #177; Impots et Taxes
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Fournitures et frais divers
Travail et cotisations
Charges sociales exploitants
Salaires #177; charges
Foncier
Fermage et MAD #177; Impôts fonciers#177;
location précaire
Entretien du foncier
Capital et équipement
Frais financiers (hors foncier)
Amortissement bâtiments et installations
Profitabilité
Tableau 3 : Liste des produits et charges qui entrent dans la
décomposition du surplus
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