Crise institutionnelle et développement socioéconomique en rdc (cas de la province du Haut-Lomami)par Jérémie Kabamba Université de Kamina - Licence 2021 |
1.4 DIMENSION DE LA BONNE GOUVERNANCELa dimension gouvernance a plusieurs dimensions. Mais nous retiendrons seulement trois d'entre elles, il s'agit de la dimension politique, la dimension économique et la dimension socio culturelle : · La dimension politique Elle est le processus de la prise de décision en rapport avec l'élaboration des politiques. Ici, les autoritéslocales sont mieux placées car elles maitrisent bien les problèmes de leurs entitésdécentralisées et sont très proches de la population. Ce qui favorise le développement de l'entité territoriale décentralisée. Caractérisée par les éléments tel que; la transparence, la responsabilité des gouvernants. Il garantit les mécanismes de contrôle de la gestion publique que sont le parlement et les cours et tribunaux : · La dimension économique Cette dimension recouvre les processus de la prise de la dimension qui ont une incidence sur les activitéséconomiques des entités territoriales décentralisées en particulier ainsi celui du pays en entier et des relations économiques du pays avec d'autres pas. Ceci a des répercussions importantes sur l'équité, la pauvreté et la qualité de la vie. · La dimension socio culturelle Elle concerne les mécanismesd'accès des citoyens aux services sociaux de base tel que; l'éducation, santé,emploi,logement...il s'agit dans ce domaine d'une mise en oeuvre d'une politique culturelle nationale, provinciale et locale en vue du développement,de la diversité culturelle et dialogue des cultures, gage de la paix interne et la préservation du patrimoine culturel local, provincial. La bonne gouvernance exige l'amélioration des conditions de vie des personnes en leur offrant notamment un meilleur système sanitaire et de sécurité sociale, sans oublier l'assurance. La province en ce que nous sachions n'a pas des ressources suffisantes pour répondrea toutes ses préoccupations, mais le manque de ce moyen ne peut pas constituer une excuse pour la province du haut Lomami, d'oùles autorités locales doivent biens gérer les affaires locales en vue d'y arriver. Car la bonne gouvernance égale à une valeur a acquis une notoriété incontestable.40(*) 1.5 ACTEURS DE LA BONNE GOUVERNANCEIl ne suffit pas à un État d'avoir des institutions élues pour se croire en démocratie ou responsable ou d'unÉtat de droit. Mais il faut surtout compter sur la capacité des animateurs de ses institutions à se conformer aux prescrits des textes constitutionnels et légaux, qui prévoit de la bonne gouvernance. Dans État, la bonne gouvernance se construit avec les concours des acteurs ; politique, économique, sociaux et culturels. La réussite de la bonne gouvernance dépendra de comportement de ces acteurs. C'està partir de cet instant que nait le besoin d'un leadership tant institutionnel, collectif qu'individuel dans la gestion de l'État .au sein d'unÉtat gouvernement, central, provinces, entités. Pour ce qui concerne les acteurs à l'émergence de la bonne gouvernance d'une part, publics et d'autre part prives. * 40HENGELELA, C., OP CIT.P.206. |
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