1.1.3. ELEVE
En évoquant l'intrant éducatif
« élève » nous allons plus mettre un accent
particulier sur la limite de son éducation. Il serait absurde si on se
demandait si l'éducation est-elle possible, en d'autres termes, s'il est
possible d'apprendre à un enfant des choses que certainement, il
n'apprendrait pas tout seul : la lecture, l'écriture, le calcul, la
grammaire, le langage, la géographie ... car sans éducation
l'homme ne peut acquérir le comportement propre à son
espèce.
La question qui se pose ici est de savoir dans quelle mesure
l'éducation est-elle possible ?
En d'autres termes :
1. l'action éducative peut-elle inscrire tout ce
qu'elle veut sur le cerveau de l'enfant ?
2. peut-elle opérer des transformations morales
profondes, ou développer au maximum des aptitudes
intellectuelles ?
Pour répondre à ces genres des questions deux
opinions se dégagent, celle des anciens et celle dit moderne. Le premier
groupe avec des auteurs tels que : Aristote, Erasme, eux pensent que
l'âme de l'enfant est modifiable, selon l'un de leurs Comenius
philosophe- pédagogue «l'âme de l'enfant est un morceau de
cire qui peut être modelé à volonté » il a
modifié plus tard cette opinion en disant : « nous
pouvons changer profondément le caractère particulier d'un
enfant, car Dieu a imprimé sur chaque âme une marque personnelle.
On peut y faire ça et quelques retouches comme à la figure du
corps, mais il sera bien difficile d'effacer le cachet ainsi imprimé et
d'en mettre un autre à la place. Quant au philosophe Allemand
Schopenhauer, il soutient que le caractère est immuablement fixé
à l'origine et que l'évolution de l'homme est absolument
déterminée par le sens initial de la poussée vitale.
Les modernes avancent comme opinion que c'est la biologie et
la psychologie qui essayent de trancher sur cette question. Ces sciences
démontrent qu'il y a des dispositions innées, congénitales
très fortes : un homme est comme un arbre, il résulte du
développement d'un germe qui contient en puissance : Chaque homme a
ses limites infranchissables.
Selon SPENCER et DURKHEN, entre la virtualité
indécise qui constitue l'homme au moment où il vient de
naître et le personnage très défini qu'il doit devenir, la
distance est considérable. C'est cette distance que l'éducation
doit faire parcourir à l'enfant : l'éducation de la famille,
l'éducation de la rue, l'éducation scolaire ...
Les études biologiques ont montré que lorsque
deux époux sont tous les deux doués de la musique, 85 % de leurs
enfants auront aussi des dispositions héréditaires pour la
musique. Cependant, cette aptitude peut rester totalement ignorée de
l'enfant si celui-ci ne reçoit aucune formation musicale.
Les sociologues et psychologues s'appliquent à
déterminer la part qui revient au milieu dans la personnalité de
chacun. Ainsi, la base des possibilités et limites de l'éducation
chez l'enfant sont classés en deux catégories qui sont : le
facteur interne et le facteur externe. Le premier facteur est
l'hérédité c.-à-d. qui est lié à
l'individu lui-même. Une bonne hérédité
prédispose en une bonne éducation et une mauvaise
hérédité constitue un grand obstacle pour
l'éducation. Le deuxième facteur, il s'agit du milieu avec ses
diverses composantes tel que : la famille, l'école, l'église
et l'environnement de l'enfant
1.1.3.1 Choix de l'école pour l'enfant
Les analyses microéconomiques sur les choix de
l'école reposent sur l'hypothèse que les individus
considèrent l'éducation comme un investissement. Cette
hypothèse n'empêche pas de prendre en compte le fait que les
individus peuvent accorder une valeur propre à l'éducation, mais
nous supposons en général que le choix de l'éducation des
familles dépend principalement de coût de l'éducation et
des bénéfices qu'elles entendent. Cette approche peut sembler
très restrictive car le choix éducatifs relèvent
« également des facteurs non économiques, tel que
le statut social et culturel des familles. Nous mettons donc l'accent sur une
dimension particulière de ces comportements. Nous supposons que les
familles disposent d'informations sur le différent paramètre de
ces choix, en particulier sur les coûts et les rendements de
l'éducation. Les familles doivent faire des anticipations sur
l'évolution de ces paramètres. Une limite de cette
hypothèse est que les informations ou les anticipations à partir
desquels les familles prennent leurs décisions sont probablement
imparfaites.
Ainsi, il faut garder à l'esprit d'une part que le
comportement éducatifs sont complexe et ne répondent pas
uniquement à des motivations ou contraintes économiques, et
d'autre part que les hypothèses microéconomiques peuvent ne pas
avoir un pouvoir explicatif important ou même invalide dans certains
contextes. Ce pendant, il nous semble peu discutable d'une part que le choix
éducatifs ont des motivations ou résultent de contraintes de
nature économique, et d'autre part que l'éducation est un facteur
important des ressources économiques des individus. Les analyses
microéconomiques et leur confrontation à des données
quantitatives permettent d'expliciter et de déterminer l'importance de
ces facteurs économiques.
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