b. LES IMPAYES
Il s'agit du deuxième incident de paiement. Ici
contrairement au premier où l'entreprise est informée de la
demande de report ou n'obtient pas l'effet, le client va remettre ou a
déjà remis l'effet de paiement. A l'échéance ce
dernier est remis à l'encaissement et connait un sort
défavorable : il retourne impayé. Les conséquences
dans sont plus graves que dans le cas du report car, l'effet de surprise peut
entrainer des conséquences fâcheuses. Il est plus facile de faire
des prévisions sur la base de l'effet qu'on possède et qu'on a
remis à l'encaissement. Une fois un effet retourné impayé,
le commercial qui le suit est chargé du recouvrement et l'équipe
contentieuse saisie pour éventuelles actions futures. Sur notre
période d'étude 128 effets de paiement sont ainsi
retournés impayés pour une valeur totale de 790 millions de
francs. Les clients saisis sont automatiquement suspendus d'enlèvement
et invités à régulariser leurs impayés.
Tableau 8: Délais de
régularisation des impayés
Délais de régularisation
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un à trois jours
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Trois jours à une semaine
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Une semaine à un mois
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Plus d'un mois et non régularisés
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Proportion
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12.5%
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37.5%
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43 ,5%
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6.5%
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Source : Auteur
Nous notons ici que
Dans les deux cas, les incidents de paiement rendent
indisponibles des sommes qui avaient été provisionnées,
même si la dette est par la suite recouvrée, cela aura
rallongé le délai de règlement de la créance avec
les effets que cela peut avoir à la fois sur la trésorerie et
même sur la rentabilité de l'opération. Face au risque
qu'il encourt en cas de défaut blessing se doit de régler toutes
ses échéances dans les délais, cela malgré qu'en
terme disponibilités, ces ressources soient en déphasage avec ses
exigibilités
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