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Mesure de la satisfaction des clients par rapport aux services de Vodacom.


par OMBENI HERITIER
Université de Goma - Licence en sciences économiques et de gestion 2018
  

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I.10.3.5. Pyramide de la fidélité client

Client EXCLUSIF

Client REGULIER

Client OCCASIONNELS

Client EXCEPTIONNELS

Source : Stephan DESJARDIN

1. Le client Exceptionnel : est un client qui achète un service/Produit exceptionnellement dans une entreprise ;

2. Le client Occasionnels : c'est un client qui achète un service plus souvent qu'un client Exceptionnel, mais encore une fois sa présence sera rare ;

3. Le client Régulier : c'est un client qui achète régulièrement (à plusieurs répétitions) le service offert par l'entreprise. Ici l'entreprise établi une relation avec les clients ;

4. Le client Exclusifs : c'est un client crème, c'est-à-dire que le client ne se réfère qu'à une seule entreprise pour obtenir un service ou un produit21.

21Idem

22 Emarketing.fr

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I.11. L'INSATISFACTION

Glossair I, définie l'insatisfaction comme un état psychologique négatif d'un individu ou d'une personne morale, exprimant de manière explicite ou non son mécontentement face à un produit ou un service22.

L'insatisfaction ne signifie pas l'absence de satisfaction, mais bien le sentiment négatif qui survient lorsque les attentes sont supérieures aux perceptions. L'absence de satisfaction (ou d'insatisfaction) se manifeste par un sentiment neutre.

Selon Ray (2001), l'insatisfaction peut provenir de 3 types d'écarts négatifs. L'écart peut être (1) entre la qualité attendue et la qualité désiré, (2) entre la qualité désirée et la qualité réalisée et (3) la qualité réalisée et la qualité perçue. Différentes solutions peuvent être réalisées dépendamment des écarts.

? Le premier écart démontre un manque d'écoute ou une écoute déformante ;

? Le deuxième est un problème de qualité dans l'entreprise ;

? Le troisième est quant à lui un problème au niveau du processus de « Communication/Vente ».

En résumé, la littérature conçoit généralement la satisfaction des clients comme le jugement positif ou négatif au regard de ce qu'ils ont reçu. Quant à l'insatisfaction et la satisfaction, elles peuvent être vues comme étant les jugements antinomiques du même continuum.

I.12. APERCUE SUR L'OPERATIONNALISATION ET LA MESURE DU CONCEPT DE SATISFACTION DES CLIENTS

Deux approches de l'opérationnalisation du concept satisfaction des clients ont été misent à l'épreuve. La première a été développée par Czepiel et Rosenberg 1977 ; soit l'approche globale et l'approche multi-items (Vanhamme 2002).

I.12.1. L'opérationnalisation selon l'approche globale

Cette première approche d'opérationnalisation du concept de satisfaction du client suggère de mesurer la satisfaction des clients de manière globale, c'est-à-dire envers le produit ou le service

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dans son ensemble. Les attributs du produit ou du service sont considérés comme indissociables et structurés de manière à former un tout que seule une évaluation globale peut arriver à saisir.

La majorité des mesures issues de l'approche globale sont composées d'un seul item. La mesure la plus courante est celle où l'on demande aux clients d'indiquer leur degré de satisfaction sur une échelle de type Likert allant de « très satisfait » à « très insatisfait » (Westbrook, 1980 ; Oliver 1981). Il existe cependant plusieurs variations de cette échelle, par exemple l'échelle en pourcentage où 100% indique « Complètement satisfait » et 0% « pas du tout satisfait ».

Toutefois, utiliser un seul item plutôt que plusieurs pour mesurer la satisfaction des clients pose potentiellement un problème au plan psychométrique. Selon Fowler (1995), les mesures multi-items peuvent davantage couvrir l'ensemble du concept à mesurer que les mesures à un seul item (meilleur validité). Ensuite, puisque la mesure du concept se fait à partir de plusieurs indicateurs, il indique qu'il est potentiellement possible de diminuer l'erreur de mesure aléatoire (meilleur fidélité). Bref, la mesure multi-items permet éventuellement d'obtenir de meilleurs indices de validité et de fidélité (fiabilité). Toutefois, malgré ces critiques, très peu d'échelles multi-items ont été développées dans l'approche globale ; celles d'Oliver 1997 et de Westbrook 1981, sont les plus connues. Une des raisons à ceci est sans doute la difficulté de développer plusieurs items mesurant la satisfaction des clients de manière globale, autres que « Globalement, quel est votre degré de satisfaction envers... ? ». En effet, les items deviennent rapidement répétitifs ou empiètent sur d'autres concepts proches, tels que l'évaluation de la qualité du produit ou service ou encore l'intention de rachat.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon