Haïti, comme beaucoup de pays a donné une
portée constitutionnelle au droit à l'alimentation. En ce sens il
rejoint beaucoup de pays qui n'ont pas voulu seulement que la constitution soit
simplement perçue comme définissant seulement le statut du
pouvoir aussi comme un texte qui a tendance à accorder la
primauté à la détermination des droits de l'homme. Cette
primauté est assurée par la présence dans le premier
paragraphe du préambule de la constitution de la référence
« à la déclaration universelle des droits de l'homme de
1948.», elle se poursuit au chapitre 2 qui a rapport aux
« droits Fondamentaux », à la section A de cette
même constitution intitulée « droit à la vie et
à la santé ». Différents articles de cette
section traitent de ce droit même lorsqu'ils ne le citent pas en parlent
car on ne peut pas vivre en bonne santé si on ne se nourrit pas
correctement, c'est le cas de l'article 19 et 23. Cependant c'est l'article 22
qui de façon Claire « reconnait le droit de tout citoyen
à un logement décent, à l'éducation, à
l'alimentation et à la sécurité sociale ».
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