6.4.2. Conduite de
l'épreuve utérine (19, 20, 21, 22)
6.4.2.1. Les éléments de
surveillance
1. Les contractions utérines
La dynamique utérine est surveillée par une
tocométrie externe tant que les membranes ne sont pas rompues et
ensuite, par une tocographie interne qui est la traduction exacte de
l'activité utérine et se révèle très utile
en cas d'anomalie de la dilatation ou de modification de l'activité
utérine (hyper ou hypocinésie).
La modification brutale de l'activité utérine
doit immédiatement faire penser à une rupture utérine.
2. Le rythme ou bruit cardiaque
foetal
Il doit être surveillé de façon encore
plus précise que dans l'accouchement normal car les premiers signes de
la rupture utérine peuvent n'être qu'une modification du rythme
cardiaque foetal.
3. Les signes cliniques de la rupture
utérine
Ils doivent être régulièrement
recherchés. Ils sont inconstants mais peuvent survenir brutalement ou
progressivement :
ü La douleur au niveau de la cicatrice pendant la
contraction et persistant en dehors d'elle est évocatrice.
ü Un saignement vaginal est inconstant mais
également évocateur, une hypocinésie avec stagnation de la
dilatation alors que les contractions étaient régulières
est un signe d'alarme, de même qu'une hypercinésie de
fréquence ou une élévation du tonus de base.
ü La souffrance foetale aiguë, la tachycardie
maternelle, l'état de choc avec hématurie réalisant des
tableaux évidents et tardifs.
N.B : Au total : c'est sur un ensemble de signes minimes que
le syndrome de pré-rupture ou la rupture doivent être
évoqués, leur association à une stagnation ou à un
ralentissement de la dilatation justifie la césarienne.
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