Section 7. Le management des programmes de
santé
La gestion des intrants de santé font parties
intégrante de la gestion de programme de santé, les
médicaments et consommables de santé, qui aussi bien
nécessite une connaissance des produits, les caractéristiques
physico-chimiques, les cycles de produits, commandes, transports, stockages,
dispatching, redéploiements, utilisation, ainsi que les documents
afférentes : bons de commandes et livraisons ; fiches d'entrée,
de stocks et de sorties ; les procès verbaux de réception, de
livraison, de condamnation,...Certains produits ou intrants on leurs
caractéristiques commerciales et demande une contribution
financières des usages, qui nécessite la ténue des
caisses, des comptes banques, de trésorerie, de la
comptabilité.
Section 8. La gestion financière
La gestion des médicaments, consommables
médicaux, la pharmacie, prend une caractéristique semi-autonome.
Le fond des démarrages est approvisionné par l'État mais
la gestion est assurée par des secteurs privés
intéressé par un appel d'offre, au niveau des Hôpitaux
publics et le SDSP et à gestion communautaire au niveau des CSB, sous
contrôles de l'État à travers les hiérarchies
compétents qui assure la supervision, suivi-évaluation et
audit.
Le service de santé vit aussi des
bénéfices des ventes des médicaments à travers la
Participation Financières des Usagers (PFU), autrefois, par l'approche
actuelle « Fandraisan'anjara no mba entiko » (FANOME) qui fixes les
marges bénéficiaires des ventes des médicaments et des
consommables médicaux sur tous le niveau du système. Cette
approche accorde non seulement l'appropriation des usagers du service de
santé par leurs contributions direct mais aussi combles les besoins en
ressources insuffisants locaux que l'État n'arrive pas à honorer
directement pars la subvention octroyé, et plus
généralement assure l'approvisionnement non stop en intrants,
médicaments et consommables et finalement de prévoir les urgences
médicaux et de fournir des soins et de prise en charges des plus
démunis qui n'ont pas des moyens financiers pour subvenir à leurs
besoins en médicaments, consommables et fournitures de soins.
Sans oublier les différentes contributions des PTF, ONG
à travers les différents programmes de santé, les dons et
legs, qui aussi important dans le domaine de la santé. Mais par la
monté de corruption qui dégrade la confiance mutuelle entre le
service publique et les PTF, les soucis d'objectivité des financements
et des ressources alloués par les bailleurs, l'imposition de culture de
résultat sur une pratique de gestion efficiente, afin d'éviter
les gabegies et les pillages des ressources par les acteurs que le PTF ont mise
en place l'Unité de Coordination des Projets (UCP) au niveau des DRSP,
qui assure la coordination des programmes financés par les bailleurs
dans les secteurs sanitaires et étudie la pertinence des besoins des
SDSP affectant aux programmes concerné.
Une des innovations que le gouvernement actuel a mise en
place, la décentralisation budgétaire qui affecte directement les
budgets de fonctionnement des CSB au niveau des Collectivités
Territoriales Décentralisés (CTD), les communes, que les maires
gèrent en collaboration avec les Chefs CSB locaux, qui nécessite
une planification annuelle et budgétisation au niveau des CSB. Alors que
bon nombres, pour ne pas dire la totalité des Chefs CSB surtout ruraux
qui représentent la majeur partie, n'ont pas été
formé ou ont des faibles connaissances ou notion en matière de
gestion de budget de l'État, la comptabilité, la nomenclature,
ainsi qu'en matière de planification.
L'idée est bonne mais les mesures d'accompagnement, la
formation en la matière, pré-per et post, le
suivi-évaluation à court-moyen-long terme, semblent bien les
forces de la bonne mise en oeuvre et d'application ainsi que d'ajustement.
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