III.3.2.3. Consommation spécifique
La consommation spécifique en charge partielle, de
même que pour la pleine charge, présente des améliorations
avec l'utilisation du E10 et E15 comme nous le montre la figure III.12.
Autour de 1800 tr/min, le E15 et le E10 sont très
proches. Mais en-deçà de 1800 tr/min, le E15 offre les meilleures
consommations et au-delà c'est le E10. Entre 1900 et 2550 tr/min il y a
un grand écart entre le E10 et E15 avec le E0.
43
Ceci est essentiellement dû à l'augmentation de
la puissance en charge partielle associée à la diminution du
débit massique du E10 et E15. D'où l'amélioration de la
consommation spécifique avec des grands écarts entre l'essence et
les autres pour des grandes vitesses et puissances.
Variation de la consommation spécifique en charge
partielle
1500 1650 1800 1950 2100 2250 2400 2550 2700 2850 3000 3150
Vitesse de rotation [tr/min]
consommation specifique [g/kwh]
450,0
400,0
650,0
600,0
550,0
500,0
350,0
300,0
250,0
200,0
E0
E15
E10
Poly. (E0 ) Poly. (E15) Poly. (E10)
Figure III-12. Variation de la consommation
spécifique en charge partielle en fonction de la vitesse de
rotation
III.3.2.4. Rendement
Pour ce qui est du rendement, on observe également une
amélioration avec les E10 et E15 (figure III.13). Cette
amélioration du rendement est également due à l'influence
de la puissance et du débit massique du combustible.
Pour des grandes puissances, au-delà de 11,5 kW (1950
tr/min), Le E10 offre les meilleurs rendements tandis que pour des faibles
puissances c'est le E15. Entre 11,5 et 12 kW (1850 et 1950 tr/min), les valeurs
du rendement du E10 et E15 coïncident.
Variation du rendement en charge partielle
Rendement L%]
0,3
0,3
0,3
0,2
0,2
0,2
0,2
0,1
0,1
E0
E10
E15
Poly. (E0 ) Poly. (E10) Poly. (E15)
10,00 11,00 12,00 13,00 14,00 15,00 16,00
Puissance [kW]
44
Figure III-13. Variation du rendement en charge partielle
en fonction de la puissance
Soulignons également le fait que de façon
générale, l'ensemble des courbes (couple, puissance, consommation
spécifique et rendement) évoluent à l'intérieur de
la zone limitée par les barres d'erreurs. Ceci permet d'affirmer que
l'approximation des allures par des courbes de régression du type
polynomiale de second ordre donne lieu à des marges d'erreurs
acceptables.
|