2. Composantes du contrôle interne :7
Le contrôle interne est composé de 5
éléments interdépendants qui parviennent de
l'activité comment est gérée et par qui elle est
composée :
2.1.L'environnement de contrôle :
Cet élément est primordial dans la culture d'une
entreprise, et constitue la base de tous les autres éléments du
contrôle interne.
Plusieurs facteurs déterminent l'environnement du
contrôle à titre d'exemple l'intégrité, la
compétence du personnel, la philosophie des dirigeants et leur style de
management puis le conseil d'administration dans son ensemble et le niveau
d'expression des objectifs pour éclaircir le but aux autres, dans nous
sommes là sur le moteur du système de contrôle interne.
2.2.L'évaluation des risques :
Il y'a toujours des risques à surmonter, l'entreprise
doit les évaluer, et avant d'accéder il faut connaître des
objectifs qui mènent à la cohérence interne du
système.
De nos jours l'évolution permanente de l'environnement
micro et macro-économique, du contexte réglementaire et des
conditions d'exploitation exigent une vigilance dont le besoin de créer
un processus déterminant les risques et le mode de leur gestion. Les
risques peuvent s'aggraver pour plusieurs raisons : la non réalisation
des objectifs par le passé, les changements au niveau de la concurrence,
de la réglementation, du personnel, surtout internationale, la
complexité d'une activité.
7 Pigé, Benoît : Audit et contrôle
interne : de la conformité au jugement, EMS EDITIONS, 2017
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Les risques doivent être identifiés non seulement
à l'échelle de l'entreprise, mais également au niveau de
chaque activité, l'importance qu'elle procure pour l'entreprise, la
dislocation géographique de cette dernière et bien d'autres.
2.3.Les activités de contrôle :
C'est elles qui appliquent les normes et procédures
pour une bonne démarche des orientations du management, dans le but
d'éviter et maîtriser les risques qui peuvent menacer
l'entreprise, les activités de contrôle sont donc menées
à travers l'entreprise et son hiérarchie fonctionnelle et sa
structure qui dictent des moyens pour faire qui doivent être
autorisés et approuvés, elles doivent estimer les performances
opérationnelles, et respecter la sécurité des actifs, la
séparation des fonctions, ainsi qu'elles doivent être
rapprochés et vérifiées.
2.4.L'information et la communication :
L'information à ce sujet revêt beaucoup
d'importance, il faut la communiquée au destinataire dans les
délais et la forme respectés.
Les données financières et
opérationnelles qui cadrent le déroulement de l'activité
sont sujet des systèmes d'information qui les produisent.
Ces dernières traitent les données propres
à l'entreprise, bien que les données extérieures tels que
(marché de l'entreprise, ses orientations), qui orientent la prise de
décision, le déroulement des affaires et le retour final.
Le besoin s'accentue sur la communication ascendante,
descendante et horizontale ; le personnel doit faire remonter l'information
importante, et communiquer entre eux, aussi bien faut-il faire la même
chose avec les tiers tels fournisseurs, clients, actionnaires...
Les employés sont appelés à mettre en
oeuvre le contrôle interne, et jouer le rôle
d'intermédiation entre leurs activités et les activités
des autres, et ceci par l'ordre du top management qui leur indique leurs
responsabilités clairement qui entrent en matière du
contrôle.
2.5.Le pilotage :
Un système de suivi doit s'imposer aux systèmes
de contrôle interne lui-même, qu'il soit permanent ou
périodique ou les 2 à la fois, effectués par le management
ou le personnel d'encadrement, les lacunes très graves doivent
être sur le bureau des dirigeants et au conseil d'administration.
Le contrôle permanent des processus et
l'évaluation des risques fait l'objet de la densité du
contrôle et de son étendue ainsi que sa répétition.
La hiérarchie doit être notifiée de n'importe quelle lacune
et toute erreur considérable.
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