Tableau 5: Répartition des écoles par province
et selon le régime de gestion en 2008-2009
Province
|
Régime de gestion
|
Total
|
%
|
|
ENC
|
ECC
|
ECP
|
ECK
|
ECI
|
ECS
|
ECF
|
EPR
|
|
|
Kinshasa
|
191
|
314
|
323
|
52
|
23
|
47
|
13
|
1 657
|
2 620
|
7,6
|
Bas-Congo
|
259
|
594
|
453
|
185
|
7
|
85
|
17
|
137
|
1 737
|
5,0
|
Bandundu
|
1339
|
1555
|
2012
|
370
|
28
|
9
|
3
|
31
|
5 347
|
15,5
|
Equateur
|
1192
|
1244
|
1131
|
287
|
140
|
32
|
6
|
98
|
4130
|
12,0
|
Orientale
|
774
|
1564
|
1315
|
252
|
10
|
44
|
13
|
171
|
4143
|
12,0
|
Nord-Kivu
|
327
|
803
|
1162
|
36
|
46
|
0
|
2
|
207
|
2 583
|
7,5
|
Sud-Kivu
|
204
|
613
|
1310
|
46
|
10
|
3
|
4
|
171
|
2 361
|
6,8
|
Maniema
|
167
|
305
|
496
|
65
|
82
|
0
|
0
|
20
|
1135
|
3,3
|
Kasaï-Oriental
|
819
|
923
|
888
|
161
|
61
|
1
|
1
|
449
|
3 303
|
9,6
|
Kasaï-Occid
|
673
|
920
|
1025
|
220
|
58
|
20
|
6
|
192
|
3114
|
9,0
|
Katanga
|
709
|
1064
|
1592
|
116
|
5
|
6
|
5
|
24
|
4039
|
11,7
|
RDC
|
6654
|
9899
|
11707
|
1790
|
470
|
247
|
70
|
3 675
|
34512
|
100
|
%
|
19,28
|
28,68
|
33,92
|
5,18
|
1,36
|
0,7
|
0,2
|
10,6
|
100,0
|
|
Source : EPSP, Annuaire statistique de
l'enseignement primaire, secondaire et professionnel pour l'année
scolaire 2008 - 2009, Kinshasa 2010
Au niveau national, on dénombre 34 512
écoles primaires en 2008-2009, contre 31 938 en 2007-2008, soit une
augmentation de 8,0 %. Cette augmentation peut s'expliquer par l'ouverture de
nouvelles écoles ou par la couverture complète des écoles
lors du dernier recensement. Près de 70% des écoles publiques
sont conventionnées. Environ les deux tiers des établissements
d'enseignement public sont gérés par des confessions religieuses,
alors que moins de 20 % seulement le sont directement par l'État
(écoles non-conventionnées, dites « officielles
». Le reste est constitué d'écoles privées.
Au niveau des provinces, le Bandundu enregistre le plus grand
nombre d'écoles primaires avec 15,5 % en 2008/2009 et le Maniema n'a que
3,3 % d'écoles primaires. On constate une diminution de 0,7 du nombre
d'écoles primaires à Bandundu et une légère
augmentation de 0,2au Maniema.
Quant au régime de gestion, les écoles
conventionnées protestantes (ECP) se placent en-tête avec 33,9 %
et celles de la Fraternité viennent en dernière position avec 0,2
%.
Les écoles privées sont particulièrement
nombreuses en zones urbaines. La Loi-cadre de 1986 reconnaît
formellement l'existence du secteur privé non-subventionné et
autorise la création - sous certaines conditions. Celles-ci doivent,
entre autres, se conformer au programme national d'enseignement et être
agréées par le Ministère de l'EPSP. La loi fixe
également des directives concernant les frais scolaires, la
création des structures dirigeantes et les registres à tenir.
Elles sont soumises aux contrôles pédagogiques de l'Inspection. En
dehors de cette réglementation, les écoles privées
gèrent leurs affaires en toute liberté. Bien qu'apportant un
soutien important au système éducatif, il n'en ressort pas moins
un manque de contrôle et de rigueur, tant dans leur création que
dans leur fonctionnement : agréments douteux voire frauduleux,
écoles appartenant à des inspecteurs de l'enseignement,
écoles fonctionnant au domicile du propriétaire etc. Se pose
dès lors la question de la qualité de l'enseignement
dispensé dans ces écoles. Leurs effectifs varient selon leur
capacité d'accueil et le montant des droits exigés.
Comparant le nombre d'école et la population scolaire,
on remarque que la construction des écoles n'a pas progressé au
même rythme que la croissance de la population scolarisable. En milieu
rural, par exemple, la distance à parcourir par l'élève
pour rejoindre l'école peut être dissuasive. Bon nombre
d'écoles, sinon la majorité d'entre elles, manquent du minimum
nécessaire en termes d'équipements et de matériels
didactiques, de latrines, d'eau potable, et d'électricité.
A défaut d'investissements dans la construction et
l'entretien des infrastructures scolaires, on a assisté à une
dégradation de l'environnement face aux besoins croissants, avec un
effet négatif sur l'accès à l'enseignement primaire et
secondaire. Le recensement complet de l'état des infrastructures
scolaires n'est pas encore disponible, la Direction des Infrastructures
Scolaires qui en a la responsabilité ne disposant pas des moyens
matériels nécessaires pour ce faire
1.1.5. TEMPS SCOLAIRE
Nous ne saurions pas clore ce point sans pourtant parler de la
notion de temps. Le temps reparti dans le processus d'apprentissage de
l'enfant, car c'est l'un des points qui contribue à l'échec
scolaire si l'enseignant ne prend garde.
Le temps, nous en distinguons de trois sortes à
savoir :
· Le temps de la scolarité,
· Le temps de l'enseignement
· Le temps de l'apprentissage.
1.1.5.1 Le temps de la scolarité
Le temps de la scolarité c'est le temps de
l'institution scolaire, le temps effectivement passé à
l'école, il est primordial pour que l'élève consolide ses
acquis. L'élève passe d'une classe à l'autre, d'un cycle
à l'autre, ou il connaît un échec. la décision de le
maintenir dans la même classe ou le même niveau d'étude.
D'où, l'enfant connaît un Changement d'enseignant ou
d'école. ,. Dans cette optique, tous les retards qui peuvent grever
une année scolaire doivent être évités. Le planning
de chef d'établissement établit pendant les grandes vacances de
chaque année scolaire prévoit pour la rentrée scolaire
prochaine une série d'activité afin de permettre à
l'enseignant de bien planifier son temps qui est le temps de la
scolarité. A la rentrée administrative opérée au 15
août, la première de chose le maître prend connaissance des
programmes d'enseignements officiels, il met en place ces prévisions des
matières dans son unité pédagogique telle que
établit par l'autorité et pense à associer chaque
matière à son matériel didactique.
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