Partie pratique
Chapitre 1. Décharge des résultats du
questionnaire
Chapitre 2. Elaboration des situations
d'intégration exemplaires en français
I. La situation d'intégration N°1 : la
forêt
II. La situation d'intégration N°2 : invitation
III. La situation d'intégration N°3 : parlement
de l'enfant
IV. La situation d'intégration N°4 : les
métiers
Chapitre 1 : décharge des résultats
du questionnaire
Pour améliorer ma recherche sur les situations de
l'intégration, j'ai utilisé le questionnaire pour recueillir des
informations. Ce questionnaire composé de questions a été
distribué à Sefrou, il a été rempli par 20
enseignants.
On va essayer d'analyser, dans un premier point, les
réponses de ce questionnaire, puis on va présenter des situations
d'intégration accompagnée des fiches d'exploitation.
Voici donc les résultats :
Question 1: avez-vous déjà
bénéficié d'une formation dans le domaine de la
pédagogie d'intégration ?
Les variables
|
effectif
|
pourcentage
|
Oui
|
19
|
95%
|
non
|
01
|
05%
|
Remarque : on remarque que la majorité des
enseignants( 95%) ont bénéficié de la formation dans le
domaine de la pédagogie d'intégration.
Commentaire : on constate que la formation est
presque généralisée, même si la plupart des
enseignants ont déclaré qu'elle était insuffisante pour
pouvoir maitriser les règles d'application de cette nouvelle
approche.
Question 2: est ce que vous adoptez la pédagogie
d'intégration dans votre enseignement?
Les variables
|
effectif
|
Pourcentage
|
oui
|
3
|
15%
|
non
|
17
|
85%
|
Remarque : on observe que 85% des enseignants refusent
d'appliquer cette pédagogie dans leur enseignement.
Déduction : malgré que 95% d'enseignants
ont bénéficié de la formation, seulement 15% l'appliquent
et ce pour différentes raisons, comme on va voir dans la question
suivante et les questions 13 et 19.
Question 3: quel est votre niveau de maitrise de la
pédagogie d'intégration ?
Les variables
|
effectif
|
Pourcentage
|
Excellent
|
00
|
00%
|
moyen
|
14
|
70%
|
Faibe
|
06
|
30%
|
Remarque : on remarque que 70% des enseignants ont
déclaré qu'ils sont peu compétent et 30% ne le sont pas
alors qu'aucun enseignant n'a déclaré qu'il est compétent
dans le domaine de la pédagogie d'intégration.
Déduction : a partir de ces taux, il semble
que la non adoption, par les enseignants, de cette pédagogie est
justifiée par sa non maitrise.
Question 4: Est-ce que vous adoptez la
situation-problème dans la construction des acquis ?
Les variables
|
effectif
|
pourcentage
|
Oui
|
08
|
40%
|
Non
|
09
|
45%
|
parfois
|
03
|
15%
|
Remarque : on observe que 40% des enseignants
adoptent des situations didactiques, 45% ne l'adoptent pas alors que 15%
l'adoptent mais selon le cas.
Déduction : a partir de ces
réponses, il apparait qu'il y a 40% des enseignants qui maitrisent les
astuces et le rôle des situations-problème dans la construction
des acquis scolaires. Alors que le reste n'a pas une grande maitrise des
fonctions de la situation didactique.
Question 5: Est-ce que les manuels scolaires proposent des
situations réelles pour intégrer les acquis ?
Les variables
|
effectif
|
pourcentage
|
Oui
|
00
|
00%
|
Parfois
|
13
|
65%
|
Non
|
07
|
35%
|
Remarque : l'observation des réponses
à cette pédagogie montre que 35% des enseignants ont
déclaré que les manuels ne proposent pas des situations
d'intégration, alors que la majorité a déclaré que
ces manuels les proposent
parfois.
Commentaire : l'analyse des réponses
à cette question montre que les situations d'intégration sont
presque absentes dans les manuels scolaires, d'où la
nécessité de les changer par des manuels conformes à cette
nouvelle pédagogie pour faciliter la tâche des enseignants.
Question 6: Comment les élèves interagir avec
les situations-problème ?
Les variables
|
effectif
|
pourcentage
|
Très bien
|
00
|
00%
|
Passable
|
04
|
20%
|
faible
|
10
|
50%
|
Sans interaction
|
06
|
30%
|
Remarque : on constate que la moitié des
enseignants croit que les élèves ont une faible interaction avec
les situations-problème, alors que 30% croit qu'il n'y a pas
d'interaction, contre 20% qui déclarent qu'il y a une interaction
moyenne.
Commentaire : l'analyse des réponses
à cette question montre que les enseignants n'arrivent pas à
faire fonctionner et dynamiser le groupe de la classe avec les
situations-problème. Cela est justifié par la faible maitrise des
astuces de cette nouvelle pédagogie.
Question 7: Est-ce que l'enseignement par
situation-problème demande un effort additionnel de la part
de :
Les variables
|
Effectif
|
pourcentage
|
L'enseignant
|
00
|
00%
|
L'élève
|
00
|
00%
|
Les deux
|
20
|
100%
|
Remarque : la totalité des enseignants ont
déclaré que les situations demandent beaucoup d'effort de la part
de l'enseignant et de l'élève aussi.
Commentaire : cette raison justifie en partie la
non adoption, par les enseignants, de cette pédagogie. Ce qui augmente
la probabilité de l'hypothèse que parmi les raisons de l'absence
de cette pédagogie dans la pratique enseignante est l'effort additionnel
qu'elle demande.
Question 8: La situation-problème est plus importante
pour :
Les variables
|
effectif
|
Pourcentage
|
Acquisition des ressources
|
00
|
00%
|
L'intégration des acquis
|
02
|
10%
|
L'acquisition et l'intégration des acquis
|
18
|
90%
|
Remarque : on observe que 10% des enseignants ont
déclaré que la situation problème est très
importante seulement pour l'intégration des acquis, alors que 90% ont
déclaré qu'elle est plutôt importante pour la construction
et l'intégration des acquis.
Commentaire : de ces pourcentages, il apparait que
la plupart des enseignants ont une grande connaissance des fonctions et des
types des situations alors qu'une minorité seulement qui croit que les
situations sont destinées à l'intégration des acquis.
Question 9: Est-ce que vous adoptez les situations pour
intégrer les acquis des élèves ?
Les variables
|
effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
03
|
15%
|
Non
|
12
|
60%
|
Parfois
|
05
|
25%
|
Remarque : on remarque que 60% des enseignants est
contre l'adoption des situations pour l'intégration des acquis, alors
que 15% seulement l'adopte.
Commentaire : malgré que les enseignants
aient déjà que les situations sont très importantes pour
l'intégration des acquis, 60% d'entre eux ne l'adopte pas dans le module
d'intégration.
Question 10: Si les situations dans le cahier
d'intégration ne sont pas convenables, est-ce que vous proposez des
situations d'intégration ?
Les variables
|
effectif
|
pourcentage
|
Oui
|
08
|
40%
|
non
|
12
|
60%
|
*Sinon :
Les variables
|
Effectif
|
pourcentage
|
Insuffisance de formation
|
06
|
17.65%
|
Manque de moyens didactiques
|
10
|
29.41%
|
Complexité de cette pédagogie
|
10
|
29.41%
|
D'autres raisons :
-Restriction administrative
-Faible formation
|
08
|
23.53%
|
Cette question vise à tester le niveau d'initiative des
enseignants à proposer des situations d'intégration, et on a
constaté un manque d'initiative pour 60% de l'échantillon
testé, tout en justifiant ça par des raisons comme s'est
marqué dans le 2ème tableau.
Question 11: A votre avis, comment les professeurs
peuvent-ils construire des situations d'intégration ?
Les variables
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Formation continue
|
14
|
70%
|
Proposer des exemplaires dans le guide du professeur
|
03
|
15%
|
Constitution d'une banque de situations
|
03
|
15%
|
Remarque : on remarque que la plupart des
enseignants (70%) ont proposé
comme solution la formation continue, alors que le reste est
reparti entre la proposition des modèles dans le guide du maitre et la
constitution d'une banque de situations.
Commentaire : il apparait d'après l'avis
des enseignants que la formation continue est la solution la plus
adéquate, pour eux, pour les aider à maitriser les étapes
de la construction des situations.
Question 12: A votre avis, quels sont les activités
qui peuvent aider les élèves à intégrer leurs
acquis ?
Les variables
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Travaux pratiques
|
13
|
65%
|
Situations-problème complexes
|
02
|
10%
|
Situations proposées dans le manuel scolaire
|
05
|
25%
|
Remarque : les activités
d'intégration adéquates selon 65% des enseignants sont les
travaux pratiques, 25% préfèrent des situations proposées
dans le manuel scolaire, alors que 10% ont proposé des
situations-problème complexes.
Déduction : à travers les
réponses, la majorité des enseignants pensent que les travaux
pratiques sont les meilleures activités qui vont permettre aux
élèves d'intégrer leurs acquis.
Question 13 : Est-ce que vous voyez que
l'intégration des acquis est une opération facile pour
l'élève ?
Les variables
|
effectif
|
pourcentage
|
Oui
|
00
|
00%
|
Non
|
20
|
100%
|
100% des enseignants ont déclaré que les
élèves trouvent de grandes difficultés dans la
mobilisation de leurs acquis pour la résolution des situations
d'intégration.
Question 14 : A votre avis, pourquoi les semaines
d'intégration ont été boycottées ?
Les variables
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Les situations ne correspondent pas aux acquis
|
10
|
23.25%
|
Perte de temps
|
12
|
27.91%
|
Les élèves sont incapables de résoudre les
situations d'intégration
|
14
|
32.56%
|
D'autres raisons
|
07
|
16.28%
|
Cette question vise à chercher les motifs du refus de
travailler avec des situations-problème dans la construction et
l'intégration des acquis, et il apparait que les principaux raisons
concernent la difficulté, pour les élèves, de
résoudre ces situations ; la perte de temps ainsi que
l'incompatibilité des situations avec les ressources acquises. On trouve
aussi d'autres raisons comme l'absence des moyens didactiques et le faible
niveau des élèves.
|