2. L âge des gestantes
La tranche d'âge la plus représentée est
celle de 25-30 ans (47 %).
Mariam DOLO [11] a trouvé la tranche d'âge la
plus représentée est celle de 20-34 ans (50,61%). Cette forte
représentativité de la tranche d'âge 20 à 34 ans est
également retrouvée dans l'étude de Sangaré M.
[12].
Comme lui nous pensons que cette tranche d'âge
correspond à la période de pleine activité
génitale.
3. La parité
Les paucipares et les primipares ont respectivement 42% et 25%
constituant la majorité de notre étude ; Ces proportions sont
similaires à celles rapportées par SANGARE M. [12], qui a
observé une forte proportion des paucipares et primipare au cours de son
étude au CHU du Point G à Bamako, Mali. Mariam DOLO [11] a
rapporté que ce sont les multipares et les paucipares respectivement
32% et 29% qui constituent la majorité de son étude.
Parry E et Coll [11] au cours d'une étude
rétrospective sur l'induction du travail dans le terme
dépassé ont trouvé que la parité semble avoir une
influence importante sur le devenir de l'accouchement dans la politique de
déclenchement. L'induction du travail pour le terme
dépassé semble être davantage proposée aux
nullipares.
4. Les indications
Les principales indications du déclenchement de
l'accouchement dans le service de Gynéco-obstétrique de l'HGR
Charité Maternelle sont respectivement :
Ø Le dépassement de terme :
La fréquence du dépassement de terme varie selon
la méthode utilisée pour définir le terme.
L'échographie précoce à 12SA permet une datation
précise de la grossesse. Avec elle 1,1% des grossesses atteint 42 SA. La
mortalité périnatale augmente à partir de 42 SA.
Le syndrome de post-maturité présent chez 20%
des foetus supérieurs à 42SA associé ou non à une
macrosomie, se compliquera d'une perte de poids avec déshydratation,
desquamation palmo-plantaire, peau fripée et hypoglycémie.
Dans notre étude nous avons enregistré 50% de
cas de déclenchement.
Mariam DOLO [11] a enregistré 35,8% de cas de
déclenchement. Diallo D. [22] à trouvé 23,2% de cas et
Droulez A. et coll [21] ont trouvé 32,1% de cas.
Ø La rupture prématurée des
membranes :
Avant 34SA : les risques de la prématurité sont
considérés comme supérieurs aux risques infectieux et
poussent la plupart des équipes à une attitude expectative sous
surveillance stricte des paramètres infectieux. On peut cependant se
demander s'il existe un bénéfice réel à cette
attitude lorsque les 48 premières heures nécessaires à
l'administration des corticoïdes sont passées.
Entre 34SA - 37 SA : on ne dispose pas d'étude correcte
à ce terme pour proposer une attitude. Dans notre étude nous
avons enregistré 32,7 % de cas; Mariam DOLO [11] Dans son étude
a enregistré 27,15% de cas Diallo D. [22] a trouvé 31,2%.
Ø MFIU :
Chaque fois que la voie basse est possible, le
déclenchement constitue la meilleure attitude. Nous avons
enregistré 16,3%; Mariam DOLO [11] a trouvé 11,25% ; Diallo D.
[22] a trouvé 9,4%.
Ø L'hypertension artérielle sur
grossesse :
Le seul traitement efficace de la pré-éclampsie
est l'interruption de la grossesse. Le mode d'accouchement et
éventuellement l'indication de déclenchement sont fonctions du
terme et de la symptomatologie.
Après 37SA, le déclenchement sera
décidé sans retard dés le diagnostic posé.
Avant 37SA, l'interruption de grossesse sera discutée
s'il existe des signes de pré-éclampsie sévère
(trouble visuels, barre épigastrique, RCUI, TA systolique
supérieure ou égale à 160mmHg et ou TA diastolique
supérieure ou égale à 110mmHg, protéinurie
supérieure à 2g/24h, élévation des transaminases,
élévation des LDH, chute des plaquettes inferieures à
100000, créatinémie supérieure à 1,2mg/dl). Des
études rétrospectives ont comparé les avantages de la
césarienne et de l'accouchement par la voie basse et n'ont pas
trouvé de différence significative.
Dans notre étude nous avons enregistré 1% ;
Mariam DOLO [11] a trouvé 17,28%; Diallo D. [36] a trouvé 19,6%
et Droulez A. et coll [21] ont trouvé 13 ,7%.
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