PARTIE 1 : Approche théorique de la
démarche d'audit du cycle de
trésorerie
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INTRODUCTION DE LA PREMIERE PARTIE :
De nos jours, le monde vit une ascendance jamais vécu
de technologies et d'innovations que les entreprises doivent suivre en
parallèle, pour se faire, ces dernières enrichissent leur champ
de travail interne par des normes, tout le personnel est impliqué dans
ce système.
Il est évident que chaque entreprise à ses
propres objectifs qu'elle maintenue à la fois avec la concurrence, et la
satisfaction de ses clients.
Cette préoccupation s'intitule gouvernement
d'entreprise, qui est sujet de plusieurs débats actuels. Le
contrôle interne et l'audit interne s'imposent, c'est le contrôle
du contrôle interne qui sauvegarde l'environnement saint et loyale de
l'entreprise. C'est par là qu'il est possible de prévenir les
fraudes, la notion d'audit a remarquablement évolué
dernièrement.
Donc, dans ce qui suit, c'est le mémoire
concerné, s'intéressant à l'audit interne de la
trésorerie, important facteur de gestion de l'entreprise, c'est
grâce à elle celle-ci est capable de payer créanciers et
partenaires et même rémunérer les actionnaires.
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CHAPITRE 1 : Généralités sur le
contrôle interne
Il s'avère que le contrôle interne est d'une
importance incontestable pour la continuité et la durabilité des
activités de l'entreprise, il est conditionné par un certain
nombre de procédures qui doivent être respectés pour une
entreprise bien gérée.
L'entreprise prend plus d'importance si sa taille est grande,
les dispositifs du contrôle interne revêtent automatiquement cette
importance, le contrôle interne est consolidé par l'audit interne,
ce dernier est à l'origine du mot latin « audire »
c'est-à-dire écouter.
Les gouvernements romaniens sont les premiers à
utiliser l'audit, ils désignaient autrefois les questeurs pour examiner
la comptabilité de l'Etat, leurs compte rendu était verbale
devant une assemblée d'auditeurs. Cette expérience romaine a
servi à plusieurs civilisations jusqu'à nos jours.
Section 1. Définitions et objectifs du
contrôle interne1
Il est à signaler que l'entreprise se compose des
principes, des composantes et des objectifs qui doivent être claires, car
indispensables au contrôle interne pour une bonne vue de l'ensemble de
l'organisation.
1. Définitions du contrôle interne :
Les auteurs de COSO2 l'ont défini depuis 1992
comme suit :
« Un processus mis en oeuvre par le
conseil d'administration, les dirigeants et le personnel
d'une organisation destiné à fournir une assurance
raisonnable
Une définition qui s'ajoute à cette
dernière en 1995 par les auteurs canadiens du COCO3 qui
évoquent les moyens du contrôle interne cette fois-ci :
« Eléments de l'organisation (incluant
ressources, systèmes, procédures, culture et tâches)
qui, mis ensemble, aident à atteindre les objectifs ».
1 BERTIN, ELISABETH : Audit interne : enjeux et
pratiques à l'international ; Editions d'organisation, 2007
2Le COSO est un référentiel de
contrôle interne défini par le Committee Of Sponsoring
Organizations of the Treadway Commission
3 Criteria on Control Committee
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En conclusion, les 2 définitions se complètent.
Donc le contrôle interne s'intéresse à la culture du
milieu, comme au nombre des dispositifs de l'entreprise et l'entourage
où ils sont pratiqués, le comportement du personnel dans ce sens
est important.
Aussi le contrôle interne s'intéresse à
toutes les activités de l'entreprise du petit au grand pour mieux
contrôler cette dernière, si les procédures sont mises en
oeuvre le but peut être atteint : éviter les risques et atteindre
les objectifs sans consentir un danger.
Finalement, le contrôle interne assure à
l'entreprise une bonne démarche de ses activités sans
prêter attention à la réalisation des objectifs.
On passe à la définition de l'IFACI4
:
« Dispositif permanent mis en oeuvre par
les responsables d'une organisation pour s'assurer que ses
activités sont convenablement maîtrisées à
tous les niveaux en vue de lui permettre d'atteindre ses objectifs.
»
La définition de l'AMF5 (2006) :
· contribue à la maîtrise de ses
activités, à l'efficacité de ses opérations et
à l'utilisation efficiente de ses ressources ; doit lui permettre de
prendre en compte de manière appropriée les risques
significatifs, qu'ils soient opérationnels, financiers ou de
conformité ».
« Le contrôle interne est un dispositif de la
société, défini et mis en oeuvre sous sa
responsabilité. Il comprend un ensemble de moyens,
de comportements, de procédures et d'actions adaptées aux
caractéristiques propres de chaque société qui :
Donc le contrôle interne est ouvert à la
collaboration du personnel de tout niveau, chacun a son apport dans l'assurance
raisonnable de l'entreprise, pour atteindre des objectifs stratégiques,
opérationnels et la sureté de l'information financière, et
tous en respectant les lois et les réglementations du pays et la
sécurité des actifs.
4 Institut de l'Audit Interne, auparavant
dénommé Institut Français de l'Audit et du Contrôle
Internes
5 Autorité des marchés financiers
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Plusieurs concepts importants sont liés à cette
définition : 1.1.Le contrôle interne est un processus
:
C'est tous les éléments qui ciblent le
même objectif, c'est une unité dans l'ensemble dont le but est de
restituer le patrimoine de l'entreprise, le contrôle interne n'est pas
une fonction, il fait partie des activités opérationnelles de
l'entreprise, de ces procédures qui interviennent dans sa gestion, le
contrôle interne est un garant de succès.
1.2.Mis en oeuvre par les dirigeants et le personnel
:
Le contrôle interne comprend plus de manuels de
procédures et de documents, un conseil d'administration, du management
et d'autres membres de personnel, les dirigeants sont responsables de
préparer le contrôle interne de l'entreprise, le personnel est
chargé de l'appliquer en grande partie, tout en s'influençant du
comportement des dirigeants qui sont les membres du conseil
d'administration.
1.3.Assurance raisonnable :
La réalisation des objectifs ne peut être
réalisé en s'appuyant seulement sur le contrôle interne,
qui représente seulement une garantie raisonnable qui loin d'être
une garantie absolue dans l'entreprise.
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