PARAGRAPHE 2. VERFICATION
DES HYPOTHESES
Cette partie est le lieu pour traiter de la
véracité de nos hypothèses.
A. VERIFICATION DE LA PREMIERE
HYPOTHESE
La première proposition était
énoncée ainsi : une modification des conditions commerciales
permet d'améliorer la liquidité du marketeur.
Les données collectées nous ont permis de noter
que
- Nous avons vu plus haut que les clients paient presque tous
par chèques, espèces ou virements. Les conditions commerciales
précisent que les paiements sont effectués à
échéanceet, dans la pratique, ces paiements sont effectués
parfois après les délais prévus. Cela signifie que
l'entreprise doit patienter de longs moments avant de pouvoir
bénéficier des produits de ses ventes. L'entreprise en attendant
l'échéance de ses créances ne dispose donc pas de
liquidité pour faire face à ses engagements qui eux sont
certains et dont elle ne peut se soustraire sous peine d'être
frappé de pénalités ou de suspension. Hors, si les clients
remettaient des traites, l'entreprise pourrait les faire escompter et ainsi
bénéficier immédiatement de trésorerie dont elle a
besoin.
- Les délais clients vont de 30 à 60 jours, en
face les délais fournisseurs les plus longs sont à 30 jours. Ce
décalage a impact important sur le BFR comme nous l'avons
démontré. Il serait opportun d'aligner les délais clients
sur les délais fournisseurs.
De ce qui précède, nous sommes en mesure de
confirmer qu'en modifiant les conditions commerciales, l'entreprise serait
d'avantage liquide.
B. VERIFICATION DE LA DEUXIEME
HYPOTHESE
La deuxième proposition était
énoncée ainsi : un meilleur suivi des créances
permettrait de garantir la liquidité du marketeur.
Les données collectées nous ont permis de noter
que
- L'entreprise est parfois laxiste avec le suivi de ses
créances clients. En effet ses créances sont constituées
en grande partie par des clients classés en grands comptes. Sur ces
derniers les commerciaux par peur d'offenser leurs vis à vis et perdre
les clients n'effectuent pas de suivi et de relance pour les recouvrements.
Hors comme signalé c'est cette catégorie de client qui a les plus
gros encours en conséquence ce sont des créances importantes qui
sont payés longtemps après le terme. Il est primordial
d'améliorer le suivi.
- De manière générale on a pu noter qu'en
moyenne sur les 4 derniers semestres 37% des créances n'étaient
pas payée à l'échéance, pire encore 17%
étaient réglées un mois après le terme. cette
statistique a été calculée en ne prenant en compte que les
clients avec lesquelles l'entreprise poursuit l'activité
c'est-à-dire en excluant les créances douteuses. Des clients
prennent des produits et ne paie pas à temps. cela dénote d'un
mauvais suivi.
De ce qui précède, nous sommes en mesure de
confirmer qu'en effectuant un suivi plus rigoureux de ses créances,
l'entreprise rentrerait plus rapidement en possession des produits de ses
ventes et gagnerait donc en liquidité.
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