PROBLEMATIQUE DE LA RECHERCHE
La charte de la déclaration des droits de l'homme
dans sa section relative au droit à l'alimentation proclame
l'impérieuse nécessité contre toute forme de violation
relative à ce droit. Cette convention en dépit de sa ratification
par Haïti ne s'applique pas intégralement dans notre
législation quoique prévu en son article 22 de la constitution du
29 mars 1987 en vigueur.
De tel article constitue une attente aux droits fondamentaux
de l'homme d'autant plus contribue à faire de façon urgente
à protéger et à jouir de tous les privilèges et les
droits liés aux aspects sociaux économiques et culturels, comme
le veut la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948.
Depuis 1804, l'assiette économique de la nation repose
sur l'agriculture qui compte 65% de la population active. Avec cette main
d'oeuvre pléthorique, il fallait s'attendre à un
développement très harmonieux dans le secteur
d'activité : de plus d'un, l'agriculture haïtienne est
considérée comme une agriculture de subsistance, parce qu'elle
n'arrive pas à satisfaire les besoins des haïtiens. Des
spécialistes, des économistes, des sociologues, des
professionnels, des agriculteurs, des hommes de lois sont unanimes à
reconnaitre que l'agriculture haïtienne ne peut performer en dehors des
règles de droit, des principes, des structures, des programmes
permettant d'assurer la sécurité Alimentaire, tant du domaine de
foncier que dans le domaine de la production. Cependant, il n'est pas rare
d'enregistrer périodiquement des conflits opposants agriculteurs
entr'eux ou même des conflits terriens quelquefois interminables ou sans
issue qui constituent des problèmes graves à l'agriculture et
à son développement lorsqu'ils ne sont pas vides par le droit.
Par contre, il est indéniable à toute société qui
veut se développer de rejeter tout climat de confrontation, d'avoir une
conscience nationale dans le respect et l'application des lois conformes aux
aspirations de tout un chacun.
De notre côté, on se plaît à le
répéter qu'Haïti est un pays agricole, mais une agriculture
comportant toutes les caractéristiques du
sous-développement ; sans structures, sans lois avec un fort gout
de l'empirisme, de l'anarchie et de tout irrespect. Si l'absence de lois, des
principes du droit dans l'agriculture constitue des obstacles à son
développement, il nous est possible de
parler : « Haïti et la difficile mise en oeuvre
des droits économiques et sociaux : un exemple a travers le droit
à l'alimentation. »
Aujourd'hui peut-on questionner l'accès à
l'alimentation sans se parler de la globalisation ? Est-ce une approche
historique du droit rural ?
METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
Dans le cadre de ce travail, nous avons consulte des
documents et les livres qui nous ont permis d'entrer en contact avec les
traités des Nations Unies et la législation régionale
comme le No 34 fiche revue des droits de l'homme , de l'office de
protection du citoyen, bibliothèque de la commission épiscopale
justice et paix de Jacmel, rencontre avec des genres travaillant dans le
domaine du droit de l'homme. Nous avons également eu des entretiens avec
les responsables des organisations non gouvernementales tel que : le PAM,
la FAO, la CRC, l'ACDI-VOCA etc.... Ainsi, nous avons exploité des
sources déjà écrites en ce domaine et, pour illustrer
certains points de vue nous avons consulté des sites d'internet
concernant la question : http //:wwwcnsa509.org bulletin perspective
janvier-juin 2013.
Ce présent mémoire constitue un plaidoyer de
droits économiques sociaux, contre la faim et l'intérêt
d'un tel sujet consiste à faire comprendre comment la faim est une
maladie comme toutes les autres maladies corporelles qui se
révèlent actuellement en Haïti.
Nous avons passé en revue la législation
haïtienne relative au droit à l'alimentation en insistant sur des
articles qui nous semblent plus appropriés par rapport aux objectifs
poursuivis dans le cadre de ce travail et plus particulièrement ceux
conduisant aux droit à l'alimentation.
Dans le cadre de ce travail, nous n'avons pas eu la
prétention de faire connaitre aux genres vivant dans des situations
difficiles de légitimer leurs droits, mais de trouver des conditions
dans lesquelles ils peuvent s'en sortir. L'accès à la nourriture
est un droit et non un privilège. De plus cette démarche a mis en
évidence le souhait de ces gens de penser à trouver des
conditions nécessaires afin de pouvoir jouir tous les
privilèges de ces droits.
En effet, étant donné que l'accès
à l'alimentation constitue un véritable défi pour la
majorité des gens surtout pour ceux qui vivent dans les zones rurales il
faut chercher à le chasser.
Mis à part ces problèmes, nous avons aussi
besoin d'aller sur le terrain rencontrer les responsables de certaines
institutions qui sont à notre portée.
|