B : Proposition de création d'un grand parc
fermé par les « anti-ours »
Pour certains, l'ours serait plus à sa place dans un
parc fermé. À la fois pour son bien et pour celui des humains.
L'ours et l'homme ne serait donc pas capable de partager un même
territoire et le mieux serait donc de cantonner les animaux
prédateurs tels que les ours. D'autres au contraire estiment
que cette option est tout à fait impensable.
« L'Aspap est pour le cantonnement, on
avait même proposé de faire l'étude, c'était notre
force de proposition...[...] s'il faut les cantonner c'est sur un terrain
qu'ils aiment bien [...] chez les gens qui l'ont voulu au départ, parce
que nous on les a pas voulu au départ, qu'ils se les ferme et qu'ils en
fasse leur image de promotion...c'est pas très retenu parce qu'il faut
laisser l'ours libre et fermer les brebis, et nous on avait
décidé de fermer l'ours et de laisser les brebis
libres...nous étions à l'envers de leur schéma...
» (un éleveur)
« Il aurait mieux valu qu'ils fassent
une grande réserve, y mettre les ours et le clôturer, avec les
montagnes qu'on a...le pays qu'ils auraient eu les ours...des bois, des
montagnes, des étangs, des rivières...y'a les
trois-quarts des vallées y'a pas de bêtes, par
exemple on part d'ici et on va jusqu'à la frontière andorrane
vous vous rendez compte le morceau que ça fait ? Ils pourraient
faire visiter et tout, quitte à leur mettre quelques brebis
vieilles pour manger...ils auraient été libres...parce que
là tout le monde les emmerde...les chasseurs...les types de l'ours quand
ils sont à côté des villages ils les font partir [...]
à coup de pétards [...] ce n'est pas évident pour les
bêtes...ça a jamais marché l'ours et les moutons, ça
marchera jamais qu'on le veuille ou non... »(un
éleveur)
« Ce sont des animaux sauvages, si ils sont
parqués, ce ne sont plus des animaux sauvages [...] le parc
national n'a pas réussi à le faire dans le Béarn
» (Patrick, éleveur et berger)
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