5. Travail d'accouchement et
voie d'accouchement :
Sur les 196 gestantes admises pour déclenchement, 192
ont accouché par voie basse. Il y'a eu 4 césariennes pour
souffrance foetale aigue.
Le taux d'échec a été de 2,1
%, ces souffrances foetales étaient dues à une
pathologie funiculaire et travail prolongé.
Au cours de notre étude la durée moyenne entre
l'administration de la première dose de misoprostol et l'expulsion du
foetus est de 12heures ce qui est proche de celui trouvé par Diallo D.
qui est de 14heures
6. Pronostic materno-foetal
:
Nous n'avons pas enregistré de décès
maternel, ni rupture utérine ni foetal. Diallo D et collaborateurs [22]
ont abouti au même résultat avec trois cas de déclenchement
sur utérus cicatriciel et un cas sur cicatrice de myomectomie. Notre
étude a ressortie 6 cas de déclenchement sur utérus
cicatriciel soit 5,1%. Par contre Nasreen Abbasi et collaborateurs [24] ont
enregistré des ruptures utérines dans leur étude.
Les nouveau-nés vivants étaient
généralement bien portant avec un APGAR supérieur ou
égal 7 sur 10 à la 5eme minute dans
81,7% ce qui est le résultat
espéré lorsqu'on pose une indication de déclenchement. Ce
résultat est comparable à celui de Diallo D. [22] qui a
trouvé 74,6% avec un score d'APGAR supérieur à 7, Mariam
DOLO [11] a trouvé l'APGAR supérieur ou égal 7 sur 10
à la première minute dans 88,75%.
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